Par Annie Ferland, nutritionniste et docteure en pharmacie
Les vacances sont un moment privilégié pour se reposer. Cependant, pour certaines personnes, c’est aussi une source d’anxiété associée à la peur de « perdre » ses bonnes habitudes alimentaires. Pour cette raison, il est important de trouver un équilibre alimentaire en vacances, en mettant le plaisir au cœur de l’assiette. Voici comment faire!
On change notre langage
Avouez que, pendant les vacances, on entend souvent des mots familiers comme tricher, contrôler, aliments cochons, bons, mauvais ou interdits et peur de devoir tout recommencer à zéro.
Toutefois, les vacances peuvent aussi être un bon moment pour faire la paix avec les aliments et pour remettre en question ces concepts « d’interdits » tout droit sortis des régimes amaigrissants. De plus, nous sommes toujours plus tentés de consommer certains aliments lorsqu’on se retient de les manger. Ainsi, il faut remettre les pendules à l’heure et changer notre façon de voir notre alimentation dans son ensemble.
On mange en pleine conscience
Ainsi, si on a envie de manger une crème glacée, de boire un cocktail ou de manger une frite, on le fait! Mais on n’oublie pas de les déguster avec toute notre attention pour en tirer la meilleure expérience possible. Une petite portion pourrait être suffisante pour ressentir tout le plaisir recherché!
Il faut savoir que manger de façon occasionnelle ou exceptionnelle des aliments plus riches en gras, en sucre ou en sel n’aura pas de grande répercussion sur la qualité globale de notre alimentation.
On cuisine nous-mêmes nos mets préférés
En cuisinant nous-mêmes nos mets préférés, on a entièrement le choix des ingrédients et de la méthode de cuisson. Par conséquent, on augmente la qualité nutritionnelle de notre repas. Une poutine maison aura toujours une longueur d’avance sur une poutine du resto à patates du coin. On peut opter pour des fromages locaux et des frites cuites au four (sans oublier de leur laisser leur pelure), et notre sauce maison sera franchement moins salée que celle du commerce. On aura aussi la satisfaction d’avoir cuisiné ce qu’on avait envie de manger. Et ça aussi, ça contribue au plaisir!
Bref, se faire plaisir en mangeant les aliments dont nous avons envie est nécessaire (et pas juste en vacances). Mangeons-les en les dégustant et en appréciant chaque bouchée. On les consomme avec modération et surtout, sans culpabilité.
Par Annie Ferland, nutritionniste et docteure en pharmacie
Alors que certains avaient l’habitude de faire un arrêt à l’épicerie chaque jour, avec le confinement, on doit maintenant limiter nos déplacements. Pour certaines personnes, faire une liste d’épicerie pour sept jours peut être un vrai casse-tête de logistique. Toutefois, on peut être astucieux et simplifier nos listes d’épicerie en prenant l’habitude de cuisiner avec peu d’ingrédients. Voici comment faire.
1. On cuisine cinq ingrédients
Bon nombre de sites Web de recettes bien connus, ainsi que certains livres, se spécialisent dans la cuisine avec cinq ingrédients. À la fois pratique, facile et économique, c’est le genre de recettes à adopter si on n’aime pas trop cuisiner ou si on manque de temps pour le faire.
2. On cuisine « touski »
Une fois par jour, le matin, on devrait faire rapidement le tour du réfrigérateur pour inventorier les restants, puis réfléchir à comment les transformer. Des fruits oubliés? On fait de la compote. Des légumes amochés? On fait un potage. Et, bien sûr, on n’oublie pas de cuisiner les grands classiques du « touski », comme une strata ou un riz frit.
3. On cuisine créatif
Être confiné, ça peut aussi être le moment parfait pour créer ses propres recettes en s’inspirant de recettes existantes, qu’on modifie simplement en utilisant les ingrédients qu’on a à la maison. Suivre une recette à la lettre n’est pas une obligation (sauf quand on fait de la pâtisserie). Faites des expériences et, qui sait, peut-être que votre nouvelle recette deviendra un grand classique de la maisonnée! Il faut simplement se dire que le pire qui peut arriver, c’est que notre recette soit un peu moins belle ou un peu moins bonne.
Bref, cuisiner avec moins d’ingrédients ne veut pas dire que ce sera moins bon… mais c’est certain qu’il y aura moins de vaisselle!
Du lait, 12 œufs, un poulet, du brocoli, des tomates… Une liste d’épicerie peut être aussi simple, sans plus de précision, mais plus que jamais, on veut lui donner une couleur locale! En effet, on ne fait plus seulement l’épicerie: on choisit des produits d’ici; on met dans nos paniers des articles québécois, de plus en plus présents sur nos tablettes.
Aujourd’hui, chaque geste peut aider à soutenir l’économie locale, et notre panier d’épicerie va faire une vraie différence. Sans grande transformation dans nos habitudes d’achat, nos repas n’en seront que meilleurs! Voici quelques conseils.
ACHETER PLUS DE PRODUITS D’ICI?
- Un produit à la fois. Remplacez vos articles habituels ou quelques-uns de vos produits essentiels par leurs équivalents québécois. Un fromage, une huile, une sauce, un pot de confiture…
- Renseignez-vous! Prenez quelques minutes avant de partir faire les courses pour passer en revue les aliments désirés sur leurs sites respectifs. Attardez-vous aux étiquettes, aux ingrédients et à la provenance de vos choix. Remarquez ceux qui arborent la pastille « Aliments du Québec ».
- Lancez-vous un défi! Remplir la moitié du panier avec de nouveaux produits du Québec? Tous les produits laitiers, la boulangerie ou la boucherie avec seulement des articles de chez nous? Ne choisir que des jus québécois? Quelle que soit la manière, notre liste d’épicerie peut devenir une course aux trésors gourmands québécois!
5 RAISONS d’acheter LES PRODUITS D’ICI
Tout le pays est sur pause, mais il s’ouvrira graduellement et nous retrouverons le plaisir de faire l’épicerie. Le moment est parfait pour réfléchir à ce que l’on va mettre dans son panier. Acheter local plus souvent? Voici pourquoi cela peut devenir un automatisme!
- C’est facile : le moyen est simple pour aider l’économie locale. Chacun peut poser son geste, selon son intérêt et selon ses moyens.
- C’est un geste solidaire : pour soutenir les producteurs et les entrepreneurs d’ici qui traversent cette crise sanitaire avec difficulté et qui ont besoin de nous pour continuer à fonctionner.
- C’est écologique : on choisit un produit qui aura moins voyagé, avec une empreinte écologique moins grande.
- C’est nous! : pour afficher sa fierté en choisissant un produit unique, dont on connaît la provenance.
- Ça change nos repas : avec des produits d’ici, on réalise des mets un peu différents et des repas aux saveurs d’ici. Nos menus deviennent alors des créations nouvelles et exclusives.
Quels sont les produits qui nous distinguent?
Soyez curieux : dans les allées de notre épicerie, repérez les produits d’ici et mettez-les dans votre panier! Marques reconnues, pastilles « Aliments du Québec », mais aussi provenances des matières premières et lieu de fabrication peuvent vous y aider.
Produits de boulangerie-pâtisserie
Vous aimez le bon pain, mais avez-vous essayé la baguette de blé bio À Chacun Son Pain? En provenance de Charlevoix et en exclusivité chez Rachelle Béry, cette entreprise offre des produits diversifiés de grande qualité. On peut aussi craquer pour les délices sucrés et bien dosés de Madame Labriski, une autre exclusivité de votre épicerie préférée.
Viandes
Vous faites attention aux viandes que vous achetez, et tous les critères sont à prendre en considération: votre santé, l’alimentation de l’animal, l’éthique du producteur, etc. Quelle que soit la découpe, on ne se trompe pas avec les volailles de la Ferme des Voltigeurs de Drummondville, avec les Viandes Biologiques de Charlevoix ou encore avec les viandes des producteurs regroupés sous les Fermes Valens à Huntingdon. Si vous préférez une alternative à la viande, tout en en conservant son goût savoureux, essayez les produits Vegeat, à base de protéines végétales.
Poissons et fruits de mer
Voilà du changement toujours délicat et très sain dans nos menus quotidiens! Pour des soupers légers ou des plateaux télé, on adore le saumon fumé ou le burger de saumon frais Saum-mom. Pour composer de superbes salades de la mer, la chair de crabe ou de homard, les crevettes ou les moules de Fruits de mer du Québec font merveille. Elles proviennent de Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, en exclusivité chez Rachelle Béry.
Prêt-à-manger et prêt-à-cuisiner
Faciles à emporter, très sains à manger : essayez nos salades exclusives de Mandy’s, les délices très bien composés de Crudessence, des plats cuisinés de chez Aux Vivres ou du Commensal ou encore les plats végétariens de la Cuisine de Jean-Philippe.
Fruits, légumes, fines herbes
Et tout cela se complète par les arrivages de fines herbes et de fruits et de légumes toujours frais. Ces aliments remplissent les étals tout au long de l’année puisque plusieurs produits sont cultivés en serres tels les laitues, les poivrons, les tomates, etc. Pensez aux délicieuses tomates Savoura bio de Mirabel, aux radis de serre bio Jag deSherrington, exclusifs à Rachelle Béry, ou aux endives Diva, de Saint-Clet. Et n’oubliez pas les pousses, qui ajoutent tonus et saveurs dans les salades et les smoothies : les Micro Pousses & Cie de Saint-Fulgence, les Aquafushia de Laval et Les Jardins Picoudi de Saint-Robert.
Voilà comment adopter le réflexe Québec dès maintenant… et pour longtemps!
Une des façons de mieux gérer son budget est de surveiller les dépenses reliées à l’alimentation. Au Québec, nous aimons bien manger et découvrir de nouveaux produits d’ici et d’ailleurs. Est-ce possible de faire baisser la facture d’épicerie tout en continuant de bien s’alimenter? Certainement! Découvrez tous nos trucs et astuces pour y arriver.
1. Adopter un régime flexitarien
En plus d’être une tendance forte depuis quelques années et de favoriser de saines habitudes dans l’assiette, l’alimentation flexitarienne permet de faire des économies substantielles simplement en consommant moins de viande et de poisson. Pour réduire la fréquence de vos achats de protéines animales, tournez-vous vers d’autres groupes d’aliments moins chers pour les remplacer : légumineuses, céréales complètes, tofu, tempeh et autres protéines végétales. En rendant vos achats de viande occasionnels, vous verrez votre facture d’épicerie nettement diminuer. Il suffit de comparer le prix de la viande à celui de la protéine végétale pour constater la différence considérable de coûts!
Astuce
Pour vous aider à réduire votre consommation de viande, prenez l’habitude de remplacer la moitié de la viande dans vos recettes par une protéine végétale. Une transition tout en douceur pour découvrir comment utiliser les lentilles, le tofu émietté, la protéine végétale texturée (TVP), le seitan ou le tempeh.
2. Éviter le gaspillage de nourriture
Il nous arrive tous, un jour ou l’autre, de devoir jeter un vieux reste de nourriture oublié dans un coin du réfrigérateur ou un légume flétri qui était caché dans le bac à légumes. Pour contrer le gaspillage alimentaire, l’organisation des denrées périssables est essentielle. Avant une visite à l’épicerie, repérez les aliments frais que vous avez déjà dans le frigo et qui doivent être consommés dans les prochains jours. Pensez alors à des recettes nécessitant ces ingrédients. Vous pourrez ensuite vous limiter à acheter ce qu’il vous manque pour réaliser ces recettes. Prenez aussi l’habitude de faire un inventaire du frigo avant de dresser votre liste d’épicerie afin d’éviter d’être pris avec des aliments en double. Au retour des courses, placez les aliments qui doivent être consommés rapidement bien en vue et ceux qui peuvent attendre à l’arrière.
Astuces
- À l’épicerie, vérifiez les dates de péremption des produits et choisir ceux dont la date est la plus éloignée dans le temps. Ils auront ainsi une plus longue durée de vie et moinsde chance d’être gaspillés.
- Il reste un peu de lasagne? Au lieu de prendre le risque qu’elle soit oubliée dans le frigo, mettez-la tout de suite au congélateur. Quelle satisfaction d’avoir un lunch déjà préparé ou un repas pour dépanner un soir de semaine!
- Misez sur les recettes « touski ». Réinventez les omelettes, quiches ou pâtes avec des restes (fromage, morceaux de poivron ou de courgette, blanc de poulet ou saumon émietté).
- Préparez une compote magique. Lorsque vous avez une bonne quantité de fruits un peu mous ou abîmés et qui ne seront pas mangés, retirez la pelure et les pépins des fruits lorsque nécessaire et coupez en gros morceaux. Déposez-les dans une grande casserole avec un peu d’eau et amenez à ébullition. Faites mijoter à feu doux jusqu’à l’obtention d’une texture de compote. Rehaussez le tout avec de la vanille, cardamome ou cannelle.
3. Planifier le menu de la semaine
Prévoir ses repas pour la semaine permet de limiter ses achats aux aliments essentiels à la préparation de ces recettes. Voici un bon plan de match.
- Faites uneliste d’épicerie regroupée par section d’aliments pour être efficace (fruits et légumes, viande, poisson, condiments, produits laitiers, etc.).
- Composez ou adaptez le menu de la semaine selon les produits en promotion dans la circulaire, qui regorge de rabais intéressants!
- Une fois en magasin, vérifiez les cartes de prix chez Rachelle-Béry, qui indiquent une foule de produits à rabais qui ne se trouvent pas dans la circulaire.
- Alternez entre la viande biologique et la viande sans antibiotiques ni hormone, qui est plus abordable.
- Faites des provisions de denrées non périssables et économiques pour des repas express et équilibrés : pâtes alimentaires, lentilles sèches ainsi que thon, légumineuses mélangées, bouillons et tomates en conserve.
- Pour espacer les visites à l’épicerie, assurez-vous d’avoir dans le congélateur une bonne variété d’aliments pour improviser des repas ou collations, comme des fonds de tarte, des fruits et légumes congelés, une variété de pains et de la viande hachée.
4. Cuisiner davantage
Pour faire de bonnes économies, mettez les mets préparés et les repas au restaurant de côté et sortez vos livres de recettes! Un truc simple pour ne pas passer tout votre temps dans la cuisine : préparez toujours une plus grande quantité de vos recettes et congelez-en une partie.
Astuce
Misez sur des aliments polyvalents et économiques qui peuvent être déclinés en plusieurs recettes. Un sac de flocons d’avoine, par exemple, vous servira à cuisiner différents repas, du déjeuner jusqu’au souper, en passant par les collations!
Trois recettes inspirées d’un seul ingrédient : les flocons d’avoine
Déjeuner : pain doré croustillant et purée de bananes à l’érable
Collation : galettes La Zeste de Key West de Madame Labriski
Souper : brochettes végés au quinoa et à la courge
Grâce à des légumes colorés, à des brochettes qui grésillent et à des burgers végétariens savoureux, vos barbecues véganes rempliront de joie les végétariens comme les carnivores.
Dans cet article, je vous présente des idées afin de réussir votre prochain barbecue végane et d’épater les sceptiques!
Optez pour le sans-viande
Même si je ne recommande pas de consommer des produits transformés au quotidien, les viandes végétariennes peuvent être une bonne option pour un barbecue aux saveurs traditionnelles. Il existe une panoplie de sans-viandes sous différentes formes : saucisses, croquettes, boulettes, etc.
Variez les sauces
Pour ajouter de la saveur, rehausser un burger ou tremper des légumes, j’aime proposer quelques choix de sauces ou de trempettes sur la table. Par exemple, une sauce BBQ, un chimichurri (Legrand), un houmous, ou le fameux mélange ketchup et végénaise. On ne se trompe jamais avec une bonne salsa et du guacamole, dont voici ma recette :
- 2 avocats mûrs, écrasés
- ½ échalote française, hachée finement
- Jus d’un demi-citron
- Sel et poivre au goût
- 2 c. à table de coriandre fraîche, hachée finement
- 1 tomate en petits dés
Mettre tous les ingrédients dans un bol et mélanger. Servir immédiatement.
Faites des brochettes de légumes
Simples, mais souvent négligés, les légumes grillés sont incroyablement délicieux au barbecue. Afin de les cuire uniformément et de faciliter leur manipulation sur le grill, j’aime les couper en cubes et les cuire en brochettes, et même ajouter des cubes de tofu. Badigeonnez les brochettes d’huile d’olive ou de sauce BBQ, puis assaisonnez-les et faites-les cuire de chaque côté… et voilà!
Servir des breuvages rafraîchissants
J’adore servir un bon verre de kombucha froid avec mes barbecues véganes! Je ne consomme pas d’alcool, mais j’aime offrir à mes invités quelques options alcoolisées. Il peut sembler difficile de trouver des boissons alcoolisées végétaliennes, mais il existe en fait beaucoup de choix lorsqu’on sait où chercher. Comme la bière est fabriquée avec de l’eau, du malt d’orge, de la levure et du houblon, la plupart des bières sont végétaliennes et sont idéales pour les barbecues. Cependant, certaines brasseries utilisent des produits d’origine animale dans leur processus de filtrage, et il est donc important de choisir ses produits avec soin. Le vin et les liqueurs peuvent être un peu plus difficiles à trouver en version végane, mais il existe de bonnes options, parfaites en apéritif.
Par Annie Ferland, nutritionniste et docteure en pharmacie
Que ce soit pour se sauver une visite à l’épicerie ou parce que certains ingrédients ne sont pas disponibles en magasin, je vous donne quelques substitutions indispensables pour pouvoir rester chez soi quand il ne manque qu’un seul ingrédient dans le frigo. Il ne faut pas oublier de laisser aller notre créativité et de faire preuve de souplesse. Ce n’est pas en substituant un ingrédient que notre recette sera ratée!
Voici mes dix substitutions pratiques à utiliser en temps de (et après!)
On remplace un œuf par…
- 5 ml (1 c. à soupe) de graines de chia ou de lin qui ont gonflé dans 45 ml (3 c. à soupe) d’eau pendant 5 minutes
- 45 ml (3 c. à soupe) d’aquafaba (liquide dans les conserves de légumineuses)
On remplace la farine blanche par…
- de la farine d’avoine, d’épeautre, de pois chiches ou de kamut
- de la poudre de flocons d’avoine ou d’amandes que l’on peut faire soi-même au robot culinaire
- la même quantité de fécule de maïs ou de pomme de terre
- du chou-fleur
On remplace le sucre blanc par…
- la même quantité de cassonade
- la même quantité de purée de dattes
- du miel (pour une tasse, on utilise 180 ml (3/4 tasse) de miel et on enlève 45 ml (3 c. à soupe) de liquide de la recette)
- du sirop d’érable (pour une tasse, on utilise 250 ml de sirop d’érable et on enlève 100 ml (1/3 tasse + 4 c. à thé) de liquide de la recette)
On remplace la pâte feuilletée par…
- une tortilla ou un pain plat
- une croûte de riz ou de quinoa pour les plats salés
- une croûte de biscuits Graham pour les plats sucrés
On remplace la chapelure par…
- la même quantité de craquelins réduits en chapelure au robot culinaire
- du pain séché au four 10 minutes à 350 °F et réduit en chapelure au robot culinaire
- des flocons d’avoine à cuisson rapide réduits en chapelure (ou non) au robot culinaire
On remplace la crème sure ou la mayo par…
- du yogourt nature grec
- du fromage cottage passé au mélangeur avec 30 ml (2 c. à soupe) de lait et 15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron
On remplace la viande hachée par…
- la même quantité de protéine végétale texturée (PVT) réhydratée
- la même quantité de lentilles vertes en conserve
- la même quantité de tofu émietté
On remplace l’oignon par…
- de l’oignon séché
- un oignon d’une autre couleur (n’importe laquelle)
- de la ciboulette fraîche ou séchée
- de l’oignon vert ou des échalotes grises
On remplace les pâtes alimentaires par…
- des pâtes à base de lentilles
- des vermicelles de riz
- des nouilles udon
- du riz
- des nouilles de légumes
- du riz de chou-fleur
On remplace l’huile d’olive par…
- de l’huile de canola, d’arachide, de caméline, de pépin de raisin
- du beurre
- de l’huile de coco
- de la compote de pomme (dans les desserts)
Avant de faire une substitution, je préfère toujours vérifier sur le Web les proportions à respecter. Par exemple, on ne remplace pas une tasse de sucre par la même quantité de miel! Plusieurs références crédibles sont à portée de main, il faut simplement s’en servir.
Que ce soit parce que vous êtes allergique, végétalien ou simplement amateur de nouvelles expériences, il est très facile de cuisiner sans œufs. Voici quelques trucs pour remplacer les œufs dans la plupart de vos recettes.
Aquafaba, le tour est joué!
L’aquafaba L’aquafaba est le liquide qu’on trouve dans les conserves de légumineuses. Cette substance qu’on jette systématiquement dans l’évier peut cependant remplacer les œufs dans une multitude de recettes. L’aquafaba est non seulement économique, mais représente aussi une solution contre le gaspillage.
Équivalences
1 œuf entier = 45 ml (3 c. à soupe) d’aquafaba
1 blanc d’œuf = 30 ml (2 c. à soupe) d’aquafaba
Comme avec les blancs d’œuf, il est possible de battre l’aquafaba en neige. Vous n’avez qu’à la mélanger au batteur électrique quelques minutes pour obtenir une mousse d’un blanc immaculé qui remplace les blancs d’œuf en neige dans toutes les recettes. Vous pouvez même en faire des meringues végétaliennes!
L’aquafaba peut également agir comme émulsifiant lors de la préparation d’une mayonnaise maison en remplaçant le jaune d’œuf.
Assurez-vous d’utiliser des conserves de légumineuses sans sel ajouté pour éviter les mélanges au goût salé.
Autres usages en pâtisserie
Pour préparer un gâteau, des biscuits ou des galettes, il est possible de remplacer les œufs par de la purée de fruits. Cela vous permettra également de diminuer la quantité de sucre dans votre recette :
Pour remplacer un œuf :
½ banane moyenne en purée
60 ml de compote de pommes ou de fruits
Le tofu soyeux et le yogourt grec nature sont également de bons substituts aux œufs en pâtisserie. Remplacez un œuf par 60 ml (¼ de tasse) de tofu soyeux ou de yogourt.
Dans les gâteaux ou muffins, l’œuf sert parfois d’agent levant. Dans ce cas, remplacez un œuf par le mélange suivant :
5 ml (1 c. à thé) de poudre à pâte
25 ml (1 ½ c. à soupe) d’eau
25 ml (1 ½ c. à soupe) d’huile ou de vinaigre
Si l’œuf sert plutôt de liant, utilisez l’un des mélanges suivants :
15 ml (1 c. à soupe) de graines de lin moulues et 45 ml (3 c. à soupe) d’eau tiède
45 ml (3 c. à soupe) de farine de pois chiche et 45 ml (3 c. à soupe) d’eau 15 ml (1 c. à soupe) de
graines de chia et 75 ml (5 c. à soupe) d’eau
Des œufs brouillés sans œufs?
Faites des œufs brouillés sans œufs en utilisant du tofu ferme. Commencez par émietter le tofu avec les doigts, puis faites-le revenir dans une poêle avec un peu d’huile. Ajoutez-y du sel et les épices de votre choix. Finalement, afin de confondre même les plus sceptiques, ajoutez un peu de curcuma pour obtenir la même couleur!
Le printemps rime avec la période des sucres! Bien que c’est la saison tout indiquée pour enfiler ses bottes de pluie et aller manger autour d’une table couverte d’une jolie nappe à carreaux, les produits de l’érable sont aussi disponibles tout au long de l’année, et ce, à notre grand plaisir! Ces produits que nous chérissons tant sont locaux, et on peut même les choisir biologiques!
Objectifs des producteurs biologiques
Les producteurs biologiques adoptent de saines pratiques et travaillent fort pour la qualité de l’environnement et la durabilité. Leur priorité est de protéger la terre et de réduire au minimum la dégradation et l’érosion du sol ainsi que la pollution. En somme, ils protègent l’environnement grâce à des méthodes de gestion et de production précises. Qui plus est, ils doivent aussi être attentifs aux méthodes de transformation et de manipulation utilisées.
Caractéristiques du sirop d’érable bio
Lorsqu’un producteur de sirop d’érable est certifié biologique, cela veut dire qu’il reçoit des visites annuelles pour vérifier qu’il respecte certaines règles. Par exemple, il ne peut pas y avoir d’animaux d’élevage sur son érablière, et il est strictement interdit d’utiliser du poison pour se débarrasser des animaux nuisibles. Lors de la production de sirop, il est interdit d’utiliser de la crème ou du lait comme antimousse, et seuls l’huile biologique ou le bois barré sont acceptés, ce qui n’est pas le cas pour le sirop non biologique. De plus, toutes les étapes de transformation sont consignées.
On constate de nombreuses différences entre la production de sirop d’érable bio et non bio et entre leurs processus de transformation, sans compter que les producteurs biologiques se soucient aussi de la protection des sols.
Les produits
Plusieurs produits d’érable biologiques existent, et ils sont tous aussi délicieux les uns que les autres. Naturellement, il y a le sirop d’érable, qui est bon avec tout. J’aime beaucoup en verser sur un morceau de pouding au pain maison! Il m’arrive aussi de remplacer le sucre de canne par du sucre d’érable dans mes muffins, de garnir mes rôties de beurre d’érable et de servir de la gelée d’érable sur une panna cotta à la vanille. J’adore tous ces produits!
Et vous, quel est votre produit d’érable chouchou?
Référence : https://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Regions/ChaudiereAppalaches/Espaceconferences/Ecocert-DoccomplemJA17.pdf
(consulté le 27-01-2020)
Les jus verts et les cures de jus ont la cote. Les jus ont des effets thérapeutiques et permettent au système digestif de se reposer, tout en nous fournissant des tonnes de nutriments. Ils aident le corps à se nettoyer et à se débarrasser des toxines, en plus de favoriser la perte de poids.
Il existe différentes méthodes pour faire une cure de jus, dont le célèbre « régime limonade » : une détox au jus qui a été testée par des millions de personnes depuis les années 1940. Elle met en vedette trois super ingrédients : le poivre de Cayenne, le sirop d’érable et le citron. Cette cure qui rappelle la limonade possède plusieurs surnoms, dont la détox au citron, la détox à l’érable ou la détox au poivre de Cayenne.
Dans ma jeunesse, je me souviens que mes parents, et surtout mon père, faisaient cette cure au moins une fois par année pendant quelques jours. Elle consiste à boire une grande quantité de la même boisson pendant toute la journée en ne mangeant rien de solide. Contrairement aux cures qui proposent de boire différentes sortes de jus, celle-ci est basée sur une seule recette. Encore aujourd’hui, mon père fait cette cure au moins une fois par année et, chaque fois, il n’en ressent que des effets positifs. Il se sent plus léger et moins gonflé, il digère mieux et son inflammation diminue.
Voici donc ma version quelque peu modifiée de la recette originale. Je vous propose de goûter à ce « jus » santé et de l’intégrer à votre alimentation avant de vous lancer dans une cure complète. C’est ainsi que je le consomme moi-même, soit en petites quantités plutôt qu’en détox prolongée. Ça me fait boire plus d’eau et je bénéficie des effets anti-inflammatoires et nourrissants des ingrédients. En plus, l’érable donne un très bon goût au mélange!
Voici ma version de cette limonade à l’érable :
- 250 ml d’eau filtrée
- 2 c. à soupe de sirop d’érable pur
- 2 c. à soupe de jus de citron frais
- 1/16 c. à thé de poivre de Cayenne
- 2 c. à soupe de graines de chia entières
Mélanger le tout dans une bouteille et laisser au frigo pendant 15 minutes avant de consommer afin de laisser le chia gonfler.
Astuce
Remplacez l’eau filtrée par de l’eau d’érable pure pour bénéficier d’un apport accru en minéraux et d’un effet diurétique!
J’ai eu de la difficulté à m’habituer aux légumineuses, car je les trouvais farineuses et pâteuses. En fait, c’est pour leurs bienfaits nutritionnels et écologiques que je me suis forcée à les essayer encore et encore. Après plusieurs essais, j’ai enfin appris à les aimer! De toutes les légumineuses, les pois chiches sont mes préférés. Ils ont une texture agréable en bouche, une saveur de noisette qui me plaît et une très grande versatilité!
À la collation!
Ce n’est plus un secret, les pois chiches sont délicieux grillés au four et sont vraiment simples à faire. Il suffit de préparer un mélange d’épices, par exemple paprika, sel d’ail, poudre d’oignon, curcuma et un peu de sauce forte, comme de la sauce Sriracha. Ensuite, rincez les pois chiches, asséchez-les à l’aide d’un linge propre, versez un filet d’huile d’olive dessus et mélangez-les avec les épices! Faites cuire les pois chiches au four en les retournant régulièrement pendant environ 45 minutes ou jusqu’à ce qu’ils deviennent légèrement croustillants, et le tour est joué. Parfaits à mettre dans un bocal pour les grignoter dès qu’un p’tit creux se fait sentir. Les mélanges d’assaisonnement sont infinis et peuvent être sucrés ou salés; ils seront tous très bons!
À l’apéro!
Tout le monde, ou presque, connaît le houmous! Cette purée de pois chiches assaisonnée est parfaite pour les légumes, les craquelins et, si on se laisse tenter, les croustilles! Le houmous du commerce est très bon, mais celui fait maison est encore meilleur. Voici une superbe idée de recette : mélanger au robot culinaire 500 ml de pois chiches, 125 ml de poivrons rôtis marinés, 2 gousses d’ail, 125 ml de tahini, entre 60 ml et 125 ml d’eau, du cumin, du piment de Cayenne et du sel au goût. C’est un délice!
En repas!
Les possibilités sont infinies. Essayez les pois chiches en garniture sur une pizza, faites-les griller au four avec des légumes et votre mélange d’épices préféré, mangez-les natures dans une salade de verdure ou de pâtes, transformez-les en falafels… miam! Pour ma part, j’adore les mijotés de pois chiches. Ils sont réconfortants et généralement rapides à cuisiner.
Économiques et versatiles, les pois chiches sont aussi riches en vitamines, en fibres et en protéines. C’est simple, ils ont tout pour se faire aimer!
Et vous, comment les apprêtez-vous?
Ocean Wise est un programme de protection des océans qui informe et sensibilise les consommateurs quant aux enjeux de certaines pêches et aquacultures. Vous pouvez trouver chez Rachelle Béry une multitude de produits de la mer qui répondent à des normes strictes de durabilité.
Vous procurer des produits identifiés par le logo Ocean Wise vous certifie donc de faire un choix écoresponsable et durable quant à la protection des animaux marins et de leurs milieux naturels. Cuisiner pour la santé et l’avenir des océans n’aura donc jamais été aussi facile !
Recherchez le symbole Ocean Wise lorsque vous choisissez vos produits de la mer.
Le mois de janvier sonne la nouvelle année, et donc le renouveau! Qui dit nouvelle année, dit aussi résolutions… que même les plus tenaces ne tiennent généralement que jusqu’à la mi-février! 😉
En effet, nous sommes souvent tentés de prendre desrésolutions qui sont plutôt des restrictions sévères et irréalistes à long terme. Donc, cette année, je vous propose de miser sur des petits changements durables.
Comme on sait que l’alimentation a une influence considérable sur notre santé et la planète, je pense que c’est sur elle que nous devrions miser pour nos résolutions de 2020.
Plus de couleurs
Plus une assiette est colorée, plus elle est variée! La variété nous apporte des vitamines et des minéraux essentiels ainsi que son lot de fibres. Nous devrions privilégier la saisonnalité, le local, le bio et les couleurs variées.
Essayez d’avoir trois couleurs différentes dans votre assiette à chaque repas!
Plus de protéines végétales
Les avantages de manger végé sont bien connus! Alors, pourquoi ne pas ajouter un repas végétarien à votre menu de la semaine afin de découvrir une nouvelle recette? Avez-vous essayé les protéines végétales texturées? Elles remplacent très bien la viande hachée, et sont délicieuses dans les tacos, les pâtés et les chilis; les possibilités sont sans fin. Il suffit de les réhydrater avec de l’eau chaude avant de les cuisiner, et d’égoutter l’excédent d’eau au besoin.
Moins de gaspillage alimentaire
Selon le site de RECYC-QUÉBEC, près du tiers de la nourriture produite chaque année est jeté, ce qui est énorme! Il y a quelques petits changements que nous pouvons introduire afin de faire notre part. Faites-vous une liste d’achat selon un menu prévu, et respectez-la! Prévoyez un souper « touski » (tout ce qui reste dans le frigo) et, avec les restants, chacun pourra décider de manger un repas différent. C’est comme aller au resto! Avez les légumes défraîchis, on se cuisine une soupe vite fait, bien fait. Finalement, n’hésitez pas à utiliser les fruits trop mûrs pour faire des smoothies.
Voilà donc quelques idées de résolutions raisonnables et réalisables qui seront bonnes pour votre santé, votre portefeuille et l’environnement! Alors, quelles seront les vôtres? https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/citoyens/mieux-consommer/gaspillage alimentaire