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Je souhaite que l’exercice devienne une passion, une activité agréable dont vous ne pourrez vous passer! Pour ce faire, je vous propose un encadrement qui vous aidera à maximiser vos efforts et à obtenir les résultats escomptés. Accordez-vous la chance de vous familiariser avec votre nouveau programme d’entraînement et le temps de découvrir ce que vous aimez le plus. Ensuite, vous devez pratiquer et faire preuve de discipline! N’ayez pas peur d’échouer, vous parviendrez à atteindre vos objectifs et à vous en fixer de plus grandioses!

Saviez-vous que?

Les adeptes de l’exercice physique ont une meilleure image et estime de soi, qu’ils sont de bonne humeur et que leurs pensées sont spontanément positives. Une séance d’entraînement d’intensité moyenne de 20 minutes permet au corps de sécréter de l’endorphine, une hormone qui inhibe la douleur et augmente la sensation de plaisir, d’euphorie. Exercés en complément, la méditation, le yoga et le pilates peuvent aider à contrer l’anxiété, la dépression et le stress. Vous savez désormais qu’un mode de vie actif aura un impact positif sur votre bien-être, votre santé et votre entourage. Je vous encourage à avoir confiance en vous : le fait de relever des défis et d’atteindre divers objectifs personnels vous permettra de célébrer vos réussites et de profiter davantage de la vie. Chacun a cette force intérieure qui permet de s’épanouir : exploitez-la afin de découvrir votre plein potentiel. Le dépassement de soi est source de bonheur!

Prêt à commencer? 1, 2, 3, partez!

Je vous invite à commencer progressivement, avec un entraînement à domicile qui ne requiert aucun équipement autre que le poids de votre corps. Plus tard, vous pourrez utiliser des poids libres et un ballon de stabilisation. Pour partir du bon pied, je vous suggère de télécharger la fiche d’entraînement disponible gratuitement au www.sophiemcgreevy.com. Outil indispensable au suivi de votre progression, la fiche préconise un entraînement assidu et le maintien de la motivation. Un entraînement doit débuter par une période d’échauffement (5 minutes), se poursuivre avec une séance de musculation (20 minutes), une séance de cardio (20 minutes) et se terminer avec des exercices de flexibilité (10 minutes) et un retour au calme. Souvenez-vous que l’assiduité est l’une des clés du succès! Visez une fréquence de trois fois par semaine; par exemple, les lundis, mercredis et vendredis. Dans la mesure du possible, intégrez une journée de repos entre chaque séance.

L’échauffement

L’échauffement prépare adéquatement votre corps à l’effort physique en augmentant progressivement vos fréquences cardiaques et votre température corporelle. L’élasticité du muscle est augmentée, ce qui diminue les risques de blessure.

La musculation

Effectuez une seule série de chacun des exercices de musculation proposés. Faites une pause de 60 secondes entre chaque exercice (méthode effort-repos). La série unique nécessite moins de temps. Si vous souhaitez augmenter l’intensité après quelques semaines, choisissez l’entraînement en circuit : enchaînez alors les exercices un à la suite de l’autre (sans pause) et intégrez une deuxième série. Cet ajout augmentera votre dépense calorique. Important : veillez à bien exécuter chacun des mouvements et à manipuler l’équipement de façon sécuritaire. Respectez vos limites puisqu’une trop grande fatigue peut augmenter les risques de blessure.

L’entraînement cardiovasculaire

Avant ou après la séance de musculation, faites une séance d’exercice cardiovasculaire (marche rapide ou appareils comme le vélo, l’appareil elliptique ou le tapis roulant). Toutes les activités qui stimulent le rythme cardiaque (marche, vélo, ski, cours en groupe, natation, musculation) favorisent la santé du cœur et la dépense calorique.

La marche

Il fallait d’abord retrouver le goût de faire de l’activité physique. Ensuite, prendre l’habitude de faire au moins 15 minutes de marche trois fois par semaine, pour en arriver à cinq ou six séances de 30 minutes par semaine. Je vous ai lancé un défi : intercaler des intervalles de marche rapide afin de développer votre endurance. Vous pouvez maintenant ajouter l’inclinaison : le fait de monter et descendre une pente à quelques reprises stimulera l’endurance des membres inférieurs et augmentera votre dépense calorique. Le jogging vous intéresse? Vous pouvez ajouter des sprints de 30 ou 60 secondes aux 5 minutes!

Planification hebdomadaire

Commencez la séance par un échauffement de 5 minutes de marche sur un terrain plat.
  • Jour 1 : de 20 à 30 minutes de marche rapide.
  • Jour 2 : 30 minutes à un rythme de promenade.
  • Jour 3 : de 20 à 30 minutes de marche avec pente (inclinaison).
  • Jour 4 : plus de 20 minutes de marche au rythme de promenade, en alternance avec de la marche rapide.
  • Jour 5 : Si vous le désirez, vous pouvez marcher et intégrer 30 secondes de jogging aux 5 minutes.
En variant vos séances, vous obtenez une bonne façon d’avoir du plaisir et d’éviter la routine. Elles doivent être plaisantes, mais tout de même efficaces pour avoir des résultats.

Comment calculer votre zone de fréquence cible?

Voici une formule simple qui vous permettra de déterminer votre zone de fréquences cardiaques lors de l’échauffement et du retour au calme : (220-votre âge____) x 50 % = _____ fréquence cardiaque cible. Si vous commencez à vous entraîner, portez une attention particulière à votre respiration afin d’évaluer vos fréquences cardiaques à l’effort. Vous pouvez encore parler, mais vous y parvenez avec une certaine difficulté à cause d’un léger essoufflement? Vous vous situez dans une zone adéquate. Par la suite, utilisez la formule suivante : (220-votre âge ____) x 70 % = ____ fréquence cardiaque cible. Afin de respecter l’intensité d’entraînement recommandée, vérifiez régulièrement votre fréquence cardiaque.

La flexibilité

Ces exercices permettent de faire un retour au calme, de vous détendre après l’effort! Ils facilitent l’exécution de multiples gestes quotidiens, en plus d’augmenter l’amplitude de vos mouvements et de procurer une meilleure posture. Veillez à étirer les muscles qui ont été sollicités pendant la séance d’exercice. Maintenez la position d’entraînement, sans bouger durant 10 à 30 secondes. Assurez-vous de ressentir un léger inconfort, mais aucune douleur.

Le poids santé

Je vous invite à miser surtout sur les avantages que l’adoption d’un mode de vie actif a pour votre santé : perdre du poids, ce n’est pas chose facile surtout quand on désire le faire de manière saine, sécuritaire et durable. Pour y parvenir, il faut acquérir de nouvelles habitudes de vie et s’armer de patience : il n’existe pas de pilule ou de régime miracle pour faire fondre les graisses! Saviez-vous que seulement 5 % des gens qui perdent du poids arrivent à le maintenir et qu’une livre correspond à 3 500 calories? La prise de poids est attribuable à la formule suivante : calories ingérées > calories dépensées. Voilà pourquoi il importe, au début du processus, de réduire le nombre de calories consommées et de faire de l’exercice pour en dépenser.

Suggestion de votre entraîneure

Le poids affiché au pèse-personne tient compte de la composition corporelle totale (eau, gras, muscles, organes, os). La personne qui souhaite perdre du poids en jumelant l’activité physique régulière à une alimentation équilibrée peut constater que le résultat au pèse-personne peut être trompeur. Une livre de gras et une livre de muscle, ce n’est pas du tout la même chose, puisque le gras occupe presque deux fois plus d’espace que le muscle! Comme je le dis souvent en début de processus de perte de poids : « Le pèse-personne, on s’en balance! ». Dans les premières semaines, laissez-le tomber et fiez-vous à vos vêtements : cela vous encouragera! Accordez-vous du temps et faites preuve de compassion, puisque chacun de vos efforts seront bénéfiques. Les résultats viendront : il vous faut de la motivation et une persévérance à toute épreuve! Sophie Mc Greevy Entraîneure

Trois repas et quelques en-cas

Maintenant que vous maîtrisez l’assiette équilibrée, élargissez votre vision et apprenez ce qu’est l’alimentation équilibrée, du lever au coucher. Savoir quoi manger n’est pas tout, il faut aussi savoir quand manger. Déjeuner, dîner et souper sont donc trois incontournables où vous devez manger à votre faim. Pas trop. Pas moins. Vous ajoutez des collations entre les repas, à la demande de votre estomac. Vous déborderez ainsi d’énergie tout au long de la journée, en mangeant selon vos besoins et sans jamais souffrir de la faim.

Partir la journée du bon pied avec le déjeuner

Après 12 heures de jeûne, votre corps et votre esprit ont besoin d’une bonne dose d’énergie pour redémarrer. Visez à consommer au moins trois des quatre groupes alimentaires. Choisissez votre combinaison gagnante composée de fruits, de produits céréaliers, de produits laitiers ou de viandes et substitut comme les noix et les œufs.

Un dîner et un souper qui respectent les règles de l’équilibre

Vous vous rappelez de l’assiette équilibrée? Il n’y a rien de plus à y ajouter! Évitez de sauter des repas pour « couper des calories ». Si vous avez faim, vous mangerez plus au repas suivant et vous y perdrez en bout de ligne. À l’autre extrême, des repas copieux, riches en glucides et en matières grasses, pourraient vous assommer de fatigue en après-midi ou vous faire dormir d’un sommeil peu réparateur durant la nuit.

Pour les pauses café au boulot ou pour les fringales en fin de soirée

Une collation saine et surtout nourrissante, c’est un mélange de trois éléments essentiels. Vos petits creux de la journée devraient donc vous amener à déguster des aliments qui contiennent soit des protéines, soit des glucides, soit des fibres ou évidemment un heureux mélange des trois.

Des protéines pour la satiété!

Fromage, yogourt, lait, légumineuses et noix sont de bons exemples de sources protéiques qui sauront contenter votre appétit.

Des glucides pour l’énergie et des fibres pour vous rassasier à long terme!

Une diminution du taux de glucides dans votre sang peut entraîner des symptômes de fatigue, d’irritabilité, voire des maux de tête. Les légumes et les fruits ainsi que les produits céréaliers de grains entiers vous fourniront l’apport en glucides et en fibres nécessaire pour recharger vos piles rapidement et maintenir ce niveau d’énergie durant les quelques heures qui précèdent votre prochain repas. L’équipe de nutritionnistes de Rachelle Béry Il n’y a pas si longtemps, l’idée de choisir une autre boisson que le lait pour manger ses céréales était assez inusitée. Maintenant, c’est une tout autre histoire! Boisson aux amandes, de soya, aux noix de cajou, de riz, à la noix de coco… ce ne sont pas les choix qui manquent! Appelées à tort « laits », les boissons végétales de toutes sortes ont effectivement la cote depuis quelques années. Voici un petit aperçu des variétés qui s’offrent à vous en magasin.

Boisson de soya

De loin la plus populaire, la boisson de soya contient généralement la même quantité de protéines que le lait (environ 8 g de protéines par portion de 250 ml ou 1 tasse). Assurez-vous de repérer la mention « boisson de soya enrichie » sur l’emballage de vos produits. Vous serez assuré qu’elle contient des vitamines A, D, B12, de la thiamine, du zinc et du calcium. Ces boissons vous offrent donc une solution de remplacement qui se compare tout à fait au lait traditionnel. Généralement, la version « nature » contient moins de sucre que le lait, tandis que les versions « aromatisées » (p. ex. : fraise, vanille ou chocolat) peuvent parfois en contenir davantage. Vérifiez les étiquettes, tout simplement.

Boisson aux amandes

Cette boisson peut être une option intéressante pour les personnes allergiques au soya. Par contre, même si elle est enrichie en vitamines et en minéraux, sa teneur en protéines (1 ou 2 g par portion de 250 ml ou 1 tasse) en fait un choix moins intéressant si on désire une boisson qui nous soutiendra au même titre que le lait ou la boisson de soya. Cela dit, son léger goût d’amandes donne un petit plus de saveur aux bols de céréales, au pain doré, aux smoothies et aux poudings maison.

Boisson à la noix de coco

Cette boisson est parfaite pour donner une texture crémeuse et une saveur tropicale à vos plats. Pauvre en protéines et plus riche en matières grasses que la plupart des autres boissons, on l’aime avant tout pour son côté rafraîchissant! À essayer dans vos recettes de smoothies, de caris ou de potages.

Boisson de riz

Au goût très subtil dans sa version nature, la boisson de riz contient deux fois plus de glucides que le lait et très peu de protéines. Ainsi, elle vous donnera une petite dose d’énergie, mais ne permettra pas de vous soutenir très longtemps. Veillez à sélectionner une version enrichie, car autrement elle sera très pauvre en vitamines et en minéraux.

Boisson de quinoa et d’avoine

Comme pour d’autres boissons végétales, les boissons de quinoa et d’avoine, même si elles sont enrichies, contiennent très peu de protéines. Il s’agit de boissons qui contiennent principalement de l’eau, et elles ne peuvent donc pas remplacer le lait. Par contre, elles peuvent ajouter de la variété à votre menu.

Boisson de chanvre

Un peu moins répandues que les autres, les boissons de chanvre ont fait leur apparition depuis quelque temps sur les tablettes des épiceries. Pauvres en protéines et en glucides, elles contiennent toutefois de bons gras, soit les gras polyinsaturés d’origine végétale. Par contre, même si la plupart sont enrichies en calcium et en vitamine D, elles ne peuvent pas remplacer le lait, car leur teneur en protéines est trop faible.

Boisson de lin

À la teneur en oméga-3 impressionnante, la boisson de lin peut être une solution de rechange pour les gens qui souhaitent consommer des oméga-3, mais qui n’aiment pas beaucoup le poisson. Par contre, comme la boisson de chanvre, même si elle est enrichie en calcium et en vitamine D, elle ne peut pas remplacer le lait, car sa teneur en protéines est très faible. Lorsque vous choisissez des boissons végétales, assurez-vous que la mention « enrichi » figure sur l’emballage, car cela signifie que du calcium, de la vitamine D et de la vitamine B12 ont été ajoutés à la boisson. Finalement, avant de l’utiliser, agiter bien le contenant, sinon le calcium restera collé aux parois et il ne se retrouvera pas dans votre verre! Nous n’avons toujours pas trouvé la fontaine de jouvence, mais nous en savons de plus en plus sur la santé et nous savons que l’adoption de saines habitudes de vie est un élément clé pour être en santé. Avoir un cœur en santé est une bonne base! Plusieurs facteurs influencent la santé cardiovasculaire. Certains sont héréditaires ou incontrôlables comme les antécédents familiaux, l’âge et le sexe. D’autres sont, avec une bonne dose de volonté, contrôlables en adoptant un mode de vie sain. Celui-ci peut se traduire par des choix alimentaires pour éviter l’embonpoint, l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle ainsi que  par le contrôle de la consommation d’alcool.

Concentrons-nous sur le cholestérol.

D’entrée de jeu, il faut comprendre que notre corps produit 80 % du cholestérol qui circule dans notre sang. Un petit calcul rapide et nous réalisons que nous contrôlons seulement 20 % du cholestérol sanguin. Aussi, il faut savoir que le cholestérol alimentaire n’est pas l’ennemi numéro un du taux de cholestérol sanguin, car il n’aurait pas ou très peu d’incidence sur ce dernier. Les gras saturés et les gras trans seraient plus néfastes à ce niveau. Pour certains, l’hérédité joue un très grand rôle dans le taux de cholestérol sanguin, et ce, même si leur alimentation est faible en gras saturés et trans. C’est une excellente raison de se concentrer sur le positif! Voici non pas une liste d’aliments à éviter, mais un palmarès des aliments à inclure dans votre alimentation.

Les mots-clés : oméga-3, protéines végétales et fibres!

Savourez les poissons pour leur teneur en oméga-3, mais surtout pour leur goût! Choisissez du saumon, de la truite, du thon ou encore du maquereau. Dégustez-les en papillote sur le barbecue ou au four avec des herbes fraîches, dont l’aneth, un classique, quelques tranches de citron et un filet d’huile. Cuisinez une panure maison à base de céréales de maïs et d’épices comme le paprika, le romarin et la poudre de chili. Les poissons sont aussi succulents froids, en salade-repas. Le mot « salade-repas » vous fait saliver? Ne vous retenez pas! Une salade-repas est un excellent choix! D’autant plus que vous pouvez y mettre des aliments vedettes. Comme une vinaigrette à base d’huile d’olive ou encore un mélange d’huiles d’olive et de canola. Aromatisez-la comme bon vous semble : choisissez un bon vinaigre, une touche de moutarde de Dijon, un ingrédient sucré comme du sirop d’érable ou du miel et des herbes fraîches au goût. Comblez votre portion de protéines par des légumineuses ou des noix et variez-les, il y a tant de diversité. Le soya, un incontournable! Très polyvalent, il se mange et se boit et on peut l’incorporer à une foule de boissons et de plats. Les fèves d’edamame, ce avec quoi les produits de soya sont faits, font d’excellents légumes d’accompagnement tout en vous fournissant une bonne dose de protéines! Vous les trouverez dans le rayon des légumes surgelés. Les formes les plus connues sont le tofu (ferme, soyeux et à dessert), les boissons de soya et tous les autres produits dérivés. Pour en découvrir plus sur les produits de soya, consultez notre blogue! Si vous avez déjà lu un peu sur le cholestérol, vous avez sûrement déjà vu les mots « stérols végétaux ». Bonne nouvelle, ils sont naturellement présents dans plusieurs aliments tels les noix, les graines, les produits céréaliers, les fruits, les légumes et les huiles de tournesol, de canola et de soya. Les stérols végétaux bloqueraient l’absorption du cholestérol dans la circulation sanguine. Celui-ci serait alors éliminé, ce qui diminuerait les taux de cholestérol. Attention, il ne suffit pas seulement de consommer des stérols pour avoir un cœur en santé, il faut que les stérols soient inclus dans une alimentation équilibrée.

« Fais de ton alimentation ta première médecine » – Hippocrate

Vous remarquerez que pour beaucoup de maladies chroniques, les conseils de base sont souvent très semblables… Un hasard? Sûrement pas! Beaucoup de recherches se font dans beaucoup de domaines de la santé. La science est toujours en évolution tout comme nos connaissances s’élargissent. Or, nous ne sommes toujours pas en mesure de comprendre tout ce qui se passe dans les aliments. Il existe une synergie entre les éléments qui sont encore inconnus. Ainsi, l’important c’est d’avoir une alimentation variée et équilibrée qui inclut le moins d’aliments transformés possibles et des aliments de tous les groupes alimentaires; des fruits et légumes variés, des protéines de sources animales, marines et végétales, des produits laitiers ainsi que des produits céréaliers à grains entiers. Tofu, tempeh, miso : qu’est-ce que ces aliments ont en commun? Ils sont tous faits à partir de la fève de soya. Le soya fait partie de la grande famille des légumineuses comme les pois chiches et les lentilles. Le soya et ses produits dérivés sont tellement variés qu’ils sont très faciles à introduire dans notre assiette. Faisons un petit tour d’horizon des différents produits de soya.

Les boissons de soya enrichies

La boisson de soya est obtenue par trempage des fèves de soya qui sont ensuite broyées. Ce mélange est chauffé puis filtré afin d’en recueillir le liquide. Les fèves de soya cuites sont pressées jusqu’à l’extraction d’un liquide ayant l’aspect crémeux du lait. Il est important de lire l’emballage afin de s’assurer que la boisson de soya est enrichie. Ses valeurs nutritives sont ainsi très comparables à celle du lait autant au niveau des protéines que des vitamines et minéraux. Choisissez la version nature qui contient beaucoup moins de sucres que les versions aromatisées. Les boissons de soya peuvent facilement substituer le lait dans vos plats préférés, les potages, les céréales et les smoothies.

Le tofu  

Fermes, soyeux, aromatisés : une multitude de variétés s’offrent à vous. Sans l’ombre d’un doute, l’une des plus grandes qualités du tofu est sa versatilité! Il a la capacité de prendre toutes sortes d’apparences, de textures et de saveurs. Le tofu est un substitut économique et écologique à la viande. Voici donc deux bonnes raisons de l’ajouter à nos assiettes. Pour en découvrir davantage sur le tofu, consultez notre blogue dédié exclusivement à cet aliment polyvalent!

Edamame

Edamame est le nom japonais pour désigner les fèves de soya consommées sous forme fraîche. Elles font partie des légumineuses qui contiennent le plus de protéines sans oublier qu’elles sont une bonne source de fer. Disponibles au rayon des surgelés, vous pouvez les retrouver en cosse ou écossées. Elles se préparent comme les légumes congelés. Il faut les cuire à la vapeur ou les faire bouillir avant de les déguster. Les edamames ont un goût légèrement sucré qui rappelle le pois vert. En cosse, elles sont délicieuses servies à l’apéro. Vous n’avez qu’à les cuire dans l’eau bouillante quelques minutes, les égoutter puis les assaisonner avec vos épices préférées. Lorsqu’elles sont écossées, elles peuvent servir à faire une trempette ou elles s’ajoutent simplement à une salade ou une soupe. Pour de l’inspiration, voici une recette de trempette à l’avocat et aux edamames.

Miso

Le miso fait partie de la grande famille des aliments fermentés qui sont de plus en plus populaires. Il est fait à partir d’une pâte de fèves de soya à laquelle on ajoute une céréale, du sel et un champignon qui fera la fermentation. Il est idéal pour cuisiner des vinaigrettes et des bouillons, et il suffit d’une petite quantité pour ajouter une tonne de saveurs. Ajoutez-le à l’eau de cuisson du riz et vous obtiendrez un riz savoureux. Le miso est très salé, alors lorsque vous l’utilisez, n’ajoutez pas ou très peu de sel à vos recettes.

Tempeh

Comme le miso, le tempeh est un aliment fermenté. Le tempeh est un produit à base de fèves de soya auquel on ajoute un champignon pour produire la fermentation. Contrairement au tofu, sa texture n’est pas lisse (on peut distinguer les fèves de soya à l’intérieur) et son goût est également plus prononcé. Il est délicieux coupé en dés, poêlé et ajouté à un sauté asiatique. Si vous souhaitez en découvrir davantage sur les aliments fermentés, consultez notre article qui fait le tour de cette catégorie d’aliments qui ont la cote.

Le quinoa ne cesse de gagner en popularité. Toutefois, cette plante venue d’Amérique du Sud est encore méconnue. Voici un petite tour d’horizon de cette pseudo-céréale. On qualifie le quinoa de pseudo-céréale, car il est le fruit d’une plante de la même famille que les épinards et les betteraves, contrairement au blé qui fait partie de la famille des graminées. Il est possible de trouver du quinoa blanc, rouge et noir. Un mélange des trois donne de la couleur et de la saveur à vos salades. Pourquoi cette nouvelle popularité? Plusieurs aspects expliquent ce phénomène. Tout d’abord, il ne contient pas de gluten, ce qui le rend très intéressant pour les gens qui ne peuvent en consommer. Côté nutritionnel, il est composé de protéines que l’on surnomme les protéines complètes, c’est-à-dire que les protéines qui le composent sont faites à partir de tous les acides aminés essentiels, ce qui est rare dans le monde végétal. De plus, le quinoa est une source de fer et de fibres. Sans oublier que l’industrie alimentaire aime bien se trouver de nouvelles vedettes : le quinoa n’en fait pas exception.

En cuisine

Avant de le cuisinier, le quinoa ne demande qu’à être rincé. Certains quinoas n’ont pas été débarrassés de leur enveloppe protectrice, la saponine, ce qui leur donne un goût amer. Le rinçage permettra de retirer cette enveloppe et, par le fait même, d’éliminer le goût amer. Pour la cuisson, vous pouvez le préparer comme des pâtes, c’est-à-dire le faire bouillir dans une grande quantité d’eau pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que le germe commence à apparaître, puis vous l’égoutter. Vous pouvez également le faire cuire dans deux portions d’eau pour une portion de quinoa. Pour faire ressortir les arômes du quinoa, vous pouvez griller les grains à sec dans une poêle avant de les plonger dans l’eau. En plus des grains de couleur blanche, rouge ou noir, il est également possible de trouver sur le marché de la farine de quinoa ainsi que des flocons de quinoa qui peuvent facilement remplacer les flocons d’avoine. Le quinoa s’utilise au sein d’une multitude de recettes. D’abord, ses petits grains savoureux s’apprêtent bien dans les salades, aux côtés de légumes et de légumineuses. Il peut facilement remplacer le riz en accompagnement. Fait étonnant, on peut aussi préparer le quinoa comme un gruau, arrosé de lait chaud auquel on ajoute des aromates comme de la vanille ou de la cannelle. Voici quelques idées de recettes pour vous inspirer, soit une salade de quinoa et lentilles ainsi que des barres faites à partir de flocons de quinoa.

https://www.rachellebery.ca/fr/recettes/salade-fraicheur-au-quinoa-et-aux-lentilles/

https://www.rachellebery.ca/fr/recettes/barres-denergie-proteinees/

1) Pour les soirs pressés ou les grands festins, il faut toujours avoir une bonne base sous la main. En tout temps, soyez en mesure de satisfaire votre appétit avec des « aliments dépanneurs » nutritifs. Dans le garde-manger
  • Épices
  • Vinaigres et huiles végétales
  • Farine de blé entier, son de blé ou d’avoine et flocons d’avoine instantanés
  • Pâtes sèches, couscous de blé entier, riz brun, quinoa et boulgour
  • Légumineuses en conserve Thon et saumon en conserve (dans l’eau)
  • Fruits en conserve et compotes de fruits (dans de l’eau ou dans leur jus, sans sucre ajouté)
  • Fruits séchés (sans sucre ajouté)
  • Légumes et tomates en conserve (moins de 240 mg de sodium par portion de 125 ml)
Au congélateur
  • Filets de poisson et fruits de mer surgelés
  • Fruits et légumes surgelés
  • Noix variées surgelées
  • Diverses coupes de viandes maigres (portions individuelles)
Au réfrigérateur
  • Œufs
  • Lait
  • Yogourt grec nature
  • Condiments (moutardes, mayonnaises)
  • Fruits et légumes frais ayant une bonne capacité de conservation (carottes, pommes et autres)
  • Citron, lime et concombre
Ils donneront une saveur rafraîchissante à votre eau pour remplacer les jus et les boissons 2) Une fois lancé, mieux vaut doubler! Une solution gagnante pour rentabiliser votre temps passé à préparer le souper : cuisinez en double et offrez à toute la maisonnée un lunch maison le lendemain! Pour ceux et celles qui redoutent la monotonie, vous pouvez aussi surgeler les restes en portions individuelles, à consommer quand bon vous semble. Aussi, au retour de l’épicerie, nettoyez, parez et coupez les fruits et les légumes que vous consommerez rapidement. Ils seront ainsi tous beaux et tous prêts pour vos fringales inattendues ou pour les soirs où le temps pour la cuisine élaborée vous manque. Aucune perte! Si vous ne les mangez pas, ils vous feront d’excellentes réserves congelées. 3) Le secret : la planification!
  • Prenez un moment dans votre semaine pour planifier vos repas et faites votre liste d’épicerie et vos courses à l’avance (cela vous évitera de courir à l’épicerie en finissant de travailler). Vous pouvez même consulter la circulaire lors de votre planification : cela vous permettra de faire des économies.
  • La fin de semaine, vous pouvez même préparer certains repas ou alors faire votre mise en place comme couper vos légumes ou faire mariner votre viande. Vous gagnerez ainsi du temps les soirs de semaine.
4) Cuisinez et variez les aliments.
  • Variez vos fruits et légumes : ils ajouteront couleurs et variété à votre menu. Lorsque cela est possible, conservez leur pelure, car elle renferme des fibres, des vitamines et minéraux qu’on ne veut pas jeter à la poubelle.
  • Variez vos sources de protéines et consommez des substituts de viandes telles les légumineuses, des noix et des œufs.
  • Ajoutez de la variété en intégrant au moins deux fois par semaine des poissons ou des fruits de mer à votre menu.
5) Muffins et gâteaux? Cuisinez-les à la maison.
  • Vous pouvez facilement remplacer la moitié du volume des matières grasses (huile, beurre) par une purée de fruits. Par exemple, remplacez le beurre par une compote de pommes sans sucre, des bananes écrasées ou de la purée de citrouille.
  • Vous pouvez facilement réduire de moitié la teneur en sucre raffiné de vos recettes sans aucune substitution.
  • Dans toutes vos recettes, ajoutez à votre goût fruits séchés et noix. Vous pouvez également ajouter des fruits frais ou congelés en ne changeant rien ou en réduisant un peu les matières liquides (eau et lait).
  • Vous pouvez aussi remplacer la moitié des farines blanchies par de la farine de blé entier sans modifier le résultat final de la recette.
Finalement, gardez en tête deux principes incontournables de la saine alimentation :
  •  jouez la carte de la variété;
  •  les aliments les moins transformés seront vos meilleurs alliés.
Les trésors de la nature sont nombreux et nous commençons à peine à en découvrir les secrets. Certains aliments peuvent facilement s’intégrer à votre alimentation afin d’ajouter couleur et saveur. Voici un aperçu de certains aliments encore méconnus.

Lucuma

Fruit d’Amérique du Sud anciennement appelé « l’or des Incas », le lucuma ressemble à un avocat avec la chair d’une orange et son goût rappelle celui de la papaye et de la patate douce. Il est difficile de retrouver le fruit au Québec. Par contre, vous pouvez retrouver du lucuma déshydraté en poudre sur nos étalages. Le lucuma en poudre s’ajoute facilement aux gruaux, yogourts et smoothies. Il peut également remplacer les œufs dans une recette : 20 g de poudre équivalent à un œuf. Il agit également comme émulsifiant, c’est-à-dire qu’il permet de mélanger l’eau et l’huile ensemble. Il peut donc également remplacer les œufs dans une mayonnaise.

Pollen

Le pollen ne sert pas seulement à nous faire couler du nez pendant la saison des allergies, il peut également se mettre dans nos assiettes. Le pollen est en fait la semence mâle produite par les fleurs. Les abeilles récoltent ce pollen et le ramènent à la ruche, elles l’utiliseront ensuite pour produire du miel. Le pollen renferme des nutriments ainsi que des antioxydants. Les gens qui souffrent d’allergies saisonnières ou qui sont allergiques aux abeilles ou aux produits d’abeilles seraient toutefois à risque de faire une réaction allergique s’ils en consomment. Le pollen est également à éviter chez les femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi que chez les enfants et les personnes âgées.

Le mesquite

La poudre de mesquite provient des gousses des arbres du même nom qui sont séchées et mises en poudre. Il possède une saveur sucrée rappelant la noisette et le caramel. Il peut agir à titre d’édulcorant naturel et il peut donc remplacer le sucre dans votre café, votre smoothie, votre thé et même votre gruau. Fait intéressant : le bois de cet arbre est également utilisé comme charbon dans les barbecues et les fumoirs.

Spiruline

 Déjà consommée au 16e siècle par les Aztèques, la spiruline est une algue bleu-vert comestible. Vous pouvez la retrouver au rayon des suppléments alimentaires sous forme déshydratée, en poudre ou en gélules. La spiruline fournit 3 g de protéines par 5 g de spiruline en poudre. Elle s’ajoute facilement à des smoothies ou à votre mélange de crêpe et elle apportera protéines et couleur à vos recettes. Pour en apprendre davantage sur la spiruline, consulter notre article dédié exclusivement à cette algue. https://www.rachellebery.ca/la-spiruline/ La saison des tourtières et des gâteaux aux fruits est déjà terminée! Pour certains, la période des fêtes se termine avec un brin de nostalgie et pour d’autres, c’est enfin le retour au calme et à la routine. Après quelques semaines à enchaîner les soirées entre amis et les « partys » de famille, c’est le moment de retourner au travail ou à l’école. Qui dit retour, dit boîtes à lunch, épicerie, préparation de repas, etc. Voici nos meilleurs trucs pour vous simplifier le retour à la routine :
  • Planifier votre menu de la semaine avant votre visite à l’épicerie. De cette façon, vous éviterez les allers-retours multiples à l’épicerie en pleine semaine.
  • Attribuez des tâches à tous les membres de la famille.
  • Lorsque vous cuisinez un repas, faites la recette en double ou même en triple! Tant qu’à cuisiner et à salir de la vaisselle, arrangez-vous pour en avoir des restants que vous pourrez congeler ou consommer en lunchs.
  • Faites cuire une grosse portion de grains céréaliers en début de semaine : quinoa, orzo, orge, riz, etc. Vous pourrez en faire réchauffer comme accompagnement d’une pièce de viande ou en ajouter à une salade pour en faire un plat plus consistant.
  • Faites cuire des œufs cuits durs en début de semaine. Vous aurez de quoi faire des sandwichs de dernière minute ou ils pourront ajouter une bonne dose de protéines à une salade-repas improvisée.
  • Ayez toujours quelques sortes de pains au congélateur : pain tranché, bagel, tortillas. Vous ne vous ferez pas prendre le matin même, sans pain pour vos « toasts ». De plus, vous aurez toujours quelque chose sous la main pour faire un sandwich.
  • Lavez et précoupez vos fruits et légumes dès votre arrivée de l’épicerie. Ils seront beaucoup plus alléchants et plus rapides à consommer. Ils feront des collations parfaites.
  • De temps en temps, prenez quelques heures pour préparer des plats cuisinés à congeler. Ils vous sauveront la vie lors de journées où vous arrivez tard et que vous n’avez rien prévu.
  • Pensez à la mijoteuse! Vous aurez un repas tout prêt à votre retour.
  • N’hésitez pas à vous tourner vers des produits semi-préparés : carottes prérâpées, laitue prélavée, fruits coupés, viandes marinées, fromage prérâpé, poulet rôti, etc. Parfois, l’économie de temps que vous sauvez avec ces produits vaut vraiment les quelques dollars supplémentaires.
  • Ayez toujours quelques conserves de légumineuses dans votre garde-manger. Elles sont économiques et surtout très pratiques. Ajoutez-les à votre sauté « vide-frigo » ou à une soupe-repas.
Et vous, quels sont vos meilleurs trucs? L’équipe de nutritionnistes de Rachelle Béry

Vouloir se remettre en forme, c’est une chose. Y parvenir, c’en est une autre. Voici quelques trucs qui vous feront aller au-delà des bonnes intentions. Votre meilleure alliée? L’assiduité. Elle pourrait même vous amener à avoir besoin de faire de l’exercice.

  • Planifiez votre horaire de mise en forme.
    En plus de multiplier les occasions de bouger, inscrivez vos séances d’activité à votre agenda. Elles deviendront ainsi une priorité, voire une habitude.
  • Évitez de reporter vos séances au lendemain.
    Pas d’excuses : gardez en tête pourquoi vous souhaitez améliorer votre condition physique. L’investissement en vaut la peine!
  • Rendez vos séances d’exercice agréables.
    L’hiver, la marche  lors des journées ensoleillées, le patin à glace, les randonnées en raquette ou en ski de fond et même les glissades avec les enfants s’avèrent des activités physiques très plaisantes.
  • Un petit conseil pour vous, mesdames (et messieurs) : procurez-vous des vêtements d’exercice dans lesquels vous vous sentez à l’aise et écoutez de la musique entraînante. Vous verrez comme ça donne un joli coup de fouet à la motivation!
  • Pensez à votre forme physique à divers moments de la journée.
    Lisez l’histoire de personnes qui ont surmonté des obstacles importants pour atteindre leur objectif. Affichez sur votre frigo ou dans votre bureau des citations ou photos qui suscitent votre enthousiasme!
  • N’oubliez pas : le plaisir de s’entraîner s’accroît avec le temps. Persévérez! Non seulement vous obtiendrez des résultats, mais vous découvrirez le plaisir de vous garder en forme.

AVANT DE COMMENCER UN PROGRAMME D’ENTRAÎNEMENT

Prudence oblige, je vous invite à répondre aux questions ci-dessous. Si vous répondez par l’affirmative à l’une ou l’autre de ces questions, veuillez consulter un médecin avant de commencer tout entraînement. Questionnaire d’aptitude à l’activité physique (Q-AAP)

(Référence : Société canadienne de physiologie de l’exercice)

  • Votre médecin vous a-t-il déjà dit que vous souffrez d’un problème cardiaque et que vous ne devez participer qu’aux activités physiques prescrites et approuvées par un médecin?
  • Ressentez-vous une douleur à la poitrine lorsque vous faites de l’activité physique?
  • Au cours du dernier mois, avez-vous ressenti des douleurs à la poitrine lors de périodes autres que celles où vous participiez à une activité physique?
  • Éprouvez-vous des problèmes d’équilibre reliés à un étourdissement ou vous arrive-t-il de perdre connaissance?
  • Avez-vous des problèmes osseux ou articulaires qui pourraient s’aggraver par une modification de votre niveau de participation à une activité physique?
  • Des médicaments vous sont-ils actuellement prescrits pour contrôler votre tension artérielle ou un problème cardiaque (par exemple, des diurétiques)?
  • Connaissez-vous une autre raison pour laquelle vous ne devriez pas faire de l’activité physique?

Calculez aussi votre fréquence cardiaque.

Au repos, placez l’index et le majeur sur l’artère radiale ou carotidienne. Vous ressentirez une pulsation. À l’aide d’une montre, comptez le nombre de battements en 10 secondes.

Notez le résultat dans la formule suivante :

Nombre de battements/10 secondes_____ x 6 = ____ battements/minute Le cœur bat en moyenne 72 fois à la minute. Si votre pouls est plus rapide, la pratique régulière d’activité physique pourra aider votre cœur à se renforcer et à augmenter son efficacité!

LA MARCHE : ON PROGRESSE!

Vous avez retrouvé le goût de marcher? Lancez-vous un défi : alternez des blocs de marche rapide et de « promenade ».

Les 4 composantes d’un entraînement

La marche est certes un bon moyen de se remettre en forme, mais il est aussi possible de suivre un programme d’entraînement complet à la maison.

Voici les 4 éléments à intégrer à votre séance de mise en forme :

  1. Échauffement : 10 minutes
  2. Entraînement cardiovasculaire : environ 20 minutes
  3. Entraînement musculaire : environ 20 minutes
  4. Exercices de flexibilité et retour au calme : 10 minutes

Une séance ne devrait pas dépasser une heure. Idéalement, on doit bien récupérer avant de faire l’entraînement suivant. Pour débuter, une fréquence de trois fois par semaine est idéale!

1, 2, 3, c’est parti!

Sophie McGreevy

Entraîneure

À la conquête de l’érable

Qui dit mars, dit saison sucrée : la saison de l’érable. Vous aimez déguster le sirop d’érable sous toutes ses formes, mais connaissez-vous bien ce produit si délicieux?

Classification du sirop d’érable

Saviez-vous qu’il faut 40 L d’eau d’érable pour obtenir 1 L de sirop d’érable? Pour faire du sirop, il faut chauffer l’eau d’érable afin de faire évaporer l’eau et ainsi concentrer le sucre. La couleur et le goût du sirop d’érable varient au cours de la saison passant du pâle au foncé et d’un goût délicat à un goût prononcé. Depuis le 12 décembre 2014, une nouvelle classification du sirop d’érable a été établie. L’ancienne et la nouvelle classification utilisent la transmission de la lumière pour déterminer la catégorie à laquelle le sirop appartient. La nouveauté? Le goût entre maintenant en compte dans la catégorisation. Voici donc ce que vous pourrez maintenant retrouver sur les conserves de sirop :
  • Doré, goût délicat
  • Ambré, goût riche
  • Foncé, goût robuste
  • Très foncé, goût prononcé
La nouvelle classification permet de choisir le meilleur sirop selon vos goûts et l’utilisation que vous en ferez. Par exemple, pour cuisiner, il est préférable d’opter pour un sirop plus foncé, car il donnera davantage de goût à votre recette.

Les produits de l’érable

Qu’est-ce que le beurre d’érable, la tire et le sucre d’érable ont en commun? Ils sont tous faits à 100 % de sirop d’érable! Vous vous demandez peut-être comment du sirop d’érable peut avoir des textures aussi différentes à lui seul. Le secret demeure dans la température à laquelle il est chauffé. Beurre d’érable Malgré le nom de « beurre », le beurre d’érable ne contient aucun beurre. Il ne s’agit en fait que de sirop d’érable chauffé à 112 °C (234 °F), refroidi et ensuite fouetté au batteur électrique. Le respect des températures permet d’obtenir cette texture si onctueuse qui rappelle le beurre. Tire Si vous désirez transformer votre maison en cabane à sucre et faire votre tire, vous n’avez qu’à faire bouillir dans une casserole du sirop d’érable jusqu’à ce qu’un thermomètre à bonbon indique 114 °C (237 °F). Versez ensuite, à l’aide d’une cuillère en métal, le sirop sur un plat de neige bien tassée, puis dégustez! Sucre d’érable Pour obtenir du sucre d’érable, il faut amener le sirop a une température encore plus élevée, soit 124 °C (256 °F). Cela permet une évaporation de l’eau et une cristallisation du sucre. Vous pouvez également retrouver des flocons d’érable; ils sont idéals pour ajouter une touche de croquant à votre yogourt.

Meilleur pour la santé que le sucre?

Le sirop d’érable est un sucre qui n’a pas été raffiné, c’est pour cette raison qu’il contient plusieurs minéraux tels que le fer et le zinc. Attention toutefois! Il faudrait en consommer de grande quantité pour en tirer des bénéfices. Si vous optez pour le sirop d’érable, consommez-le plutôt pour son goût sublime que pour ses attributs nutritionnels.

Conservation

Si comme moi, au printemps, vous faites vos réserves de sirop d’érable pour l’année, il est préférable de placer vos conserves de sirop au congélateur pour garder toute la saveur.

En cuisine?

Savez-vous que vous pouvez remplacer le sucre d’une recette par du sirop d’érable? Le sucre et le sirop d’érable ont un goût tout aussi sucré, il est donc possible de les substituer en volume égal. La seule différence est la quantité de liquide qu’apporte le sirop d’érable par rapport au sucre. Il faut donc diminuer la quantité de liquide, le plus souvent de lait, de notre recette si nous substituons le sucre par le sirop. Voici un petit tableau pour vous aider à adapter vos recettes.
Volume de sucre Volume de sirop d’érable Quantité de liquide à retirer de la recette
250 ml (1 tasse) 250 ml (1 tasse) 60 ml (¼ tasse)
Vous pourriez également remplacer le sucre par le sucre d’érable sans diminuer la quantité de liquide de la recette. Par contre, le sucre d’érable est plus dispendieux, nous vous conseillons donc d’utiliser du sirop. Que cuisinerez-vous avec l’érable pour célébrer ce trésor de notre terroir?

Que l’on soit omnivore, flexitarien, végétarien ou végétalien, ou tout simplement passionné de «bouffe», essayer de nouveaux ingrédients est toujours enrichissant et excitant!

L’alimentation végétalienne est de plus en plus populaire et plusieurs nouveaux produits font leur apparition sur nos tablettes.

Voici un tour d’horizon des produits coups de cœur des nutritionnistes de Rachelle Béry, qui leur permettent d’inviter le monde végétal à leur table.

1. Le traditionnel bloc de tofu

Économique, polyvalent et pratique, le tofu figure sur la liste d’épicerie hebdomadaire. Il est pratique de toujours en avoir un (ou même 2!) dans son réfrigérateur. Notre préféré: le tofu fumé. Il est prêt à l’emploi, on l’utilise cru dans nos sandwichs ou nos salades, ou encore, on l’utilise pour remplacer le bacon, les lardons ou le Gouda fumé dans certaines recettes «végétalisées».

2. La levure alimentaire

C’est l’ingrédient tout indiqué pour donner un goût fromagé à vos recettes. On l’utilise dans nos houmus, vinaigrettes, sauces crémeuses traditionnellement fromagées ou encore, on la saupoudre sur le maïs soufflé et les pâtes. On y retrouve 2 g de protéines pour 5 g (soit 15 ml ou 1 c. à soupe) et elle est une excellente source de vitamine B12, une vitamine exclusivement présente dans le règne animal ou dans les produits enrichis. Le produit doit donc en être enrichi; vérifiez la liste des ingrédients et non le tableau de valeur nutritive. La vitamine B12 peut y apparaître sous le terme «cyanocobalamine».

3. Les beurres de noix de toutes sortes!

Le beurre d’arachides, c’est bon, mais pourquoi s’y restreindre? Le monde des oléagineux nous offre une foule de possibilités: beurre d’amandes, beurre de graines de citrouille, beurre de noix de cajou, etc. Chaque variété offre sa palette de saveurs distinctives et son profil nutritionnel bien à elle. On adore le tahini (beurre de graines de sésame) qu’on ajoute aux vinaigrettes, aux sauces à burgers ou aux sandwichs, ainsi qu’aux légumes grillés avec une petite touche de sauce soya.

4. Le fruit du jacquier (ou jackfruit)

Ce fruit vient carrément faire compétition au porc effiloché! Il n’est pas comparable à la viande pour son apport en protéines, mais il peut être une belle solution de remplacement pour reproduire la texture de la viande effilochée dans certaines recettes. Quoique rare, le fruit entier est en vente dans certaines épiceries asiatiques, mais le décortiquer et l’apprêter peut être laborieux. On vous conseille donc de vous le procurer en saumure chez Rachelle Béry, nature ou assaisonné.

5. Le tempeh

Le tempeh gagne à avoir sa place dans nos assiettes! Il s’utilise comme le tofu ferme, mais il se distingue de celui-ci par sa grande biodisponibilité en plusieurs éléments nutritifs et par son apport en fibres. On peut, entre autres, le faire revenir à la poêle et l’ajouter aux sautés de légumes, mais il est particulièrement bon mariné et grillé, puis ajouté aux burgers végé!

6. Les lentilles du Puy

Ces petites billes brunes encore méconnues sont délicieuses et sous-utilisées par rapport aux autres légumineuses.

7. Les fauxmages

Qu’ils soient à base de tofu, de noix de cajou, d’amandes, de lait de soya, il existe une panoplie de produits ingénieux pour remplacer le fromage traditionnel. On retrouve une large gamme de fauxmages sur le marché: en meule, en buchette, en tartinade, assaisonné, dur, crémeux, en tranches, râpé, à gratiner, etc. On a un coup de cœur pour la marque Zengarry, qui propose des fauxmages à base de noix de cajou tout simplement délicieux!

8. Les graines de lin

Pas étonnant que les graines de lin se retrouvent sur notre liste d’ingrédients coups de cœur: elles ont tout pour elles! Riches en fibres et en oméga-3 d’origine végétale, elles doivent être moulues pour qu’on puisse en assimiler les nutriments. Elles remplacent l’effet liant des œufs dans les recettes végétaliennes (15 ml [1 c. soupe] de graines moulues + 45 ml [3 c. soupe] d’eau = 1 œuf). D’un point de vue nutritionnel, la graine de lin ressemble beaucoup à la graine de chia. Par contre, la graine de lin est cultivée localement!

9. Les «fausses saucisses» Gusta et Field Roast

Celles-ci sont particulièrement intéressantes pour leur côté pratique et leur liste d’ingrédients épurée. Ces produits peuvent aussi être utiles pour les personnes qui transitent tranquillement vers une alimentation végétalienne.

10. La boisson de soya enrichie

Plus particulièrement en version nature non sucrée. La boisson de soya enrichie contient généralement la même quantité de protéines, de calcium et de vitamine D que le lait de vache. Elle offre donc une option qui se compare au lait traditionnel.

En espérant que cette liste vous donnera envie d’intégrer davantage le monde végétal à votre table!

– L’équipe de nutritionnistes de Rachelle Béry