Imaginez-vous vous réveiller un matin avec une gorge irritée et un nez bouché. À midi, votre tête semble prise dans un étau, et le soir venu, vous toussez sans arrêt. Nous sommes tous passés par là … pris dans l’emprise d’une infection mineure qui perturbe notre quotidien. Bien que ces maux communs comme la bronchite, la sinusite et l’otite puissent être un véritable supplice, comprendre leur nature et explorer des remèdes naturels peut faire une différence significative. Le médecin Claude Bernard a souligné l’importance du terrain en affirmant : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout. » Pour soutenir ce terrain, en particulier les défenses immunitaires endogènes, les plantes peuvent vous aider à renforcer votre protection.
L’Échinacée (Echinacea angustifolia or E. purpurea) est une plante qui a la capacité de renforcer notre système immunitaire. En capsules ou en teinture-mère, ce produit permet de lutter contre les infections diverses et agit comme un antibactérien naturel. Les composés de cette plante, comme l’acide cichorique, les échinacosides, les alkylamides et les polysaccharides, stimulent l’activité immunitaire de certains globules blancs chargés de détruire et de digérer les micro-organismes infectieux pour qu’ils combattent l’infection plus efficacement. Son action immunostimulante le place donc en première position des remèdes à prendre en automne pour maximiser sa vitalité.
Un autre antimicrobien très efficace provenant du monde végétal est l’extrait de pépin de pamplemousse (EPP). Il est particulièrement utile en cas d’infections de la sphère ORL, les affections bronchiques, ainsi que les infections intestinales et vaginales. Riches en flavonoïdes et en vitamine C notamment, ils possèdent des propriétés immunostimulantes et antioxydantes et peuvent être utilisés pour soutenir le système immunitaire. Vous le retrouverez en capsules pour une action interne à large spectre ou en gouttes pour une action plutôt locale, par exemple, en gargarisme pour un mal de gorge.
Grâce à son large spectre d’action, l’ail se positionne comme un généraliste anti-infectieux. La plante et son composé actif, l’allicine, ont démontré des effets inhibiteurs sur des bactéries variées telles que Salmonella enteritidis et Escherichia coli (responsables de gastro-entérites et infections urinaires), pour n’en nommer que quelques-unes. Cependant, le pouvoir antibactérien de l’ail diminue avec le temps de stockage et la cuisson. Il est donc préférable de le consommer cru, frais et broyé. À défaut d’en avoir sous la main, il existe plusieurs suppléments efficaces d’ail. En prévention, l’ail stimule également la multiplication des macrophages et des lymphocytes.
Si toutefois une bronchite s’était installée, les boissons chaudes sont à consommer sans modération, et en particulier les infusions et décoctions à base de plantes avec un tropisme pour les voies respiratoires et l’inflammation comme le sureau (Sambucus nigra) et le sirop de plantain (Plantago major).
En cas de sinusite, pensez principalement à faire une vaporisation nasale au sérum physiologique et bain vapeur facial avec quelques gouttes d’huiles essentielles d’eucalyptus (Eucalyptus globulus) ou de niaouli (Melaleuca viridiflora).
Si vous avez une otite, on pourrait aussi penser à appliquer un cataplasme d’oignon directement sur l’oreille endolorie ou masser le pourtour de l’oreille avec une huile essentielle d’Eucalyptus radié (Eucalyptus radiata), de Ravintsara (Cinnamomum camphora), ou encore de Camomille allemande (Matricaria chamomilla), préalablement diluée dans une huile végétale. N’introduisez jamais d’huiles essentielles à l’intérieur de l’oreille.
Bien que certaines infections mineures puissent parfois sembler inévitables, vous pouvez renforcer votre immunité et diminuer leur fréquence en adoptant une approche holistique. Celle-ci combine des habitudes de vie saines, des mesures préventives pour stimuler votre vitalité et l’utilisation de remèdes naturels.
Jade Marcoux, Naturopathe diplômée de l’ÉESNQ
Ecole d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec
Les informations sanitaires et médicales publiées dans cet article ou liées à celui-ci sont les opinions de l’auteur uniquement, et ne doivent pas être utilisées pour le diagnostic ou le traitement d’une maladie ou d’un trouble de la santé. Les lecteurs doivent faire preuve de discernement. Il leur appartient de vérifier de manière indépendante les informations fournies dans l’article. Le contenu de l’article est destiné à des fins de discussion et à titre informatif seulement, et ne doit en aucun cas se substituer à une consultation médicale. Votre professionnel de la santé est le seul à pouvoir évaluer au mieux votre état de santé et à vous conseiller après une consultation complète. Aucune responsabilité ne sera acceptée par Rachelle-Béry pour les informations affichées ou liées à l’article, ainsi qu’à leur utilisation ou leur mauvais usage.
Sources et références :
Références:
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Les séances quotidiennes ou régulières de 30 minutes de marche au grand air contribuent au maintien d’une bonne santé physique et mentale. Cette activité, qu’on peut pratiquer à tout âge, est accessible à tous et ses bienfaits sont multiples. En voici 8.
1. On améliore notre cardio
Marcher est bon pour le cœur et réduit le risque de maladie cardiaque. Sa pratique régulière améliore la circulation sanguine et favorise une bonne santé cardio-vasculaire et respiratoire.
2. On renforce nos muscles
La marche renforce la musculature des jambes, celle de la ceinture abdominale et du tronc. Le tonus est amélioré, l’équilibre aussi. Intégrer cette activité à notre routine aide à maintenir la souplesse de nos articulations et améliore notre posture.
3. On dépense de l’énergie
Qu’on se déplace à un rythme rapide ou à une cadence plus modérée, la dépense énergétique est au rendez-vous. Les marches matinales facilitent le contrôle de l’appétit pour le reste de la journée.
4. On est moins stressé et de meilleure humeur
L’exercice physique en plein air est efficace pour oxygéner le cerveau et pour réduire le stress et les symptômes d’anxiété. La sécrétion d’endorphines (hormones du bonheur) augmente chez les personnes qui marchent de façon régulière.
5. On renforce notre système immunitaire
Les marches quotidiennes contribuent au renforcement du système immunitaire et nous protègent contre les infections saisonnières. Les personnes sédentaires sont plus à risque d’être malades et leur récupération est moins rapide que chez les marcheurs et marcheuses.
6. On dort mieux
La pratique régulière de la marche en plein air est bénéfique pour le sommeil. L’exercice physique, particulièrement celui qu’on accomplit tôt le matin, en améliore la qualité.
7. On stimule notre créativité
Marcher augmente la créativité et améliore la productivité. Sortir prendre une marche est donc une option à envisager avant de prendre une décision qui mérite réflexion.
8. On renforce nos os et articulations
L’impact de la marche sur nos os et articulations est faible. Être actif aide à renforcer nos os, ce qui réduit le risque de blessures, ceux-ci étant plus solides. De même, sortir régulièrement favorise la production de vitamine D, la peau étant exposée à la lumière du soleil. Le processus d’ostéoporose est ralenti.
Les effets calmants de la vapeur d’eau sont connus depuis longtemps. Ce gaz issu de l’évaporation de l’eau réunit chaleur et humidité, toutes deux bénéfiques pour le corps et l’esprit. Voici 5 bienfaits liés à son utilisation ainsi que des conseils pour profiter de bains vapeur à la maison.
Sur le plan de la santé physique et mentale, la vapeur contribue à:
1- Détendre les muscles tendus et soulager les douleurs musculaires. Pour s’offrir un bain détente à la maison, on remplit la baignoire avec de l’eau suffisamment chaude pour qu’elle produise de la vapeur. La durée d’une séance de bain vapeur ne devrait pas dépasser 30 minutes.
2- Réduire le stress et l’anxiété. La vapeur générée dans les bains de vapeur, aussi appelés hammams, favorise la détente mentale. Profiter d’un environnement de vapeur, c’est s’offrir un moment de relaxation et d’apaisement pour l’humeur et l’esprit. On peut bonifier l’expérience en ajoutant des huiles essentielles ou des sels de bain à l’eau.
3- Améliorer la circulation sanguine. La chaleur de la vapeur dilate les vaisseaux sanguins permettant au sang de circuler plus facilement tout en réduisant la pression artérielle. Une meilleure circulation sanguine améliore l’oxygénation des tissus, ce qui favorise la guérison des blessures et la régénération des tissus.
4- Décongestionner les voies respiratoires. La vapeur chaude les humidifie, ce qui soulage la congestion nasale et la toux. À la maison, on verse de l’eau amenée à ébullition dans un bol résistant à la chaleur au-dessus duquel on incline la tête pour inhaler la vapeur qui se dégage.
5- Améliorer l’apparence de la peau. L’humidité adoucit et assouplit la peau et la garde hydratée. Pour une routine beauté à la maison, on place le visage au-dessus d’un bol d’eau chaude en ajustant la distance afin que l’expérience soit confortable et ne pose aucun risque de brûlures. On utilise une serviette pour se couvrir la tête et concentrer la vapeur chaude.
Bon à savoir
On suggère de boire beaucoup d’eau avant et après une séance de bain vapeur. Les personnes souffrant de troubles cardiorespiratoires devraient s’informer auprès de leur médecin avant d’utiliser la vapeur.
Les genoux jouent un rôle essentiel dans notre mobilité quotidienne, mais ils sont souvent négligés jusqu’à ce qu’ils commencent à causer des douleurs. L’inconfort articulaire et l’inflammation du genou peuvent limiter nos activités et diminuer notre qualité de vie. Il existe un éventail d’approches pour promouvoir le bien-être articulaire et soulager l’inflammation.
Concernant certaines substances ou plantes, il y en a plusieurs qui sont reconnues soit à travers des études, soit de manière empirique.
Voici les majeurs :
La glucosamine et la chondroïtine sont des substances présentes naturellement dans le cartilage, et leur supplémentation peut aider à maintenir l’intégrité du cartilage articulaire. Les études démontrent d’ailleurs que la combinaison des deux molécules tend à avoir un effet synergique plus important sur la douleur que si pris séparément.
Le curcuma, avec son composé actif, la curcumine, est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires puissantes. L’extrait de curcuma longa est d’ailleurs bénéfique pour le soulagement de la douleur et l’amélioration fonctionnelle chez les patients souffrant d’arthrose symptomatique du genou. Vérifiez que votre complément contient bien du poivre noir, tout en le prenant en mangeant pour une meilleure absorption.
L’extrait de Boswellia, est dérivé de l’arbre Boswellia serrata et est utilisé depuis des siècles dans la médecine ayurvédique pour ses propriétés anti-inflammatoires. Il peut être bénéfique pour réduire l’inflammation et soulager les douleurs articulaires, y compris celles associées à l’arthrite du genou.
Le collagène est une protéine structurelle importante présente dans les articulations, les os et la peau. Les suppléments de collagène sont souvent utilisés pour soutenir la santé articulaire et améliorer la mobilité. Ils peuvent aider à renforcer les structures articulaires et à réduire les douleurs associées à l’arthrose. Le collagène contient plusieurs types de protéines, qui par leur combinaison forment différents types de collagènes. Privilégiez un collagène contenant au moins le type I pour un soutien des tendons, des ligaments ainsi que des os; mais aussi le type II pour la bonne santé du cartilage articulaire.
Prendre soin de ses genoux nécessite toujours une approche complète. En combinant une alimentation à tendance anti-inflammatoire, une activité physique adaptée, une supplémentation au besoin et des approches manuelles, vous pouvez favoriser la santé de vos genoux de manière naturelle. Cependant, il est toujours recommandé de consulter un naturopathe pour obtenir des conseils personnalisés en fonction de votre situation spécifique. En prenant des mesures préventives et en adoptant un mode de vie sain, vous pouvez maintenir des genoux forts et flexibles tout au long de votre vie.
Delphine Kubica, Naturopathe diplômée de l’ÉESNQ
Ecole d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec
Les informations sanitaires et médicales publiées dans cet article ou liées à celui-ci sont les opinions de l’auteur uniquement, et ne doivent pas être utilisées pour le diagnostic ou le traitement d’une maladie ou d’un trouble de la santé. Les lecteurs doivent faire preuve de discernement. Il leur appartient de vérifier de manière indépendante les informations fournies dans l’article. Le contenu de l’article est destiné à des fins de discussion et à titre informatif seulement, et ne doit en aucun cas se substituer à une consultation médicale. Votre professionnel de la santé est le seul à pouvoir évaluer au mieux votre état de santé et à vous conseiller après une consultation complète. Aucune responsabilité ne sera acceptée par Rachelle-Béry pour les informations affichées ou liées à l’article, ainsi qu’à leur utilisation ou leur mauvais usage.
Sources et références :
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Les oméga-3 sont des acides gras essentiels qui jouent un rôle crucial dans la santé humaine. Leur consommation régulière est associée à de nombreux bienfaits, tels que la réduction de l’inflammation, le soutien de la santé cardiovasculaire et le maintien d’une fonction cérébrale optimale. Alors que les oméga-3 peuvent être obtenus à partir d’aliments comme le poisson gras, les graines de lin et les noix, il est reconnu que nos régimes alimentaires occidentaux sont déficients en acides gras oméga-3 et contiennent des quantités excessives d’acides gras oméga-6. De nombreuses personnes optent d’ailleurs pour des suppléments afin d’atteindre leurs besoins en acides oméga-3. Cependant, avec tant d’options disponibles sur le marché, choisir le bon supplément d’oméga-3 peut être déroutant. Voici quelques conseils pour s’y retrouver et choisir un supplément d’oméga-3 de haute qualité qui répond à vos besoins individuels.
Type d’acides gras Oméga-3
Le premier aspect à considérer est le type d’acides gras oméga-3 présents dans le supplément. Les deux principaux acides gras oméga-3 sont l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Il existe également l’acide alpha-linolénique (ALA), qui est un acide gras à chaîne courte devant être converti en EPA et DHA dans le corps. Cependant, cette conversion n’est pas très efficace chez certaines personnes. C’est pourquoi on trouvera plus facilement des suppléments en EPA et DHA, apportant ainsi une meilleure biodisponibilité.
Source d’acides gras Oméga-3
Les acides oméga-3 peuvent être dérivés de différentes sources animales (EPA/DHA) comme végétales (ALA). Les huiles de poissons, krill (crustacés), algues sont les plus répandues en supplémentation.
On trouve également de nombreuses huiles végétales alimentaires comme l’huile de lin, de noix de Grenoble, de chanvre ou encore de cameline. Les acides oméga-3 se dégradent rapidement, et donc ces huiles rancissent vite. Il vaut donc mieux les acheter en petit flacon et la conserver au réfrigérateur. Il est également recommandé aussi de choisir des huiles vierges, pressées à froid et d’origine biologique si possible. Comme beaucoup d’huiles riches en acides gras essentiels, il ne faut pas les chauffer, mais plutôt la consommer crue pour assaisonner des salades ou dans un smoothie pour en augmenter les apports nutritionnels. Seul l’huile de cameline offre une plus grande résistance au rancissement oxydatif, et lui confère une meilleure stabilité si chauffée (point de fumée à 475 degrés F). Elle est donc une bonne option à considérer pour cuisiner. Choisissez une source qui correspond à vos préférences alimentaires, que vous suiviez un régime omnivore, végétarien ou végétalien.
Concentration des suppléments en Oméga-3
Vérifiez la concentration en oméga-3 indiquée sur l’étiquette du produit. Il est important de connaître la quantité d’EPA et de DHA par portion pour déterminer l’efficacité du supplément. L’EPA a des effets positifs sur les maladies coronariennes, les triglycérides élevés, l’hypertension artérielle et l’inflammation. Le DHA, lui, joue un rôle crucial pour le maintien d’une fonction cérébrale saine chez l’adulte. Ils sont également reconnus essentiels pour la croissance, le développement du système nerveux central, et le fonctionnement visuel des nourrissons pendant la grossesse et les six premiers mois de leur vie. Le DHA se trouve dans le lait maternel et est ajouté à certaines préparations pour nourrissons.
Assurez-vous donc que le supplément que vous choisissez contient une combinaison appropriée d’EPA et de DHA pour répondre à vos besoins individuels.
Forme de suppléments
Les suppléments d’acides oméga-3 sont disponibles sous forme de capsules molles ou en liquide. Choisissez une forme qui vous convient le mieux en fonction de vos préférences personnelles et de votre facilité à avaler le produit. Enfin, une bonne conservation au frais et à l’abri de la lumière permettra de garder vos suppléments dans les meilleures conditions.
Certification et réputation de la marque
Optez pour des marques réputées et certifiées qui respectent des normes de qualité élevées. Recherchez des certifications telles que les bonnes pratiques de fabrication (BPF) et les labels de pureté tiers, tels que l’IFOS (International Fish Oil Standards) pour les suppléments d’huile de poisson.
Choisir le bon supplément d’oméga-3 nécessite de prendre en compte plusieurs facteurs, comme le type d’acides gras, la source du supplément, sa concentration, sa forme, la réputation de la marque et les considérations diététiques et médicales qui pourraient s’appliquer. En suivant ces conseils, vous pouvez trouver un supplément d’oméga-3 de haute qualité qui contribuera à soutenir votre santé globale.
Delphine Kubica, Naturopathe diplômée de l’ÉESNQ
Ecole d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec
Les informations sanitaires et médicales publiées dans cet article ou liées à celui-ci sont les opinions de l’auteur uniquement, et ne doivent pas être utilisées pour le diagnostic ou le traitement d’une maladie ou d’un trouble de la santé. Les lecteurs doivent faire preuve de discernement. Il leur appartient de vérifier de manière indépendante les informations fournies dans l’article. Le contenu de l’article est destiné à des fins de discussion et à titre informatif seulement, et ne doit en aucun cas se substituer à une consultation médicale. Votre professionnel de la santé est le seul à pouvoir évaluer au mieux votre état de santé et à vous conseiller après une consultation complète. Aucune responsabilité ne sera acceptée par Rachelle-Béry pour les informations affichées ou liées à l’article, ainsi qu’à leur utilisation ou leur mauvais usage.
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https://certifications.nutrasource.ca/about/how-certifications-work/ifos
https://info.nutrasource.ca/ifos-certification-for-omega-3-products
Dans notre société moderne, où le stress et les écrans sont omniprésents, la qualité du sommeil est devenue une préoccupation majeure pour beaucoup. L’insomnie, ou le fait de ne pas pouvoir s’endormir ou de rester endormi, est même qualifié parfois de mal du siècle. L’altération du sommeil peut avoir un impact significatif sur la santé mentale comme physique. Heureusement, il existe des approches pour améliorer la qualité du sommeil. Intégrer quelques conseils ci-dessous pourrait contribuer à recouvrir un sommeil de qualité.
Adopter une routine de sommeil
UUne routine de sommeil cohérente est essentielle pour réguler votre horloge biologique. Essayez de vous coucher et de vous lever à la même heure tous les jours, même le week-end. Cette stabilité aide votre corps à anticiper le sommeil, favorisant un endormissement plus facile. Éviter aussi les siestes, même en cas de fatigue, qui fragmentent le sommeil nocturne.
Créer un environnement propice au sommeil
L’environnement dans lequel nous dormons peut avoir un impact significatif sur la qualité de notre sommeil. Assurez-vous que votre chambre à coucher est propice au repos en maintenant une température fraîche, en bloquant la lumière externe et en réduisant les bruits indésirables. Investissez dans un matelas confortable et des oreillers qui soutiennent correctement votre tête et votre cou.
Limiter l’exposition aux écrans avant le coucher
La lumière bleue émise par les écrans de nos appareils électroniques peut perturber la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Pour favoriser un endormissement naturel, limitez votre exposition aux écrans au moins une heure avant le coucher. Optez plutôt pour des activités relaxantes telles que la lecture, la méditation ou un bain chaud.
Faire de l’exercice régulièrement
L’exercice régulier peut améliorer la qualité du sommeil en favorisant la relaxation et en réduisant le stress. L’activité physique régulière peut aider à réduire le temps nécessaire pour s’endormir, ainsi qu’à améliorer la durée et la profondeur du sommeil. Cependant, évitez de faire de l’exercice a intensité haute juste avant le coucher, car cela peut augmenter votre niveau d’énergie et rendre l’endormissement plus difficile.
Surveiller son alimentation
Évitez les repas lourds et les stimulants comme la caféine et la nicotine quelques heures avant le coucher. L’alcool peut également perturber le sommeil en fragmentant les cycles de sommeil. Optez plutôt pour une collation légère si vous avez faim avant de dormir.
Supplémentation
Si les modifications d’habitudes de vie ne suffisent pas, il est possible de se tourner vers quelques compléments naturels pour améliorer la qualité du sommeil.
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Mélatonine : La mélatonine est une hormone naturelle sécrétée par la glande pinéale qui régule le cycle veille-sommeil. La supplémentation en mélatonine peut réduire le temps nécessaire pour s’endormir. Il existe aussi une forme a libération prolongée plus particulièrement indiquée pour les personnes qui n’ont pas de problème à s’endormir, mais se réveillent fréquemment en cours de la nuit ou ne parviennent pas à rester endormies jusqu’au matin. Pour toutes ces formes, il est généralement recommandé de prendre de la mélatonine environ 30 minutes à une heure avant le coucher.
5-HTP : Le 5-HTP (5-hydroxytryptophane) est un acide aminé produit naturellement par l’organisme à partir du tryptophane, un autre acide aminé. Le 5-HTP est un précurseur direct de la sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’humeur et du sommeil. Le 5-HTP peut favoriser un sommeil plus profond et réparateur, en étant pris le soir peu avant le coucher.
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GABA : La supplémentation en GABA (acide gamma-aminobutyrique) est devenue populaire pour ses effets calmants.
Le GABA agit comme un frein pour l’activité neuronale, favorisant la relaxation et la réduction de l’anxiété. Lorsque les niveaux de GABA sont équilibrés, cela peut faciliter la relaxation, l’endormissement et améliorer la qualité du sommeil en favorisant un état de détente.
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Plantes somnifères : Il existe de nombreuses plantes aux propriétés sédatives telles que la valériane, la scutellaire, la mélisse, la camomille, le houblon et l’avoine. Vous pouvez les trouver combinées dans des formules d’herboristerie, sous forme de teinture-mère (liquide) ou en capsules. Leur principal avantage réside dans leur efficacité et leur absence de risques de dépendance.
Il existe de nombreuses plantes aux propriétés sédatives telles que la valériane, la scutellaire, la mélisse, la camomille, le houblon et l’avoine. Vous pouvez les trouver combinées dans des formules d’herboristerie, sous forme de teinture-mère (liquide) ou en capsules. Leur principal avantage réside dans leur efficacité et leur absence de risques de dépendance.
Delphine Kubica, Naturopathe diplômée de l’ÉESNQ
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Sources et références :
1. The Relationship Between Lifestyle Regularity and Subjective Sleep Quality
Timothy H. Monk, Charles F. Reynolds III, Daniel J. Buysse, Jean M. DeGrazia & David J. Kupfer
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2. A Randomized, Double-Blind, Crossover Study to Investigate the Pharmacokinetics of Extended-Release Melatonin Compared to Immediate-Release Melatonin in Healthy Adults
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3. Standardized Extract of Valeriana officinalis Improves Overall Sleep Quality in Human Subjects with Sleep Complaints: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled, Clinical Study
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4. 5-Hydroxytryptophan (5-HTP): Natural Occurrence, Analysis, Biosynthesis, Biotechnology, Physiology and Toxicology
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5. Effects of Oral Gamma-Aminobutyric Acid (GABA) Administration on Stress and Sleep in Humans: A Systematic Review
Piril Hepsomali, John A. Groeger, Jun Nishihira and Andrew Scholey.
Frontiers in Neuroscience (2020)
6. The Role of Magnesium in Sleep Health: A Systematic Review of Available Literature
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Dans la section des produits de soins personnels, les antisudorifiques et les déodorants sont nombreux. Qu’est-ce qui les différencie? Qu’en est-il de la formulation et de l’applicateur à privilégier? Dans cet article, on répond à ces questions afin de vous aider à faire un choix éclairé.
Naturelle, la transpiration
Avant toute chose, il faut savoir que la transpiration est un mécanisme physiologique qui a pour fonction de réguler la température corporelle. Suer est donc un phénomène tout à fait naturel, voire nécessaire. Autre précision importante, la sueur en tant que telle est sans odeur. Ce sont plutôt les bactéries qui se trouvent sous les aisselles qui sont responsables des effluves désagréables.
Déodorant vs antisudorifique
Pour partir sur de bonnes bases, il est important de différencier les deux produits.
• Les déodorants neutralisent l’odeur corporelle. Ils contiennent des ingrédients antibactériens (l’alcool en est un) qui ralentissent la prolifération des bactéries susceptibles de causer les mauvaises odeurs. Ils renferment aussi des agents absorbants comme des fécules (de maïs, de riz) ou du talc, dont le rôle est d’absorber l’humidité.
Bon nombre de produits sont parfumés afin de masquer les odeurs liées à la transpiration. D’autres incorporent des hydratants pour apaiser les peaux sèches. Contrairement aux antisudorifiques, les déodorants ne sont pas conçus pour bloquer la production de sueur; l’aluminium est donc absent de leur liste d’ingrédients.
• Les antisudorifiques réduisent l’humidité grâce aux sels d’aluminium qu’ils contiennent. Cet ingrédient actif se dissout dans l’humidité formant un gel qui bouche de façon provisoire les pores de la peau et empêche les glandes sudoripares d’excréter la sueur. On évite la sensation de moiteur sous les aisselles et par conséquent les mauvaises odeurs. De même, l’alcool présent dans plusieurs produits apporte une dose de fraîcheur et accélère le séchage de l’ingrédient actif.
Les déodorants et antisudorifiques sont souvent offerts en un seul produit. Mais pour connaître le type de protection qui nous convient le mieux, il faut se poser la question à savoir si on souhaite contrer la sueur ou enrayer les odeurs.
Composition des produits
Il revient à chacun de trouver la formule qui lui convient le mieux en fonction de son type de peau, de la fragrance et de la sensation de fraîcheur recherchées.
• Peaux sensibles
On recommande aux personnes ayant la peau sensible de se tourner vers les produits hypoallergéniques, conçus sans alcool ni sels d’aluminium et qui ne contiennent aucun parabène ni parfum. En cas d’irritation, il faut cesser les applications; il est possible que le produit ne convienne pas à notre type de peau.
• Transpiration importante
Les antisudorifiques peuvent aider les personnes qui transpirent abondamment, mais pour celles qui sont atteintes d’hyperhidrose (terme médical employé pour parler de sudation excessive), une protection accrue est de mise. Les produits à base de chlorhydrate d’aluminium sont réputés plus efficaces. Des produits formulés cliniquement peuvent être prescrits, mais doivent être appliqués au coucher sur des aisselles propres pour gagner en efficacité.
La forme de l’applicateur
Les antisudorifiques, comme les déodorants, sont répartis en quatre catégories. On trouve ainsi des produits en aérosol, en bâton, à bille ou en crème.
• En aérosol
Pratiques à utiliser, ils ont l’avantage d’être secs à l’application et laissent la peau des aisselles exempte de résidus, pour une sensation de fraîcheur accrue.
• En bâton
Ils sont vendus sous forme solide et possèdent une grande surface d’application. Ces produits offrent une bonne protection et s’avèrent idéaux pour contrer la transpiration excessive.
• À bille
Faciles à utiliser, ils recouvrent la peau d’une fine couche de protection qui sèche rapidement et ne tache pas les vêtements.
• En crème
Ces produits sans alcool sont tout indiqués pour les peaux sensibles et peuvent être appliqués sur une peau nouvellement épilée.
Et l’emballage?
Il existe d’autres options que le plastique à usage unique pour les déodorants et les antisudorifiques. On peut se procurer des produits en bâton présentés dans des emballages en carton biodégradables ou on sélectionne des applicateurs avec recharge.
Aluminium: un mythe qui perdure
Parce qu’ils bloquent les pores et empêchent la peau de transpirer sous les aisselles, certains groupes allèguent que les sels d’aluminium présentent des risques pour la santé. Cet ingrédient est notamment pointé du doigt dans les cas de cancer du sein et de maladie d’Alzheimer. Sur le site de la Société canadienne du cancer, on précise qu’à ce stade-ci des recherches, il n’existe aucune preuve liant le cancer du sein à l’utilisation d’antisudorifiques à base de sels d’aluminium. La Société Alzheimer du Canada fait le même constat sur son site en écrivant qu’aucune preuve ne permet de faire le lien entre «l’exposition à l’aluminium et le développement de troubles cognitifs».
C’est l’été et, par temps de forte chaleur, la température peut devenir incommodante pour les enfants. Voici quelques astuces pour rendre ces périodes plus tolérables tout en prévenant la déshydratation et les coups de chaleur chez les tout-petits.
De l’eau en tout temps
L’eau est importante par temps de canicule, non seulement pour boire, mais aussi pour se rafraîchir. Quelques fois dans la journée, on suggère de faire prendre un bain d’eau tiède à son enfant, ou encore d’aller se tremper dans une petite piscine ou une pataugeoire. Un vaporisateur d’eau peut aussi être utilisé en plus de devenir un jeu.
En-cas rafraîchissant
En collation, des fruits et des légumes contenant beaucoup d’eau, comme les tomates et les fraises, sont parfaits pour l’hydratation. Les eaux aromatisées à la lime et à la menthe permettent de varier les plaisirs. Pour les repas, on privilégie des aliments qui se digèrent facilement et qui sont froids. Une soupe fraîche, de style gaspacho, faite de concombre et de melon d’eau, fait l’affaire, tout comme une salade de pâtes et de légumes, selon l’âge de l’enfant.
Essayez cette recette: Gaspacho de tomates et melon d’eau
Repérer les signes de complications liées à la chaleur
- Peau et lèvres sèches
- Difficulté à respirer
- Urine foncée ou moins d’urine
- Maux de tête, vomissements ou diarrhée
- Yeux creux ou cernés
- Agitation, irritabilité ou confusion
- Somnolence et difficulté à se réveiller
- Température du corps élevée, 38,5oC et plus, au thermomètre rectal
- Couleur anormalement pâle de la peau ou rouge
Si un ou plusieurs de ces signes sont présents, il est recommandé d’appeler Info-Santé (811) ou de consulter un médecin.
Source: ministère de la Santé et des Services sociaux
Vêtements légers
On opte pour des vêtements faits dans un tissu qui respire bien, comme un cache-couche en coton, ou même simplement une couche, et pour les plus vieux, on mise sur des vêtements en coton courts. Le chapeau est de mise. On en choisit un à larges rebords, pour couvrir le cou, les oreilles et le visage de bébé.
Qu’est-ce qu’une canicule?
Depuis une vingtaine d’années, le nombre de canicules a augmenté au Québec. La définition de chaleur extrême varie selon les régions. En moyenne, on la définit lorsque la température extérieure affiche 30oC ou plus le jour, et entre 16 et 20oC la nuit, pendant trois jours consécutifs. On dit même que le nombre de journées de grosses chaleurs risque de tripler d’ici 2080. D’où l’importance de développer de bonnes habitudes lorsque le thermomètre est à la hausse.
Source: Santé Canada et Météo média
Protection solaire
Il est important d’utiliser une bonne crème solaire. Celle-ci devrait être en crème et à large spectre, c’est-à-dire qu’elle protège contre les rayons solaires UVA et UVB, puis devrait être de FPS 45 ou plus, notamment si votre enfant a la peau claire. On en applique toutes les deux heures ou immédiatement après la sortie de l’eau.
Coin fraîcheur
Bien qu’on aime jouer dehors, on suggère, durant les journées de canicule, de prévoir les activités extérieures avant 10h et après 16h et majoritairement à l’ombre. Durant la période la plus chaude, on prévoit des pauses à l’intérieur, idéalement dans des endroits climatisés. Dans tous les cas, on limite les activités intenses en préférant les jeux modérés.
Sur ce, profitez bien de la chaleur avec vos petits !
L’été est une période merveilleuse pour profiter du plein air en famille. Cependant, c’est aussi synonyme d’exposition aux rayons du soleil et aux piqûres de moustiques. Pour protéger votre peau et celle de vos proches tout en préservant la santé de la planète, il est essentiel de choisir des produits naturels et sûrs. Dans cet article, nous vous guiderons à travers les ingrédients à privilégier et les meilleures options disponibles sur le marché.
Crèmes solaires naturelles
Lorsque vous choisissez une crème solaire, concentrez-vous sur les ingrédients actifs qui assurent la protection contre les rayons UVB et UVA ainsi que sur les ingrédients inactifs qui composent sa base. Privilégiez les produits utilisant des filtres minéraux comme l’oxyde de zinc plutôt que des filtres chimiques comme l’oxybenzone et l’octinoxate, potentiellement nuisibles à la santé humaine et aux écosystèmes marins. De nos jours, certaines gammes de produits parviennent à formuler des crèmes solaires non grasses et non collantes.
Concernant les ingrédients inactifs, recherchez des produits étiquetés comme étant sans parabènes, sans sulfates et sans fragrances ni parfums artificiels. En revanche, les ingrédients supplémentaires comme l’huile de coco, l’huile d’amande douce et le beurre de karité peuvent également aider à hydrater et à nourrir votre peau sous le soleil estival.
Lorsque vient le temps d’appliquer la crème solaire, il est important d’en réappliquer aux deux heures environ, sans oublier les oreilles et les lèvres pour lesquelles il existe également des baumes avec FPS! Fait important, la quantité à appliquer pour une personne de taille adulte est d’environ sept cuillères à table.
Chasse-moustiques naturels
Pour se protéger contre les piqûres de moustiques tout en évitant les produits chimiques agressifs comme le DEET, les chasse-moustiques naturels sont une solution de rechange sûre et efficace. Recherchez des répulsifs qui contiennent des ingrédients naturels tels que l’huile essentielle de citronnelle, d’eucalyptus, de lavande ou de géranium. Ces ingrédients ont des propriétés répulsives contre les moustiques en plus de dégager un parfum agréable pour vous et votre famille.
Les chasse-moustiques naturels se trouvent habituellement sous forme de vaporisateurs ou de lotions. Assurez-vous de les appliquer généreusement sur la peau exposée avant d’aller à l’extérieur, surtout en début de matinée et en fin de journée lorsque les moustiques sont les plus actifs.
Comme pour les crèmes solaires, assurez-vous que les ingrédients inactifs ou non médicinaux sont naturels et exempts de parabène ou de phénoxyéthanol, des agents de conservation jugés néfastes pour la santé de la planète.
En comparant les crèmes solaires et les chasse-moustiques naturels avec leurs homologues conventionnels, il est clair que les produits naturels offrent de nombreux avantages. Non seulement ils sont plus doux pour la peau et moins susceptibles de causer des réactions allergiques, mais ils sont également plus respectueux de l’environnement.
En choisissant des produits naturels pour protéger votre famille du soleil et des moustiques, vous faites un choix conscient pour votre santé et pour la planète. Optez pour des marques qui mettent l’accent sur des ingrédients de haute qualité, issus de sources durables et respectueuses de l’environnement.
Bon été!
Catherine Turnbull, Naturopathe diplômée de l’ÉESNQ
École d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec
Les informations sanitaires et médicales publiées dans cet article ou liées à celui-ci sont les opinions de l’auteur uniquement, et ne doivent pas être utilisées pour le diagnostic ou le traitement d’une maladie ou d’un trouble de la santé. Les lecteurs doivent faire preuve de discernement. Il leur appartient de vérifier de manière indépendante les informations fournies dans l’article. Le contenu de l’article est destiné à des fins de discussion et à titre informatif seulement, et ne doit en aucun cas se substituer à une consultation médicale. Votre professionnel de la santé est le seul à pouvoir évaluer au mieux votre état de santé et à vous conseiller après une consultation complète. Aucune responsabilité ne sera acceptée par Rachelle Béry pour les informations affichées ou liées à l’article, ainsi qu’à leur utilisation ou leur mauvais usage.
Notre peau, en tant que plus grand organe de notre corps, agit comme un bouclier contre les agressions extérieures, notamment les rayons du soleil. Alors que ces derniers sont essentiels à la synthèse de la vitamine D, nous savons maintenant très bien qu’une exposition excessive peut causer des dommages irréversibles, allant du vieillissement prématuré au cancer de la peau. C’est pourquoi depuis près de 40 ans, Environnement Canada publie l’indice ultraviolet (UV) dans ses prévisions météorologiques, encourageant ainsi la sensibilisation et l’éducation du public sur les risques liés aux UV et l’importance de prendre des mesures de protection.
À ce sujet, saviez-vous que la protection contre les rayons UV va bien au-delà de l’utilisation de simples crèmes solaires ?
Les antioxydants : alliés naturels de la peau contre les rayons UV
La nature regorge de trésors pour protéger notre épiderme du soleil. Phénomène totalement fascinant, les plantes ont développé des mécanismes sophistiqués pour se défendre contre les rayons UV, et ces mêmes mécanismes peuvent bénéficier à notre peau! Par exemple, une étude publiée en 2009 dans le Journal of Photochemistry and Photobiology a révélé que les extraits de certaines plantes, comme le thé vert et le thé noir, peuvent offrir une protection contre les dommages induits par les UV grâce à leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Plus précisément, l’Épigallocatéchine-gallate (EGCg, extrait du thé vert) retrouvé dans le thé vert et pris sous forme de supplément, a démontré un certain potentiel notamment au niveau de la microcirculation, de la photoprotection et de la qualité générale de la peau chez les femmes. Si vous avez tendance à faire des taches brunes ‘’de vieillesse’’ sur la peau, une supplémentation en antioxydants de type polyphénols, flavonoïdes et catéchines pourrait s’avérer une voie intéressante.
Nutriments essentiels pour une peau résiliente : vitamines C, E et Sélénium
Qui a dit que la Vitamine C était nécessaire uniquement durant la période des rhumes ? En plus de favoriser la synthèse du collagène donnant un effet de fermeté et d’hydratation à la peau, des études ont montré que la vitamine C pouvait réduire les dommages cutanés liés à une surexposition au soleil. Trouvé dans les agrumes et les légumes feuillus, la Vitamine C se trouve également sous forme de capsules à des dosages variés pour tous les membres de la famille.
La vitamine E, présente dans des aliments tels que les noix et les graines, possèderait des propriétés photoprotectrices et contribuerait à renforcer la barrière cutanée. Si vous avez tendance à faire des coups de soleil facilement, une supplémentation en vitamine E s’avère une manière possible de les prévenir. Comme pour toutes les vitamines liposolubles, il est important de consulter un professionnel de la santé avant de prendre ce genre de supplément sur le long-terme.
Du côté des minéraux, le Sélénium semblerait aider à lutter contre le stress oxydatif des cellules ainsi que le vieillissement prématuré de la peau.
Assurez-vous d’avoir une alimentation le plus variée possible afin d’aller chercher tous ces nutriments essentiels. En revanche, sur le marché, vous trouverez des formules complètes comprenant vitamines C, E et Sélénium entre autres, pour un apport antioxydant complet pour votre épiderme!
Ces huiles qui hydratent et qui protègent
L’huile de carotte, riche en bêta-carotène et en vitamine A, aiderait à atténuer les effets des rayons ultraviolets. Appliquée avec une crème solaire naturelle ou à la suite d’une exposition au soleil, elle est particulièrement adorée, car elle donne un effet satiné et hâlé à la peau!
Enfin, la consommation régulière d’acides gras essentiels, présents dans les huiles végétales et l’huile de poisson, contribue à maintenir une peau hydratée et souple, renforçant ainsi sa résistance aux dommages causés par les rayons UV. En consommer régulièrement dans son alimentation ou sous forme de suppléments s’avère une excellente manière de renforcer notre barrière-peau.
Emma Lecky et Catherine Turnbull, Naturopathes diplômées de l’ÉESNQ
Ecole d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec
Les informations sanitaires et médicales publiées dans cet article ou liées à celui-ci sont les opinions de l’auteur uniquement, et ne doivent pas être utilisées pour le diagnostic ou le traitement d’une maladie ou d’un trouble de la santé. Les lecteurs doivent faire preuve de discernement. Il leur appartient de vérifier de manière indépendante les informations fournies dans l’article. Le contenu de l’article est destiné à des fins de discussion et à titre informatif seulement, et ne doit en aucun cas se substituer à une consultation médicale. Votre professionnel de la santé est le seul à pouvoir évaluer au mieux votre état de santé et à vous conseiller après une consultation complète. Aucune responsabilité ne sera acceptée par Rachelle-Béry pour les informations affichées ou liées à l’article, ainsi qu’à leur utilisation ou leur mauvais usage.
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Kapoor, M. P., Sugita, M., Fukuzawa, Y., Timm, D., Ozeki, M., & Okubo, T. (2021). Green Tea Catechin Association with Ultraviolet Radiation-Induced Erythema : A Systematic Review and Meta-Analysis. Molecules (Basel, Switzerland), 26(12), 3702. https://doi.org/10.3390/molecules26123702
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L’arrivée du printemps et de l’été peut être un moment redouté pour celles et ceux qui souffrent d’allergies saisonnières. Au Canada, on estime que 20 à 25% des Canadiens et Canadiennes présentent des symptômes de rhinite allergique, avec une augmentation marquée au cours des 30 dernières années.
Lorsque le système immunitaire détecte la présence d’un allergène, il libère des médiateurs chimiques, dont l’histamine. Dans le contexte des allergies saisonnières, le corps réagit de manière excessive aux pollens ou autres allergènes présents dans l’air et la présence accrue d’histamine déclenche les symptômes caractéristiques, tels que l’écoulement nasal, les démangeaisons, les yeux rouges et la congestion. La gestion de ces réponses histaminiques est donc une considération clé dans le soulagement des symptômes allergiques pendant les saisons à risque.
Plutôt que de subir ces périodes inconfortables, une approche globale et naturelle, basée sur la recherche des causes sous-jacentes, peut offrir des solutions pour préparer le corps à faire face aux allergènes de manière moins réactive.
Et puisque la nature est si bien faite, nous retrouvons dans l’arsenal des produits naturels, plusieurs plantes, nutriments ou substances aux propriétés antihistaminiques. Parmi les plus connues et étudiées se retrouvent les suivantes :
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La feuille d’ortie (urtica dioica) est une plante très sécuritaire et particulièrement réputée pour ses propriétés anti-inflammatoires et antihistaminiques naturelles. Très riche en vitamine C, elle est idéale si vous souffrez d’inconforts respiratoires et de démangeaisons (de type eczéma). Vous la trouverez sous diverses formes : en capsules, fraîche, en teinture mère ou sèche en tisane.
Il est important de savoir que pour bénéficier pleinement de ses effets antiallergiques, il faut consommer la tisane pendant une période d’au moins 3 mois. La fin de l’hiver est donc la période idéale pour commencer à préparer son corps en vue de la saison des allergies.
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Le pétasite (petasites hybridus), utilisé depuis des siècles en Europe, cette plante s’avère à avoir une certaine efficacité contre l’inflammation et les allergies saisonnières. Des recherches ont démontré son efficacité à réduire l’écoulement nasal, les éternuements et l’irritation du nez et des yeux. Ses effets seraient comparables à certains médicaments de synthèse, mais, sans les effets indésirables comme la somnolence ou l’accoutumance.
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Les probiotiques : La santé intestinale est à la base de l’équilibre du bien-être. La dysbiose (déséquilibre au niveau des bactéries intestinales) a été démontrée à être un facteur aggravant de la réaction histaminique (surréactivité). La prise de certaines souches de probiotiques semble favorable à la prévention de plusieurs types d’allergies, dont celle aux pollens. Les lactobacilles et les bifidobactéries, lorsque testées indépendamment, semblaient prévenir la récurrence de la rhinite allergique et atténuer la sévérité des symptômes. Pour une efficacité optimale, il est suggéré de prendre un probiotique contenant plusieurs souches de bactéries en quantité suffisante (plus de 10 milliards), et ce, sur une période de quelques mois afin de donner le temps à son microbiote de retrouver un équilibre.
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Le plantain (pommade) : Si ce sont plutôt les démangeaisons de la peau qui vous irrite lors de cette saison, vous aurez sans doute un soulagement avec cette plante sous forme de pommade ou d’onguent. Cette mauvaise herbe retrouvée dans notre gazon a des propriétés anti-inflammatoire et antiallergique très puissantes. Appliquez-en autant que nécessaire sur la zone affectée et profitez d’un soulagement rapide !
Les aliments antioxydants à la rescousse !
L’alimentation joue un rôle essentiel dans la préparation aux allergies saisonnières. Les fruits et légumes colorés, riches en antioxydants comme les baies, les légumes à feuilles vertes, peuvent contribuer à soutenir le système immunitaire dans ses fonctions. Les aliments riches en vitamine C, tels que les poivrons, les fraises et les kiwis, sont également recommandés pour leur capacité à atténuer les réactions allergiques. La quercétine, un antioxydant présent dans certains aliments comme les oignons, a aussi des propriétés antiallergiques. Finalement, le miel provenant de pollen local, peut également contribuer à désensibiliser le corps aux allergènes régionaux.
L’astuce de plus!
Les vaporisateurs nasaux à base d’eau salée ainsi que les lavages oculaires peuvent également procurer un soulagement. Pensez à vous rincer le nez et les yeux lorsque vous revenez de dehors et que le taux de pollen est particulièrement élevé!
En prenant votre alimentation et en intégrant des produits naturels, vous pourriez non seulement atténuer les symptômes des allergies saisonnières, mais également renforcer votre bien-être général. Préparez-vous à accueillir la saison des allergies avec vitalité et résilience, en harmonie avec la nature et votre propre équilibre intérieur.
Emma Lecky, Naturopathe diplômée de l’ÉESNQ
Ecole d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec
Les informations sanitaires et médicales publiées dans cet article ou liées à celui-ci sont les opinions de l’auteur uniquement, et ne doivent pas être utilisées pour le diagnostic ou le traitement d’une maladie ou d’un trouble de la santé. Les lecteurs doivent faire preuve de discernement. Il leur appartient de vérifier de manière indépendante les informations fournies dans l’article. Le contenu de l’article est destiné à des fins de discussion et à titre informatif seulement, et ne doit en aucun cas se substituer à une consultation médicale. Votre professionnel de la santé est le seul à pouvoir évaluer au mieux votre état de santé et à vous conseiller après une consultation complète. Aucune responsabilité ne sera acceptée par Rachelle-Béry pour les informations affichées ou liées à l’article, ainsi qu’à leur utilisation ou leur mauvais usage.
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Durant les Fêtes, la table est mise pour nous faire céder aux tentations. Desserts, brunchs arrosés de sirop d’érable et autres sucreries font culminer notre plaisir… mais aussi l’indice glycémique! Voici comment diminuer votre taux de sucre dans l’organisme, sans renoncer à la gourmandise.
Qu’est-ce que l’indice glycémique?
Ça sonne savant, mais ce n’est pas très compliqué: l’indice glycémique (IG) est une échelle qui classe les aliments en fonction de leur effet sur l’augmentation de la glycémie. Il tient donc compte de la rapidité à laquelle les glucides se retrouvent dans le sang.
En suivant ce principe, les aliments sont classés en trois catégories sur une échelle de 1 à 100: IG faible (55 et moins), IG moyen (entre 56 et 69) et IG élevé (70 et plus). Soulignons qu’un aliment à l’IG moindre n’est pas nécessairement plus santé. Par conséquent, avant de privilégier un ingrédient ou d’en bannir un de notre assiette, il faut aussi considérer la quantité consommée et en évaluer la qualité nutritionnelle.
D’indice élevé à… effets indésirables!
Il n’y a pas que les personnes diabétiques qui doivent surveiller leur apport en sucre. En effet, tout le monde a intérêt à éviter l’hyperglycémie, soit un taux de sucre sanguin plus important que la normale. Même chez les gens en bonne santé, cette condition peut entraîner de la fatigue, de l’irritabilité, des étourdissements, ainsi qu’augmenter la soif et la faim.
Tactiques pratiques au quotidien
Si vous souhaitez maîtriser votre glycémie, il ne suffit pas de réduire les desserts riches en glucides. Nombre d’aliments que l’on mange régulièrement (et qui méritent leur place dans notre assiette) contiennent une grande concentration de sucre. Le mieux est d’adopter certaines habitudes alimentaires permettant de favoriser l’assimilation des glucides. En voici quelques-unes à intégrer à votre routine:
1. Changer la méthode de préparation
- Privilégier les fruits et légumes crus: saviez-vous que la cuisson entraîne l’augmentation de l’indice glycémique? Ce phénomène survient lorsque les aliments sont soumis à de hautes températures, ce qui modifie leur structure. Voilà pourquoi les carottes crues ont un IG de 30, mais de 85 quand elles sont cuites.
- Éviter de trop cuire : le même principe s’applique aux pâtes alimentaires. L’amidon qu’elles contiennent devient gélatineux, et sera digéré plus rapidement sous forme de glucose. Par exemple, l’IG des tagliatelles al dente est de 40, celui de leur version bien cuite se situe à 55.
- Consommer les aliments en entier : la façon dont on apprête les ingrédients aussi a un effet sur l’IG. Ainsi, ce taux augmentera s’il est réduit en purée ou encore en jus.
2. Manger stratégiquement
- Miser sur les protéines et les fibres: si vous planifiez manger un aliment à IG élevé, assurez-vous de l’accompagner de protéines et/ou de fibres. Ces aliments ralentissent l’absorption du glucose et contribuent à la satiété. Une quantité suffisante de protéines devrait d’ailleurs figurer dans tous vos repas.
- Bien déjeuner: beurre de noix, lait, yogourt grec, œuf, pain de grains entiers et tofu soyeux, notamment, ajoutent davantage de protéines au déjeuner.
- Prioriser les bons gras: vitales, les matières grasses aussi font en sorte de freiner l’absorption du sucre. On vous conseille toutefois de choisir les gras d’origine végétale ainsi que les oméga-3.
- Manger à intervalle régulier: un petit creux se fait ressentir? Prenez une collation sans tarder. Cette habitude permet de maîtriser la glycémie entre les repas. Elle favorise aussi la réduction des portions au dîner et au souper.
- Surveiller le stade de mûrissement: plus les fruits sont mûrs, plus ils développent de sucre. Mordez donc dans votre banane avant que les taches brunes ne se multiplient!
3. Développer de bons réflexes alimentaires
- Connaître les aliments à IG faible: optez pour l’avocat, le brocoli, l’aubergine, les cerises, les amandes et les légumineuses (lentilles vertes, haricots rouges, pois chiches et cassés, fèves, etc.). Le quinoa, le riz basmati complet, les pâtes al dente et le chocolat noir font aussi partie des aliments qui contribueront à contrôler votre glycémie.
- Éviter les produits industriels et raffinés: pain blanc, riz blanc, farine blanche, purée de pommes de terre instantanée, céréales à déjeuner (sauf celles à grains entiers) sont notamment à proscrire.
- Épicer son quotidien: selon diverses études, la cannelle, le gingembre, le ginseng et le curcuma peuvent aider à réduire la glycémie, surtout lorsqu’ils sont consommés chaque jour en quantité suffisante. Même chose pour le thé vert ainsi que le fenugrec.