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L’offre et la demande sont à la base de notre économie de marché. Nous, les consommateurs, dictons nos préférences par nos habitudes d’achat. Et cela incite les entreprises à produire davantage de produits que nous aimons ou auxquels nous attachons de la valeur. C’est donc notre demande qui détermine la disponibilité des produits sur le marché. Lorsque nous pouvons contrôler la disponibilité des intrants, cette façon de penser n’est pas mauvaise. Mais si nous considérons les ressources aquatiques, pour lesquelles le principal moteur de production n’est pas une usine, mais l’écosystème, elle peut devenir problématique.

La plupart du temps, les consommateurs veulent toujours les mêmes espèces : saumon, thon, crevette, crabe et un poisson doux à chair blanche (par exemple, colin, cabillaud et merlu). Comme la loi de l’offre et de la demande s’applique à la production de fruits de mer, les industries de la pêche et de l’aquaculture concentrent leur production sur ces espèces populaires et assure un approvisionnement régulier et croissant toute l’année. Cette situation a exercé une pression exagérée sur nos écosystèmes. Si la nature nous offre une extraordinaire diversité d’espèces aquatiques, nous n’en consommons qu’une très petite variété, en particulier en Amérique du Nord.

C’est pour redéfinir la façon dont nous déterminons la demande de produits de la mer que le concept Eating with the Ecosystem est né. C’est un moyen de nous assurer que nous n’exerçons pas de pressions excessives sur une espèce ou un écosystème en particulier, mais que nous concentrons plutôt notre attention sur ce que la nature nous offre en abondance à ce moment. Faire concorder nos habitudes de consommation aux variations, saisonnières entre autres, inhérentes à l’écosystème est peut-être un concept nouveau, mais c’est indispensable pour que nous puissions continuer à consommer des produits de la mer sains et nutritifs, aujourd’hui et à l’avenir.

De nombreux partenaires d’Ocean Wise Seafood s’efforcent d’encourager toujours plus de consommateurs à se nourrir dans le respect de l’écosystème. Nous avons entendu parler du concept Eating with the Ecosystem grâce à nos partenaires de longue date, l’entreprise de pêcherie soutenue par la communauté Skipper Otto. En automne 2019, elle a publié un blogue très instructif pour remercier ses membres d’accepter de tenir compte des flux et reflux de la variabilité de la production des nombreuses espèces qui ont élu domicile dans les eaux de la Colombie-Britannique. Cette façon de penser permet à Skipper Otto de proposer toute la gamme d’espèces que la Colombie-Britannique a à offrir à ses membres situés partout au Canada.

Se nourrir dans le respect de l’écosystème, c’est aussi une façon de sensibiliser les consommateurs à l’impact de nos habitudes alimentaires sur l’écosystème. Bien que les grands prédateurs comme le thon, l’espadon, le saumon et le flétan soient appréciés pour leur saveur et leur texture, ces poissons ne doivent pas se retrouver dans votre assiette tous les jours. Qu’ils soient issus de l’élevage ou de la pêche sauvage, il faut beaucoup plus d’énergie pour produire des protéines à partir de ces sources. Incorporer plus souvent des poissons herbivores et des espèces filtreuses comme les moules, les palourdes et les huîtres peut vous aider à atteindre votre objectif de manger de façon plus consciente et en respectant les besoins des écosystèmes aquatiques.

Chez Ocean Wise Seafood, nous nous mobilisons sur le long terme. Nous pensons que la pêche de capture sauvage et l’aquaculture durable sont essentielles au maintien de l’accès mondial à des protéines saines et nutritives. Tout au long de l’année, nous espérons que vous vous joindrez à nous pour réfléchir plus largement aux impacts sur les écosystèmes et pour être plus attentifs à la provenance de vos produits de la mer.

L’asperge est l’un des premiers légumes de saison à se pointer le bout du nez dans nos épiceries. Elle sonne le départ de la saison des récoltes du Québec. Apprenons-en un peu plus sur ce délicieux légume.

Production

La récolte des asperges se déroule de la mi-mai à la fin juin, soit de la fête des Mères à la fête des Pères. Contrairement à plusieurs autres légumes du Québec, l’asperge est une plante vivace; après la récolte, le plant continue à pousser et produit un joli feuillage. Lorsque la température est clémente, les asperges peuvent pousser jusqu’à 15 cm dans une journée, ce qui fait en sorte que les producteurs doivent parfois les récolter deux fois dans une même journée. De plus, les asperges sont toutes récoltées manuellement par nos précieux producteurs. Vous vous en souviendrez sans doute la prochaine fois que vous en croquerez une à pleine dent.

Conservation

Les asperges se conservent facilement quelques jours au réfrigérateur, enveloppées dans un sac à légumes. Vous pouvez également plonger leur base dans un contenant avec de l’eau.

Préparation

  1. Les gens se demandent souvent s’ils doivent peler les asperges. Il est préférable de peler les asperges de grande taille, car elles sont un peu plus fibreuses. Cependant, le plus important est de retirer la partie inférieure qui est souvent dure et difficile à manger. Pour ce faire, il faut simplement la casser en tenant sa base dans une main et le centre dans l’autre main. L’asperge se cassera exactement au bon endroit sous l’effet de la pression.
  2. Lorsque vous choisissez vos asperges, essayez de les prendre de la même grosseur pour assurer une cuisson uniforme.

Pour la façon de les cuisiner, il y en a pour tous les goûts :

Crue

J’aime faire des rubans à l’aide d’un éplucheur et les utiliser pour faire une salade ou encore une garniture à pizza. Je vous conseille ces délicieuses bouchées faites à partir de rubans d’asperges marinées.

Grillée au BBQ

La saison de l’asperge débute en même temps que la saison du BBQ − ça tombe bien, car les asperges sont délicieuses grillées. Il suffit de les faire griller sur le barbecue avec un peu d’huile, de sel et de poivre. Elles feront un accompagnement délicieux et rapide à vos grillades. Après la cuisson, garnissez-les de copeaux de parmesan et d’un trait de jus de citron.

Vapeur ou blanchie

Si vous optez pour une cuisson à l’eau classique, n’oubliez pas de saler votre eau et de ne pas trop les cuire afin de conserver leur fermeté et leur belle couleur. Il est conseillé de les plonger dans l’eau glacée quelques minutes après les avoir blanchies.

Et si je vous disais que des dizaines de fruits et légumes achetés à l’épicerie peuvent être replantés dans le jardin, afin de pouvoir en profiter à nouveau? Il suffit d’avoir un coin de jardin aménagé ou quelques pots de terre sur votre balcon pour donner une seconde vie à ces végétaux. Avant d’en composter les noyaux ou tronçons, essayez ces quelques techniques. Bio ou non-bio? D’après mon expérience, les légumes biologiques repoussent plus facilement et sont plus savoureux lors de leur seconde vie.

Les oignons verts

La technique de l’eau: Ce sont les plus faciles à faire repousser, même si vous n’avez pas le pouce vert! En revenant des courses, il suffit de les mettre dans un verre avec un fond d’eau, juste assez pour couvrir les racines. Avec des ciseaux, je coupe la quantité nécessaire lorsque je fais une recette, et je laisse les racines tremper dans l’eau, que je change tous les deux ou trois jours. Au bout d’une semaine, l’oignon vert a repoussé! Avec cette méthode, ils repoussent jusqu’à cinq fois. Dans la terre: On peut également mettre les oignons verts achetés à l’épicerie en terre! Personnellement, je recommande de laisser les racines dans l’eau pendant une semaine, et lorsqu’elles sont plus longues, on peut les transférer en terre.

L’avocat

Lorsqu’on achète un avocat à l’épicerie, on peut utiliser le noyau pour faire germer une nouvelle pousse! Le processus demande de la patience et de la minutie, mais le résultat est flamboyant. Pour commencer, il suffit de récupérer le noyau et de le nettoyer. Puis, on y insère quatre cure-dent ou brochettes de bois de manière à former une croix. On place le noyau d’avocat dans un petit récipient d’eau, en laissant la partie pointue hors de l’eau. Il est important de changer l’eau tous les deux ou trois jours pour éviter qu’il ne moisisse. Après quelques semaines, le noyau commence à se percer laissant place à une pousse! C’est maintenant le moment de le mettre en pot, en laissant dépasser de la terre la partie du noyau qui était en dehors de l’eau. Placez la plante sur le bord d’une fenêtre ou en plein soleil! Il ne faudra pas oublier de placer l’arbre à l’intérieur pour l’hiver. Il faut compter plusieurs années avant que l’arbre atteigne la maturité avec le climat du Québec.

Légumes à feuilles

Plusieurs légumes à feuilles peuvent repousser avec la technique de l’eau ou dans la terre. C’est le cas des cœurs de laitue, le céleri, le poireau et ainsi de suite. Certains légumes proviennent de la culture hydroponique et c’est souvent le cas pour la laitue Boston. On peut remarquer ses longues racines lorsqu’on l’achète! Celles-ci repoussent encore plus facilement.

Les carottes

Les fanes de carottes sont délicieuses dans les salades et de nombreuses recettes. Pour en avoir régulièrement sous la main, il suffit de mettre les tronçons de carottes dans un peu d’eau, que l’on change tous les deux ou trois jours, pour constater la magie! Après quelque temps, on peut les mettre en terre et cultiver les fanes lorsqu’on en a besoin, et ce, tout au long de l’été!

Le basilic

Il y a quelque temps, j’ai cassé une branche de mon plan de basilic par accident. En mettant son extrémité dans l’eau pendant deux semaines, des racines ont poussé, puis nous l’avons transplanté dans la terre. Depuis, un nouveau plan de basilic pousse sous le soleil de mes grandes fenêtres et nous le planterons dans le jardin lorsque l’été arrivera! Une foule de légumes, aromates et fruits peuvent repousser simplement en les mettant dans de l’eau ou de la terre. Avant de jeter les retailles d’un légume au compost, vérifiez s’il existe une technique pour le faire repousser. En plus d’obtenir de magnifiques plantes gratuitement, vous profiterez d’un aliment frais et cultivé à la maison!
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Profitez des produits issus du commerce équitable pour continuer de faire des choix éthiques dans votre façon de consommer. Découvrez les délicieux produits équitables offerts chez Rachelle Béry.

Vous pouvez contribuer à faire avancer les choses dans la vie des petits producteurs des pays du Sud et avoir un impact positif sur l’environnement en choisissant des produits équitables. Le saviez-vous? En effet, ces produits issus du commerce équitable garantissent non seulement des revenus justes aux producteurs et aux travailleurs, mais ils permettent aussi d’améliorer les conditions de vie de leur famille et de l’ensemble de la communauté. Rappelons-le : quand vous privilégiez des produits certifiés équitables, vous contribuez à la sauvegarde de l’environnement.

Chez Rachelle Béry, nous tenons à collaborer avec des fournisseurs dont les valeurs sont proches des nôtres. C’est pourquoi nous sommes fiers d’offrir de plus en plus de produits équitables. Vous trouverez notamment les produits suivants :

  • Bananes
  • Café
  • Thé
  • Chocolat
  • Quinoa
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Connaissez-vous Equifruit?

Rachelle Béry favorise activement l’approvisionnement éthique, par son offre en bananes biologiques et équitables, entre autres produits. Grâce à notre partenariat avec Equifruit, une entreprise québécoise 100 % équitable et biologique consacrée à l’importation de bananes, nous pouvons offrir des bananes biologiques, certifiées équitables.

Les avantages de consommer équitable

La certification équitable assure que les acheteurs et les vendeurs respectent les normes établies par Fairtrade International (FLO), un organisme mondial de certification. Ainsi, lorsque vous achetez des produits certifiés équitables, vous contribuez, en toute fierté, à protéger l’environnement ainsi que les droits des producteurs et de leurs équipes.

Un avantage considérable du commerce équitable est lié à la prime Fairtrade. Verbiage- En effet, pour chaque produit équitable vendu, une prime Fairtrade supplémentaire est versée aux communautés, ce qui leur permet d’investir dans des projets concrets. À titre d’exemple, en 2022, grâce à la prime sociale Fairtrade, Rachelle Béry et Equifruit ont versé environ 9 885 $ CA à des communautés en Équateur et au Pérou.

Les montants recueillis grâce à la prime Fairtrade sont réinvestis dans les communautés pour favoriser leur développement. Ces fonds servent à mettre sur pied divers projets en santé et en éducation, à faciliter l’accès à des points d’eau potable et à instaurer une assurance maladie, ainsi qu’à améliorer les techniques agricoles qui augmentent les revenus des producteurs et des travailleurs et qui sont plus durables pour l’environnement.

Repérez les produits équitables offerts chez Rachelle Béry

Chez Rachelle Béry, vous trouverez une grande variété de produits certifiés équitables, dont les fameuses bananes biologiques équitables! Pour vous procurer un produit certifié équitable, cherchez le logo « Fairtrade »» sur les produits identifiés.

Qu’est-ce que le commerce équitable?

Le commerce équitable est un partenariat commercial basé sur le respect, le dialogue, la transparence et qui recherche une plus grande équité dans le commerce international. Les organismes qui font partie du commerce équitable sont soutenus par les consommateurs et sont très actifs et engagés dans la sensibilisation et dans les campagnes afin d’apporter du changement au niveau des règles et des pratiques du commerce international conventionnel. Tout ça dans le but d’apporter du changement, un développement durable en apportant de meilleures conditions et en assurant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés des pays du sud.

Comment savoir si un produit est équitable?

Afin de savoir si un produit est créé de manière équitable, on peut y retrouver un logo, un label sur son étiquette. Contrairement au terme “biologique” (qui est une appellation contrôlée au Canada), le terme “équitable” ne l’est pas. Il n’y a pas de loi qui régit son utilisation. Les produits issus du commerce équitable les plus courants sont le chocolat, les produits de noix de coco, le café, les bananes, certains grains comme le quinoa, le thé, etc. Il existe quelques organismes de certifications, comme le Fairtrade International, Fair For Life, le Symbole des Petits Producteurs (SPP) ou la World Fair Trade Organization (WFTO). Par exemple, avec la certification Fairtrade, les agriculteurs et les travailleurs ont une voix, et ce à tous les niveaux, que ce soit dans la manière dont ils investissent et gèrent leurs organismes, jusqu’à avoir un mot à dire dans la prise de décision au niveau mondiale de Fairtrade. Dans le monde entier, il y a actuellement plus de 1.7 millions de producteurs et travailleurs qui sont impliqués dans l’organisme Fairtrade. Il existe un guide pour en apprendre davantage sur les étiquettes de certifications équitables. Ce guide analyse les plus importantes étiquettes de commerce équitable sur le marché. Il aide à comprendre leurs garanties, leurs standards et leurs mesures de contrôle. Pour mieux démêler les différents logos, on compare et on évalue les différentes étiquettes. Il est disponible sur le site web www.commerceequitable.org.

Commerce équitable, un choix vers l’agriculture durable

En choisissant équitablement, je choisis d’encourager une agriculture respectueuse de l’environnement. Afin de préserver la richesse des sols, des cours d’eau et la biodiversité, c’est un moyen réel et concret. Ce geste aide à éviter l’utilisation de produits chimiques et diminue l’exposition aux pesticides, ce qui est bon autant pour la santé de la planète, des personnes productrices que pour les consommateurs.

Des produits de qualité

Afin d’obtenir la certification, les organismes doivent respecter des normes rigoureuses qui garantissent la qualité du produit. Pour les produits alimentaires, ils sont la plupart du temps sans additifs, ni colorants, ce qui les rend naturellement délicieux.

Bien plus qu’un logo

Il est vrai que les logos nous procurent l’assurance que les critères du commerce équitable sont respectés. Il existe toutefois d’autres initiatives qui suivent les principes de base de l’équité. Il suffit de s’informer davantage sur les produits qu’on achète et qu’on consomme. Après tout, le commerce équitable c’est avant tout une façon plus humaine de faire du commerce. Il existe de belles entreprises québécoises qui ont à cœur le développement durable, une égalité et équité pour ses travailleurs et producteurs. Je pense à Zorah, les produits et soins bio cosmétiques, qui encouragent les coopératives de femmes partout dans le monde; les matières premières qui entrent dans la confection de leurs produits proviennent, pour la plupart, de coopératives de femmes situées principalement au Maroc, mais aussi du Mali et du Brésil. Allez faire un tour chez Rachelle, vous en trouverez!

Par Vicky Payeur

En 2015, j’ai complètement changé mon quotidien, passant de la surconsommation au minimalisme, après avoir eu une prise de conscience sur mon mode de vie. À l’époque, j’achetais de tout et en grandes quantités, comme des paquets familiaux, alors que j’habitais seule. Également, je choisissais des légumes et des denrées qui finissaient à la poubelle avant même d’avoir été entamés. Je gaspillais énormément de nourriture et par le fait même, beaucoup d’argent. Puis, j’ai changé plusieurs de mes habitudes pour devenir plus responsable quant à mes achats. J’ai notamment réduit considérablement le gaspillage alimentaire dans ma cuisine, un des premiers gestes à faire pour diminuer son empreinte écologique. Il est d’ailleurs intéressant de savoir que la réduction du gaspillage alimentaire est le troisième geste dans le palmarès des actions pour lutter contre les changements climatiques! Une action à ne pas négliger si l’environnement nous tient à cœur. Ces six dernières années, j’ai développé cinq astuces pour éliminer presque entièrement le gaspillage alimentaire dans ma cuisine et, par le fait même, réduire mon empreinte écologique.

1 – Vider le frigo avant de faire l’épicerie

C’est facile à dire, mais difficile à appliquer! Souvent, on a l’habitude de faire les courses le même jour de chaque semaine sans même avoir fait l’inventaire de ce qui restait de la semaine précédente. Au fil du temps, nous accumulons plusieurs petits restants qui s’entassent au fond du frigo. Puis, nous les oublions à cause des nouveaux aliments plus intéressants que nous venons d’acheter. Attendre que le frigo soit presque vide est une solution simple pour éviter de gaspiller!

2 – Planifier ses repas et faire une liste d’épicerie

Chaque semaine, je prends une demi-heure pour organiser ma semaine de repas. En plus de m’aider considérablement à réduire le gaspillage alimentaire, cette étape facilite l’heure des repas. Sur une feuille, j’inscris les repas que je souhaite manger durant la semaine et les ingrédients nécessaires pour préparer les recettes. Également, je regarde dans mon garde-manger et mon congélateur pour voir les ingrédients qui doivent être consommés prochainement. Faire sa liste d’épicerie permet de ne pas surconsommer et d’acheter ce dont on a réellement besoin durant la semaine. Je garde toujours une petite marge de manœuvre pour un ou deux achats spontanés durant mes courses. Aussi, je fais un horaire des repas qui seront cuisinés durant la semaine à partir de ce que j’ai acheté à l’épicerie. De cette façon, j’inscris en priorité les plats qui doivent être consommés rapidement, comme les plats à base de poisson, de viande fraîche ou de légumes qui ont une durée de vie plus courte. Voici un exemple de ce que j’inscris sur une feuille : Lundi midi : Poisson et légumes au four Lundi soir : Soupe asiatique avec fèves germées, brocolis et tofu Mardi midi : Quesadillas de poulet et légumes avec salsa Mardi soir : Salade composée avec œufs, noix et crudités Et ainsi de suite.

3 – Faire un potage vide-frigo toutes les semaines

C’est une habitude toute simple, mais qui détourne beaucoup de légumes de la poubelle. Ce plat est sain et permet d’avoir un repas rapide pour les midis pressés. Accompagné d’un sandwich ou de craquelins et de fromage, on a un repas complet! Souvent, je fais ma soupe vers la fin de la semaine, au moment où le frigo commence à être un peu vide. Je regarde quels sont les légumes restants, puis je m’inspire en ligne pour trouver une recette. Un restant de champignons passe inaperçu dans un bon potage aux légumes! Si vous cherchez une recette, inscrivez vos ingrédients dans un moteur de recherche, par exemple : « potage tomates, persil, pomme de terre recette ». Il y aura certainement une recette!

4 – Couper et congeler les légumes et herbes fraîches que je ne consomme pas rapidement

Plus jamais vous ne gaspillerez d’herbes fraîches avec cette astuce. Lorsque je prépare des herbes pour une recette, je prépare l’entièreté du paquet en même temps. Puis, dans un bac à glaçons, je verse un peu d’huile d’olive. Ensuite, j’ajoute les herbes fraîches que je couvre d’huile d’olive à nouveau. Je mets le tout au congélateur quelques heures et je les place dans un sac à congélation. Ce qui est merveilleux, c’est qu’on a des cubes d’herbes pour nos prochaines recettes! Je fais la même chose avec les légumes qui peuvent être congelés. Lorsque je constate que je ne les consommerai pas avant qu’ils ne soient plus bons, je les coupe et je les entrepose. De cette façon, j’ai toujours quelques légumes au congélateur à verser dans un cari, une soupe, un bouillon, un mijoté, etc.

5 – Transformer les restes

Lorsque je cuisine un repas et qu’il y a des restes, que ce soit des saucisses, du riz ou des légumes, j’entrepose les ingrédients dans des contenants séparément. Je trouve qu’il est plus facile de réutiliser les restants lorsqu’ils sont divisés que congelés dans un seul contenant! Aussi, ça laisse plus de place à l’improvisation. Ainsi, il est facile de passer une saucisse dans une frittata, des patates cuites dans un sauté de légumes, une sauce tomate sur une pizza, etc. Il peut sembler complexe au départ de mettre en pratique toutes ces habitudes, mais il suffit d’en appliquer une ou deux dès aujourd’hui pour constater la différence. Après tout, l’important n’est pas la perfection, mais bien l’amélioration! Il est possible de réduire son empreinte écologique de manière importante en diminuant le gaspillage alimentaire chez soi. Quel restant transformerez-vous aujourd’hui?

Par audrey sckoropad

Le stress est, de manière biologique, une réaction d’adaptation de l’organisme pour maintenir l’équilibre de notre état intérieur, l’homéostasie. Cette réponse de l’organisme aide le corps à produire certaines hormones en cas de différents stress (mental, émotionnel, alimentaire, etc.) De nos jours, la plupart d’entre nous peuvent affirmer que le stress nous affecte d’une manière ou d’une autre. Surtout dans la situation actuelle, où tout le monde doit s’adapter à une nouvelle manière de faire les choses. L’isolement en soi et le manque d’interaction et de connexion peuvent nous amener à vivre un certain niveau de stress psychologique. Voyons dans cet article comment certains remèdes et certaines huiles essentielles peuvent nous aider à mieux gérer notre stress en nous apaisant. Peu importe la source de stress, le corps réagit en induisant une chaîne de réactions chimiques. Celles-ci entraînent la sécrétion d’hormones, comme l’adrénaline et le cortisol.

Microbiote en santé

Le microbiote, qui est formé à partir des bactéries sur le corps et dans les intestins, joue sur l’équilibre et l’homéostasie, car il influence le système nerveux. En période de stress, il est normal de vouloir manger des sucreries et des aliments gras, car ceux-ci font relâcher les tensions. Mais cela ne remédie pas à la cause, au contraire. On devrait plutôt essayer de miser sur des aliments qui favorisent une bonne santé digestive, ainsi que sur leurs effets apaisants et directs sur le stress. Par exemple, certains composants des protéines peuvent aider à fabriquer des neuromédiateurs dans le cerveau qui permettent de lutter contre le stress. On connaît aussi les bienfaits des fameux Oméga 3 que l’on trouve dans les poissons gras et les graines comme le lin et le chia et qui peuvent limiter l’effet du stress sur l’organisme. Il est donc important de manger des aliments biologiques, non transformés et riches en nutriments pour avoir un microbiote en bonne santé. Si on veut s’assurer de combler certains besoins nutritionnels, on peut fournir à notre organisme un gain de nutriments à l’aide d’un supplément alimentaire, comme Bio-Strath. Bio-Strath est préparé à partir de levure végétale plasmolysée et contient plus de 61 minéraux et éléments nutritifs, y compris le spectre complet des acides aminés essentiels et des vitamines B. Le produit est disponible en comprimés ou en élixir liquide facile à ajouter aux smoothies.

Aromathérapie

La nature offre beaucoup de composés qui interagissent avec le système de réponse au stress. Depuis toujours, j’aime utiliser les composés issus de l’aromathérapie pour rééquilibrer le système et avoir un mode de vie serein. En agissant sur le système nerveux central, ils permettent d’accroître la sensation de bien-être. Il existe plusieurs façons d’utiliser les huiles essentielles. Celles qui relèvent de l’olfaction (par la diffusion) sont à privilégier lors des moments de crises ponctuelles où le stress est à son apogée. On peut aussi les utiliser lors d’un massage (quelques gouttes dans une huile végétale) et dans le bain, mélangées à des sels d’Epsom, un savon naturel ou de l’huile. Il existe plusieurs huiles essentielles bonnes pour diminuer le stress et apporter un certain réconfort et de l’apaisement. Par exemple, l’huile essentielle de lavande est un bon choix qui plaît à la plupart des gens. Elle contient de l’acétate de linalyle, qui joue un rôle modulateur au niveau neurologique, ce qui entraîne un effet anxiolytique. Le linalol augmente le taux de dopamine, un neurotransmetteur en lien avec les sensations de plaisir. L’huile essentielle d’orange douce procure de la relaxation grâce au limonène et au myrcène qu’elle contient. Son odeur évoque souvent l’enfance et apporte un sentiment de sécurité. Mes enfants adorent son odeur dans le diffuseur avant le dodo. L’huile essentielle d’orange douce agit efficacement contre le stress, calme l’anxiété et aide à lutter contre l’insomnie. Pour savoir quelle huile fonctionnera le mieux pour vous, il faut en essayer plusieurs. Certaines seront plus efficaces que d’autres pour votre organisme. L’odorat est important; sentez-les afin de déterminer lesquelles vous préférez.

Les tisanes

La tisane est depuis longtemps un remède naturel pour la détente et pour réduire le stress après une longue journée. Le fait de prendre le temps de siroter une tisane chaude en lisant un bon livre contribue certainement à remonter le moral. Je suis une adepte des tisanes pour leur effet réconfortant et leurs vertus bénéfiques. Aujourd’hui, je voulais mettre en lumière la tisane de mélisse, une que je prends plaisir à boire de façon régulière dernièrement. La mélisse est une plante médicinale utilisée pour ses propriétés relaxantes, antispasmodiques et antivirales. Plante cousine de la menthe, la mélisse est utilisée depuis l’Antiquité pour ses vertus thérapeutiques. Sous forme de tisane, elle permet de retrouver calme et sérénité, tout en facilitant la digestion. La tisane de mélisse est obtenue par infusion de ses feuilles dans de l’eau bouillante, durant une dizaine de minutes. Pour une tasse, soit 200 ml, la quantité est de 5 g de feuilles séchées ou 10 g de feuilles fraîches. Voilà! J’espère que ces informations vous seront utiles la prochaine fois que vous prendrez un moment pour vous, afin de vous détendre!

Par Annie Ferland – Science & Fourchette

Le temps des Fêtes peut parfois rimer avec un budget (plus) serré. Pour réduire la facture d’épicerie et laisser la place aux cadeaux, on s’arme de quelques astuces de base qui feront toute la différence. Tout ça, sans faire de compromis sur le caractère festif de nos repas!

Planifier son menu à l’avance

La règle d’or reste toujours la planification. On établit le menu de Noël plusieurs semaines à l’avance pour profiter des aubaines quand elles sont en épicerie. Et on n’y va pas à moitié : on prend un papier et on écrit notre menu noir sur blanc, avec la liste d’épicerie. Si on s’en tient à notre plan de match, sans acheter trop de superflu, la facture sera étonnamment basse.

Oser la souplesse

La flexibilité nous fera aussi sauver bien des sous. Peu importe les recettes choisies, on les modifie au gré des promotions de la semaine. Si un poivron rouge est requis, on peut très bien choisir le poivron vert qui coûte deux fois moins cher! On reste également à l’affût des légumes légèrement défraîchis vendus au rabais qui, une fois hachés, seront parfaits dans certaines de nos recettes. Le vrac et le surgelé sont aussi une mine d’or d’options beaucoup moins dispendieuses! Pour connaître les promotions de la semaine : rachellebery.ca/circulaires

Sortir nos spatules

Ce qui augmente souvent les coûts à l’épicerie, ce n’est pas nécessairement l’achat d’ingrédients, mais toutes les fois où on choisira d’acheter des mets préparés plutôt que de les cuisiner soi-même. Sans compter que le prêt-à-manger est taxable, contrairement aux produits de base. Cuisiner maison est une astuce qui sauvera assurément une grosse partie du budget.

Doubler

Doubler une recette coûte parfois à peine plus cher, puisque plusieurs ingrédients achetés ne sont utilisés qu’en partie. Oui, la recette nécessite deux oignons verts bio… mais on en aura quand même acheté un paquet de six! En bonus, on aura plusieurs lunchs en réserve pour les journées où on est occupés à faire le sapin ou d’autres préparatifs!

Plus de végé

On le répète assez, mais les protéines d’origine végétale ne coûtent presque rien. Cuisiner une salade de pois chiches ajoutera à peine quelques dollars à la facture et pourra cependant nous faire un lunch pour la semaine. On ose le tofu, le tempeh, les légumineuses, le « sans viande », les edamames ou la protéine végétale texturée, même à Noël!

Faire des réserves

Pourquoi ne pas profiter du mois de décembre pour faire le ménage de son congélo, cuisiner ce qui s’y trouve depuis longtemps et faire de nouvelles réserves? Oui! La sauce à spag, le restant de légumes ou la poitrine de poulet qui y sont depuis plus d’un mois veulent devenir les rois de notre prochaine recette. Et on en profite pour faire le plein d’aliments de base de qualité!

Par Audrey Sckoropad

Cette année, pourquoi ne pas offrir le bien-être en cadeau à nos proches ou, du moins, contribuer à leur santé en offrant des suppléments complets, qui favorisent une bonne santé immunitaire? Je pense que ce genre de cadeau est tout à fait approprié dans la situation actuelle. Il existe une panoplie de suppléments, et vous vous demandez sûrement comment choisir les meilleurs pour vos proches. Selon moi, la clé est de prendre en compte le mode de vie de la personne, de préconiser des suppléments qui peuvent soutenir ses bonnes habitudes et de choisir des produits efficaces et sécuritaires. Je vous propose ici trois ensembles de suppléments classés par niveaux, soit débutant, intermédiaire et expert.

Le débutant

Le débutant est quelqu’un qui a un mode de vie plutôt normal, qui ne se pousse pas physiquement et qui est ouvert à en connaître davantage sur les bienfaits de certains remèdes et suppléments naturels. Pour cette personne, j’ai sélectionné les suppléments suivants :
  • Les probiotiques sont des bactéries bénéfiques semblables à celles que l’on trouve dans l’organisme. Ils affectent principalement le tractus gastro-intestinal et aident à maintenir le microbiome en équilibre. Les probiotiques peuvent être consommés sous forme d’aliments, de boissons fermentées ou de suppléments. Il existe de nombreuses souches de probiotiques, et chacune contribue à créer le mélange sain d’organismes qui vivent dans notre système digestif. J’aime bien la gamme de boissons probiotiques de la compagnie québécoise Bio-K.
  • Remède naturel pour le rhume et la grippe. Cette année, il y a un produit que je compte offrir à tout mon entourage : la boisson chaude Echinaforce de la compagnie A. Vogel. C’est un merveilleux mélange de sureau et d’échinacée fraîche et biologique. Ce produit a été prouvé cliniquement pour aider à prévenir et à traiter le rhume et la grippe. Ce sirop n’est pas trop sucré et se mélange bien à un peu d’eau chaude, ou même à un smoothie ou à un breuvage non alcoolisé.
  • Vitamine D3. Les rayons de soleil se font plus rares et les heures d’ensoleillement diminuent beaucoup lors des mois d’hiver. Le résultat? Nos réserves en vitamine soleil, la vitamine D, baissent. Que ce soit pour la santé des os, pour l’absorption du calcium dans l’intestin ou pour la capacité de nos globules blancs à se battre contre les infections, la vitamine D joue un rôle fondamental dans les fonctions de l’organisme. Il est recommandé de prendre un supplément de vitamine D lors des mois d’hiver. Pour les végétariens, la vitamine D3 est un bon choix, car elle provient du lichen plutôt que de la lanoline de mouton.

L’intermédiaire

Cet individu entretient des habitudes saines, aime l’activité physique, est curieux et prend plaisir à découvrir de nouveaux aliments et suppléments pour renforcer son système immunitaire.
  • Magnésium. Le magnésium est un minéral essentiel qui intervient dans plus de 300 réactions enzymatiques indispensables, en particulier la production d’énergie. Les déficits en magnésium sont une cause majeure de fatigue, et il est souvent nécessaire de faire appel à des suppléments alimentaires pour combler ces déficits. L’apport journalier recommandé en magnésium est, en moyenne, de 350 mg pour un adulte. Cependant, l’étude SUVIMAX menée de 1994 à 2002 a révélé que 77 % des femmes et 72 % des hommes ont un apport bien inférieur à cette recommandation. Selon la forme de magnésium choisie, vous obtiendrez des effets relaxants ou énergisants, et le supplément interviendra dans la prévention des dommages musculaires ou l’amélioration de la santé cardiovasculaire.
  • Protéine végane germée à ajouter aux smoothies, aux brownies et aux barres tendres maison. La compagnie IronVegan propose un complexe de cinq grains germés biologiques qui fournissent le spectre complet des acides aminés, dont les 9 acides aminés essentiels requis pour la réparation des muscles.

L’expert

Cette personne respire le bien-être par ses saines habitudes de vie et sa passion pour les options naturelles et biologiques. Elle est probablement une adepte ou une fine connaisseuse des suppléments de base, des smoothies et des jus verts. Pour cette personne, il peut être intéressant de choisir un nouveau produit qui lui fera découvrir les nouveautés en matière de santé dans les rayons des aliments et des suppléments.
  • Tonique à base de champignons. Le vaporisateur MycoShield de la marque Host Defense combine cinq puissantes espèces de champignons : l’agaric, le reishi rouge, le chaga, le polypore du bouleau et, enfin, le champignon queue de dinde. La synergie de ces cinq champignons offre un « bouclier » immunitaire idéal pour la prévention, qu’on utilise dès les premiers signes de contamination microbienne ou comme tonique hivernal.
  • Super aliment à ajouter aux smoothies. J’aime beaucoup le smoothie booster à l’ashwagandha de la compagnie Organic Traditions. L’ashwagandha est une des plantes les plus importantes de l’ayurveda, une forme alternative de la médecine basée sur les principes indiens de guérison naturelle. Elle est utilisée depuis plus de 3 000 ans pour soulager le stress, augmenter les niveaux d’énergie et améliorer la concentration. La poudre est extrêmement concentrée. Un huitième ou un quart d’une cuillère à café de booster de smoothie peut être ajouté à 8 à 16 onces d’eau, d’eau de coco ou de tout autre boisson, smoothie ou recette. Préparez des infusions tièdes semblables à du thé en ajoutant la poudre à de l’eau tiède (non bouillante), en ajoutant un édulcorant naturel de votre choix.

Par Vicky Payeur

La période des Fêtes est souvent synonyme de gaspillage alimentaire. Entre les différents repas en famille, les absences prolongées loin de la maison et les énormes portions dans les assiettes, il y a de quoi s’inquiéter quand vient le moment de regarder le contenu des poubelles. Cette année, bien que les célébrations seront moins nombreuses et accueilleront moins d’invités, nous mangerons encore trois repas par jour. C’est tout autant d’occasions de mieux consommer! Depuis que je prends conscience de tout le travail nécessaire pour obtenir les aliments qui se vendent à l’épicerie, je m’assure de profiter pleinement de la nourriture que j’ai. Ma motivation, c’est de respecter toutes les personnes qui l’ont cultivée, transportée, transformée et mise sur les tablettes. Sans parler des ressources qui ont été utilisées! C’est ma façon de les remercier. Avec les années, j’ai appris à consommer moins, mais mieux, de manière à profiter pleinement des produits que j’achète et à minimiser la perte d’aliments. Aujourd’hui, je partage avec vous mes meilleurs trucs afin de vous inspirer pendant les Fêtes!

Réduire, ça commence à la maison

Avant de quitter mon appartement pour quelques jours, je vérifie toujours le contenu de mon réfrigérateur. Tous les aliments qui risquent de passer date durant mon absence sont placés dans des contenants au congélateur. C’est aussi simple, par exemple, que de couper en bâtonnets son céleri pour le mettre dans une future sauce à spaghetti. Aussi, lorsque la situation s’y prête, j’apporte quelques ingrédients de mon frigo. Les légumes frais et les fromages sont parfaits pour préparer un plateau d’entrées lors des célébrations. Les restants de jus de fruits, quant à eux, sont parfaits pour les punchs ou les sangrias. Mieux vaut les apporter que de les gaspiller!

Deux petites assiettes valent mieux qu’une!

Je ne m’en cacherai pas : j’ai un petit appétit! Souvent, les assiettes qui me sont servies lors des soupers sont trop copieuses pour moi. Donc, je m’assure toujours d’informer la personne qui fait le service de me préparer une assiette plus petite, au risque de me resservir. Aussi simple que ça! De cette façon, on mange la portion adaptée à notre appétit et on ne risque pas de jeter une portion de délicieux repas des Fêtes à la poubelle.

Offrir les restants de buffet en cadeau

La période des Fêtes est aussi un moment pour aider les plus démunis et redonner à la communauté. Dans chaque ville se trouvent des centres d’accueil, des salons communautaires ou des organismes qui aident des personnes dans le besoin et qui prennent toutes sortes de dons, comme de la nourriture! Plutôt que de gaspiller de la nourriture, faites-en profiter quelqu’un d’autre. Vous lui apporterez un peu de chaleur pour Noël!

Congeler les restes

J’ai tendance à prévoir plus de portions lorsque je prépare un repas, et particulièrement pendant les Fêtes, quand l’abondance est au rendez-vous! Pour éviter de manger les mêmes restants pendant toute une semaine, j’en congèle une bonne partie. Ainsi, je peux profiter des saveurs des Fêtes durant tout le mois de janvier, sans gaspiller! Avoir des réserves de nourriture réconfortante pour commencer les longs mois d’hiver me fait du bien.

Repas maison à emporter

Dans les dernières années, j’ai pris l’habitude de me déplacer avec des contenants propres dans mon sac. Ils me sont souvent utiles pour apporter chez moi mon reste d’assiette du restaurant, une part de gâteau après un souper ou une viennoiserie de la boulangerie. En plus de réduire l’utilisation de plastique à usage unique, cette habitude réduit le gaspillage alimentaire. Lors des repas de Noël, je propose de rapporter les portions restantes lorsque je m’aperçois que mon hôte a l’intention de les jeter. Un restant de purée de pommes de terre, des crudités, des légumes cuits ou un morceau de dessert sont ainsi sauvés des décharges! Entre vous et moi, ceux qui ont cuisiné le repas sont toujours heureux de voir que leurs mets seront mangés plutôt que jetés. Cette idée ne s’applique pas à tous les contextes ni à toutes les maisonnées, car il est peu conventionnel d’agir ainsi. Cependant, je lance l’idée! Peut-être qu’une discussion sur le gaspillage alimentaire pendant le souper vous permettra de prendre le pouls pour une prochaine fois.

Essayer, un repas à la fois!

C’est sans oublier que les Fêtes, c’est fait pour profiter, s’amuser et relaxer. Si vous le souhaitez, faites du mieux que vous le pouvez pour éviter de gaspiller. S’il y a une chose que j’ai apprise avec le temps, c’est qu’il ne faut pas s’imposer la perfection. Allez à votre rythme et selon votre réalité, et vous pourrez en être récompensé. Joyeuses Fêtes!

Par Audrey Sckoropad

Il est rendu notion courante que le sucre raffiné n’est pas bon pour la santé. De nombreuses recherches démontrent que l’élimination des sucres raffinés de l’alimentation contribue non seulement à la perte de poids, mais peut également réduire le risque de problèmes de santé courant comme le diabète de type 2, le cancer, les problèmes digestifs, les maladies auto-immunes et bien d’autres. Comme si ce n’était pas une raison suffisante, une peau plus claire, une mémoire plus nette, une meilleure humeur et plus d’énergie peuvent être de grands effets secondaires positifs. Alors qu’est-ce qu’on attend? Le but n’est pas d’éliminer toute source de glucides, comme ceux-ci sont source d’énergie pour l’organisme. C’est plutôt de privilégier et d’inclure des sources naturelles et non raffinées. Souvent, cela signifie d’éliminer les produits transformés riches en carbohydrates et les sucres ajoutés, comme le sucre blanc dans le thé, les boissons gazeuses, les gâteaux, etc. Voici d’autres manières de minimiser notre consommation de sucre raffiné.
  1. Lire les étiquettes. Il peut être surprenant de voir à quel point le sucre est ajouté à plusieurs produits alimentaires sur le marché. Même de la sauce soya peut en avoir de caché à l’intérieur! Même en achetant du lait végétal, je choisis toujours l’option non sucrée.
  2. Éviter les aliments étiquetés faibles en gras. Pour plusieurs, voir qu’un aliment est faible en gras semble être un rêve devenu réalité. Le goût est vraisemblablement le même que le produit original, mais ils ont diminué la teneur en gras afin de plaire aux gens qui veulent perdre du poids. Cela peut induire une personne en erreur. Car en réalité, s’il y a peu de gras dans ces aliments, c’est qu’ils ont ajouté du sucre pour que le goût soit bon.
  3. Inclure les oméga dans son alimentation. Les acides gras oméga-3 sont une bonne partie de tout régime et il existe une variété d’aliments végétaux qui sont des bonnes sources, notamment le chia, le lin, le chanvre et les noix. Assurer une consommation suffisante d’aliments riches en acides gras oméga-3 peut aider à maintenir une glycémie équilibrée et à réduire les envies d’aliments plus sucrés. Ils sont également généralement riches en fibres, ce qui peut aider à se sentir rassasié beaucoup plus longtemps que les aliments sucrés.
  4. Éviter les édulcorants artificiels. Ceux-ci ont fait leur apparition sur le marché dans les années 1950 en promettant le goût sucré avec zéro calorie. 70 ans plus tard, il existe plusieurs recherches qui soulignent que ces édulcorants alternatifs ne sont pas les produits miracles pour lesquels ils ont été créés. Ils ne contiennent pas de calories, c’est vrai, mais ils ne vous laissent pas rassasié. Un autre problème évident est que les édulcorants artificiels peuvent encore alimenter la dépendance au sucre, car ils entraînent les papilles gustatives à vouloir des aliments de plus en plus sucrés.
  5. Prioriser les sucres naturels. Si vous voulez vous passer du sucre, la meilleure façon est de commencer un repas à la fois. Voyez comment vous pouvez modifier vos repas favoris par des recettes sans sucre. Par exemple, si votre petit déjeuner est un bol de céréales au maïs (qui sont généralement remplies de sucres cachés), essayez de le remplacer par un gruau d’avoine pure biologique saupoudré de graines de chia et de fruits frais. Aussi, sucrer naturellement avec de la purée de dattes, des fruits séchés ou de la stevia peut être une alternative intéressante.
Je prends plaisir à cuisiner des desserts pour ma famille et moi en priorisant des sucres naturels non raffinés. Dernièrement, j’ai créé une version de biscuits sans gluten et riches en protéines, sucrés à la purée de dattes de Mme Labriski. Délicieux!

Biscuits à la farine d’amandes, chocolat et beurre d’arachides

Temps de préparation : 5 minutes Portions : 12 biscuits Temps de cuisson : 13 minutes Ingrédients :
  • 250 ml (1 tasse) de farine d’amandes
  • 125 ml (½ tasse) de purée de dattes Mme Labriski
  • 30 ml (2 c. à soupe) de beurre d’arachides
  • 5 ml (1 c. à thé) d’extrait de vanille
  • 45 ml (3 c. à soupe) d’huile de pépin de raisins
  • Pincée de sel
  • 125 ml (½ tasse) de chocolat noir sans sucre, fondu
  1. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F).
  2. Dans un robot culinaire, mettre tous les ingrédients sauf le chocolat noir. Une fois que ça forme une boule, retirer du robot. Faire 12 boules avec les mains.
  3. Les étaler sur une plaque à biscuits en laissant une petite distance entre chacune des boules. À l’aide d’une fourchette, presser dessus pour les étendre un peu afin de former un disque au lieu d’une boule.
  4. Enfourner 13 minutes.
  5. Si désiré, tremper les biscuits dans du chocolat noir une fois qu’ils auront refroidis.
Bonne dégustation! De toutes les formes et de toutes les couleurs, les courges gagnent à être connues. Il existe deux familles de courges. Il y a les courges d’été qui possèdent une peau mince et comestible comme les courgettes et les pâtissons. Puis, il y a les courges d’hiver qui sont plus sucrées, qui présentent une peau plus dure et qui se conserve plus longtemps.

Conservation

Nous trouvons actuellement des courges du Québec à profusion à l’épicerie. C’est le temps d’en profiter et de faire des réserves pour l’hiver. Les courges d’hiver se conservent dans un endroit frais, sec et bien aéré durant 3 à 12 mois, selon la variété. Puisque les courges continuent à murir après leur cueillette, elles se conserveront moins longtemps si vous les laissez sur votre comptoir à température ambiante. Vous pouvez également les couper en morceaux et les congeler dans un récipient hermétique. Une autre astuce est de les réduire en purée et de les placer dans de petits contenants au congélateur. Vous en aurez ainsi toujours à portée de main pour votre prochaine recette. Pour faire de la purée de courge (ou de citrouille) :
  • Couper la courge en deux et vider l’intérieur.
  • Placer la courge sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin, la face coupée vers le bas.
  • Cuire à 180 °C (350 °F) de 1 heure à 1 heure 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un couteau s’insère facilement dans la chair. Laisser tiédir.
  • Gratter la chair à l’aide d’une cuillère et la réduire en purée au robot culinaire.

Cuisiner avec les courges!

Les courges sont délicieuses en potage, mais vous pouvez aussi les utiliser dans plusieurs autres plats. Par exemple, coupées en morceaux et cuites lentement dans un cari au lait de coco, elles libèrent leur saveur sucrée et fondent dans la bouche. J’aime aussi les réduire en purée avec du beurre noisette et les servir en accompagnement d’un poisson ou d’une viande grillée. Pour ce faire, vous pouvez utiliser la recette de purée ci-dessus et vous n’avez qu’à incorporer du beurre noisette avant de réduire la courge en purée. Un beurre noisette est du beurre chauffé doucement à la poêle jusqu’à l’obtention d’une couleur noisette. C’est tout simplement à se rouler par terre.

Sans oublier les graines

Lorsque vous cuisinez une courge ou une citrouille, conservez les graines! Elles sont très faciles à apprêter et elles vous feront de délicieuses collations. Voici comment faire :
  • Retirer les graines de la courge ou de la citrouille.
  • Laver les graines sous l’eau et bien les assécher.
  • Assaisonner les graines en ajoutant un peu d’huile et vos épices préférées (sel, cari, cayenne, cumin, etc.). Placer les graines sur une plaque et les cuire au four à 180 °C (350 °F) pendant 20 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient dorées.
Vous pouvez également utiliser vos graines de courges pour faire du pesto en y ajoutant vos herbes préférées.