Braisé ou mijoté?
Le terme mijoté réfère simplement à un aliment qui cuit à feu doux dans un liquide. Lorsqu’il est question d’un braisé, on réfère à la technique de colorer une viande (ou un légume) dans une matière grasse, de la couvrir à mi-hauteur d’un liquide (eau, bouillon, vin…) et de la cuire au four ou sur la cuisinière à feu doux.Pourquoi cuire aussi longtemps?
Cette technique est utilisée principalement pour les viandes qui sont peu tendres. En effet, une cuisson lente a la particularité d’attendrir la viande en dégradant le collagène, un tissu présent dans les muscles, et en le transformant en gélatine qui est beaucoup plus tendre. C’est pour cette raison que nous choisissons des viandes moins tendres (riches en collagène) pour ce type de cuisson. Vous remarquerez que, dans les recettes, les températures de cuisson sont toujours très basses. Pourquoi ne pas cuire à plus haute température moins longtemps? Si vous cuisez trop rapidement à haute température, le collagène n’aura pas le temps de se transformer en gélatine et votre viande ne sera donc pas aussi tendre. De plus, plus votre température de cuisson sera élevée, plus votre viande perdra de l’humidité et sera sèche. L’idéal est d’être patient et de cuire votre braisé à feu doux plusieurs heures.Les outils
- La cocotte Il s’agit de l’outil par excellence selon moi pour réussir votre mijoté. Pourquoi? La cocotte en fonte émaillée retient la chaleur et l’humidité et répartit la chaleur de manière uniforme. Vous pouvez donc cuire votre braisé à très basse température pendant plusieurs heures. L’idéal selon moi est à 95 °C (200 °F) plusieurs heures, voire toute la journée.
- La mijoteuse
Le plus gros avantage de la mijoteuse est la possibilité de cuire le souper pendant notre journée de travail. Elle cuit les aliments à feu très doux et, lorsque le repas est cuit, elle le conserve au chaud jusqu’au moment de le déguster. Pour s’assurer de réussir vos recettes à la mijoteuse, voici quelques astuces :
- Faire revenir les ingrédients dans une poêle avant de les ajouter à la mijoteuse. De cette façon, vous laisserez les légumes dégager leur pleine saveur et vous pourrez colorer votre viande.
- Ajouter suffisamment de liquide pour couvrir jusqu’à la moitié, mais pas plus qu’au trois quarts.
- C’est tentant, mais n’ouvrez pas le couvercle avant la fin de la cuisson, car c’est la vapeur qui permet une cuisson uniforme. En ouvrant le couvercle, vous laisserez s’échapper cette vapeur.
Est-ce que c’est cuit?
Le meilleur moyen de vérifier si votre braisé est cuit est de s’assurer que la viande se défait facilement avec la fourchette sans aucune résistance. Pour un braisé végé, assurez-vous que les légumineuses et les légumes sont bien tendres.Pour éviter d’être stressé
Si vous avez peur que votre braisé ne soit pas prêt au moment désiré, vous n’avez qu’à le cuire la veille. En plus de se réchauffer facilement, les braisés sont souvent meilleurs le lendemain. On la croque toute l’année, mais c’est à l’automne qu’elle vole la vedette. Voici quelques trucs pour savourer les pommes à leur meilleur.En cuisine
Quand le temps frais arrive et que les feuilles changent doucement de couleur, il n’y a rien de mieux que l’odeur d’une pomme qui cuit doucement. Chaque année à l’automne, je cuisine les classiques aux pommes : compote, croustade et tarte, mais j’aime également essayer de nouvelles recettes qui me font redécouvrir ce fruit local.- Gruau revisité: Pourquoi ne pas cuire votre gruau avec des dés de pommes ou encore garnir simplement votre gruau de morceaux de pommes, de yogourt grec et d’une larme de sirop d’érable?
- Potage savoureux: Pour ajouter une touche sucrée à vos potages de courges, de carottes ou même de chou-fleur, ajoutez-y quelques pommes. Nous avons l’habitude d’intégrer les pommes à nos desserts avec de la cannelle et pourtant, elles sont délicieuses en potage avec du cari et du gingembre.
- Fromage et pomme, un duo gagnant: Pour un petit lunch réconfortant, préparer un grilled cheese avec votre fromage préféré en y ajoutant des tranches de pommes. Le mariage fromage est pomme est tout simplement exceptionnel.
- En chips : Pour préparer cette collation qui rend accro, il suffit de couper très finement des tranches de pommes, idéalement à l’aide d’une mandoline, et de les répartir sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Placer la plaque au four et cuire les tranches à 75 °C (170 °F) pendant environ 4 heures en les retournant fréquemment.
Connaître les variétés
Il existe une multitude de variétés et chaque variété possède ses particularités. Certaines comme la Cortland conservent leur forme et leur texture après la cuisson; elles sont donc idéales pour les pommes farcies au four ou les tartes avec de beaux morceaux encore fermes. D’autres comme la McIntosh se défont facilement à la cuisson, ce qui les rend parfaites pour faire de la compote. Pour ajouter aux salades, certaines variétés ont la propriété de brunir très lentement alors elles sont à privilégier. C’est le cas de la Cortland et de la Honeycrisp.Astuce nutrition
Utiliser votre compote de pommes pour remplacer une partie du sucre et des matières grasses dans vos recettes de biscuits, de gâteaux et de galettes. Non seulement vos desserts seront plus nutritifs, mais ils seront aussi plus moelleux. Pour ce faire, enlevez une partie des matières grasses (huile, beurre, margarine) ou une partie du sucre et remplacez-la par une quantité égale de compote de pommes.Astuces pour la conservation
Pour conserver le côté croquant de vos pommes, il est préférable de les conserver au réfrigérateur afin que la chair ne devienne pas farineuse. Si vous les conservez à température ambiante, elles mûriront 10 fois plus rapidement! Bonne croquée!Par Audrey Sckoropad
La flambée des couleurs est toujours un bon prétexte pour aller dehors et partir en randonnée à travers les arbres colorés. Nous avons la chance d’avoir au Québec plusieurs beaux endroits comme des parcs et des monts pour partir à l’aventure le temps d’une journée. Les randonnées en plein air sont encore plus agréables lorsqu’on a le sac à dos bien rempli de boissons et de nourriture pour nous garder hydratés et contempler la vue au sommet en dégustant une bonne collation. Afin de bien vous préparer pour votre prochaine expédition en nature, je vous propose quelques astuces et recettes nutritives faites d’ingrédients d’ici.1. Les liquides
Comme dans n’importe quelle activité physique, même en randonnée, l’hydratation est très importante. Bien sûr, une bouteille d’eau est de mise, mais, pour me donner un petit boost d’énergie à mi-parcours, j’aime apporter un jus frais à base de raisins Concord et de pommes du Québec. En plus de leur goût délicieux, ces raisins bleus du Québec sont une bonne source de manganèse et de vitamine C. Ils possèdent de puissants antioxydants appelés polyphénols, qui sont non seulement responsables de leur couleur, mais aussi de leurs bienfaits pour la santé. Ce jus est légèrement sucré avec une touche acidulée. Donc, si vous partez en randonnée d’une heure et demie, prévoyez 1 litre d’eau et environ 300 ml de jus frais. Pour faire le jus :- 4 tasses de raisins Concord bio avec ou sans tiges, lavés
- 3 pommes McIntosh bio
2. Les rouleaux de fruits déshydratés
C’est bien beau manger des fruits frais, mais ça peut faire lourd à trimbaler en randonnée et une banane dans un sac à dos, ça s’abîme vite. Ma solution : des rouleaux aux fruits faits au déshydrateur. La déshydratation conserve les propriétés des fruits et légume, car il n’y a pas de cuisson à température élevée. Le processus consiste à sécher les aliments. J’ai commencé à jouer avec des recettes de rouleaux aux fruits quand j’avais des fruits trop mûrs pour manger frais. Ça s’apporte bien partout et c’est vraiment bon. Pour faire vos rouleaux Choisissez des produits mûrs qui peuvent être réduits en purée et se combinent bien (les fraises et la rhubarbe, ou les poires et les pommes, par exemple). Lavez-les, enlevez les meurtrissures, les tiges et les noyaux; pelez-les si vous le désirez (mais rappelez-vous que la peau peut être très nutritive, surtout quand ce sont des aliments bio.) Passez-les au mélangeur jusqu’à l’obtention d’une consistance crémeuse. Un bon mélange peut être deux pommes et deux poires. Versez 1 1/2 à 2 tasses de purée sur des feuilles allant au déshydrateur ou des pellicules plastiques posées sur les plateaux. Comme les extrémités ont tendance à sécher plus rapidement, la purée devrait avoir 1/8 po d’épaisseur au centre et 1/4 po aux extrémités. Réglez la température du déshydrateur à 58 °C. La durée de séchage est d’environ 4 à 6 heures. Une fois séchée, la lanière devrait être légèrement brillante et non-collante au toucher. Laissez-la refroidir et retirez-la du plateau. Roulez en forme de cylindre bien serré. Enrobez-la d’une pellicule plastique bien ajustée et conservez-la dans un plat hermétique.3. Croquettes véganes aux légumes d’automne
Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand je pars monter une montagne, j’aime avoir un dîner à déguster au sommet. Ce repas bien mérité a toujours tellement bon goût après un effort physique en plein air. Une de mes recettes préférées pour ce genre de pique-nique est celle des croquettes véganes. Elle peut se faire avec différents légumes. Pour profiter des récoltes d’automne, voici la recette que je vous propose : Ingrédients :- 2 tasses de courge Butternut pilée ou en purée (cuite)
- 1 c. à table de graines de lin
- 3 c. à table de farine de noix de coco
- ½ tasse de chou frisé, haché finement
- 1 gousse d’ail
- Filet d’huile de coco
- ¼ tasse de lait d’avoine
- ½ c. à thé de cannelle
- Sel et poivre au goût
- Préchauffer le four à 375 °C.
- Dans une poêle, faire cuire le kale dans un filet d’huile avec l’ail.
- Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients et ajouter le kale cuit.
- Sur une plaque à biscuits recouverte de papier parchemin, déposer des boules ovales de ce mélange (2 c. à table).
- Faire cuire pendant 25 minutes.
- Laisser refroidir. Réfrigérer ou apporter en randonnée! Se dégustent seules ou avec un peu de végénaise ou de houmous en guise de trempette!
1– À réchauffer seulement
C’est le type de repas le plus rapide à préparer. Une seule chose à faire : partir le four et mettre le plat à l’intérieur. Le principe est d’en faire plus lorsque vous avez du temps. Par exemple, si vous préparez une lasagne la fin de semaine, pourquoi ne pas en faire deux ; une pour maintenant et une pour le congélateur. Vous vous remercierez plus tard. Voici quelques idées de repas à préparer et qui se congèlent très bien.2– Moitié-Moitié
Dans cette catégorie, j’inclus les repas que vous pourrez préparer avec des aliments que vous aurez congelés et avec des aliments que vous cuisinerez minute. Pour les soirs où nous avons un peu plus de temps, ces aliments sont une bonne option. À congeler :- Sauce pour les pâtes (spaghetti, bolognaise…), il ne restera qu’à cuire les pâtes et à réchauffer la sauce.
- Falafels, pour servir dans un pita avec sauce au yogourt ou encore en garniture d’un bol-repas.
- Pâte à tarte, pour préparer une quiche avec ce que vous avez sous la main dans le réfrigérateur.
- Pâte à pizza, il ne restera qu’à y mettre la garniture.
- Effiloché de viande pour faire des tacos ou un sandwich.
- Croquettes de poisson, il suffit de les accompagner d’une salade.
- Poulet, bœuf, porc et tofu marinés. On les sort du congélateur, puis on les cuit pour servir en sauté par exemple, ou on les fait griller sur une plaque au four ou au BBQ. Il ne manquera que l’accompagnement.
3– Pour les dents sucrées
Pourquoi ne pas se congeler des petites douceurs sucrées tant qu’à y être ? Je cuisine toujours plus de biscuits que je fais congeler sur une plaque en boule. Je les place ensuite dans un sac sur lequel j’indique le mode de cuisson. Il ne me reste plus qu’à les cuire au moment venu. Quoi de mieux que de toujours avoir des biscuits chauds sous la main ? Les muffins et galettes se congèlent également très bien. Je les sors le matin et ils sont décongelés à l’heure de la collation. Septembre est synonyme de rentrée, de reprise de la routine et, bien sûr, de retour des lunchs. Pour certains, cette rentrée sera peut-être marquée par la continuation du télétravail. Pourtant, ce n’est pas parce que l’on travaille de la maison qu’il ne faut pas prendre le temps de s’arrêter et de bien manger. Voici quelques idées et conseils pour vous aider à préparer vos lunchs de la semaine sans trop vous casser la tête.1 Aliments à conserver en tout temps
Je vous conseille d’avoir en tout temps ces aliments sous la main. Ils vous sauveront la vie lorsque vous n’aurez rien prévu pour manger ou encore lorsque vous manquerez de temps.- Légumineuses en conserve : Pois chiches, haricots rouges ou noirs et lentilles – ils ajouteront saveurs et couleurs à vos salades et soupes-repas.
- Poissons en conserve : Utilisez-les pour vous faire un sandwich, garnir une salade ou encore pour préparer des croquettes de poisson. Essayez cette recette en remplaçant le pangasius par du saumon ou du thon en conserve. https://www.rachellebery.ca/recipe/croquettes-de-pangasius-sauce-au-yogourt/
- Couscous et pâtes : Le couscous est l’accompagnement de prédilection lorsque l’on manque de temps, car il se cuisine rapidement. Vous pouvez aussi en cuire un peu plus et l’utiliser pour en faire une salade-repas. Les pâtes sont mon choix de repas numéro un lorsque je manque de temps et d’inspiration.
- Légumes surgelés : Vous n’avez pas eu le temps d’aller à l’épicerie pour le souper? Aucun problème! Faites sauter des légumes surgelés et ajoutez-y de la viande ou du tofu pour vous faire un sauté asiatique.
- Tomates en conserve : Entières ou en dés, les tomates en conserve vous permettront de cuisiner une sauce pour vos pâtes en quelques minutes. Ajoutez-y un peu de crème pour concocter une sauce rosée.
2 Le retour de l’épicerie
Pour gagner du temps la semaine, prenez l’habitude de préparer vos légumes lorsque vous revenez de l’épicerie, avant de les mettre au réfrigérateur. Lavez-les et rangez-les dans des contenants hermétiques pour augmenter leur durée de vie. Vous avez déjà planifié vos repas de la semaine? Coupez vos légumes selon les directives de vos recettes. Vous n’aurez plus qu’à cuire et à assembler vos aliments le moment venu. Pour les lunchs, j’aime bien me faire un sac de crudités mélangées. Accompagnées d’un houmous, elles sont une collation idéale lorsque l’on a une petite fringale.3 Cuisiner en plus grande quantité
La solution la plus rapide est de cuisiner plus de portions au souper pour avoir un plat à réchauffer le lendemain, mais nous n’avons pas toujours envie de manger la même chose. Alors une autre option est de cuisiner un élément de votre souper en plus grande quantité et de le transformer pour vos lunchs. Voici quelques exemples qui vous permettront de préparer plus rapidement des lunchs délicieux. Pâtes : Vous avez prévu un souper de pâtes? Profitez-en pour en cuire davantage et utiliser le surplus dans une salade de pâtes pour les lunchs. Vous n’aurez qu’à y ajouter des légumes, des légumineuses, du fromage et votre vinaigrette préférée. Poulet : Le poulet cuit est un excellent aliment passe-partout. Il se transforme rapidement en sandwich ou en garniture à pizza ou à quesadilla. Tofu : Comme avec les légumes, coupez le tofu en dés en revenant de l’épicerie et faites-le mariner afin de lui donner plus de saveur. Pour une touche asiatique, ajoutez de l’huile végétale, de l’huile de sésame, de la sauce soya et du miel ou, pour une version plus classique, mélangez de l’huile d’olive, du jus de citron et de la levure alimentaire. Vous pourrez utiliser votre tofu mariné pour préparer un repas au four ou un sauté, ou pour garnir votre salade. Que ce soit pour les lunchs ou les soupers, la planification des repas permet de gagner du temps et d’éviter les casse-têtes. En août, les récoltes sont abondantes et, si vous souhaitez manger les fruits et légumes d’ici toute l’année, il faut savoir comment bien les conserver. Voici quelques astuces pour savourer le Québec toute l’année.La congélation
C’est selon moi la technique la plus facile à réaliser et elle est compatible avec une multitude de fruits et de légumes d’ici. Pour une congélation optimale, voici quelques conseils :- Bien identifier vos contenants afin de vous y retrouver facilement. Vous pouvez même dresser un inventaire sur votre congélateur ou dans votre téléphone afin de ne rien oublier. Vous n’aurez qu’à mettre à jour votre liste chaque fois que vous prendrez quelque chose.
- Congeler les aliments en format pratique, par exemple en portion individuelle ou en format de 250 ml (1 tasse). Vous pourrez ainsi ne dégeler que la quantité nécessaire pour votre recette.
- Retirer l’air le plus possible de vos sacs avant de les congeler. Cela assurera une meilleure conservation, car l’air peut causer une déshydratation des aliments.
- Les petits fruits : Congeler les petits fruits, c’est facile et ça permet de les savourer toute l’année. Je vous conseille de les étaler sur une plaque et de les placer au congélateur afin d’éviter qu’ils ne collent ensemble. Lorsqu’ils seront congelés, vous pourrez les placer dans le contenant désiré. Vous pourrez ensuite les déguster en dessert, en smoothie et sur votre yogourt.
- Les légumes : La plupart des légumes se congèlent très bien. Pour certains (asperges, kale, haricots, etc.), il est préférable de les blanchir avant de les congeler, c’est-à-dire de les plonger quelques minutes dans l’eau bouillante. Quelques légumes font exception à la règle comme les courgettes, les oignons, les poivrons, et les poireaux, que vous pouvez tout simplement râper ou couper en dés avant de les congeler.
Le séchage
Le séchage à l’air ambiant est excellent pour conserver les fines herbes comme le romarin et le thym. Vous n’avez qu’à suspendre les bouquets de fines herbes et les laisser sécher. Vous pouvez également faire sécher des fruits (fraises, pommes, poires, etc.) et des légumes (céleris, poireaux, champignons, etc.) au déshydrateur ou à la plus basse température de votre four. Les fruits séchés peuvent garnir vos céréales et les légumes déshydratés peuvent être intégrés dans un potage ou un mijoté. La mise en conserve et la fermentation sont aussi de bons moyens pour conserver vos récoltes; ce sont toutefois des techniques qui nécessitent plus de connaissances. Je vous invite à consulter des recettes si vous voulez vous lancer.Conserves et lacto-fermentation
La mise en conserve est une très vieille technique pour conserver les aliments. Elle nécessite toutefois certains équipements spécifiques (bocaux, pinces, couvercle, marmite…). Le type de traitement de chaleur soit dans une marmite traditionnelle à l’eau bouillante ou alors à l’autoclave pour un traitement sous pression variera selon le type d’aliment à mettre en conserve. Les aliments acides comme les marinades ou les aliments sucrés comme les confitures pourront être préparés dans une marmite traditionnelle. Le relish maison peut également se faire avec un traitement de chaleur à l’eau bouillante puisqu’il contient du vinaigre (acide) et du sucre. Si vous débutez dans la mise en conserve, je vous conseille de suivre une recette afin de vous assurer de la bonne technique et de l’innocuité de vos conserves. Une autre technique de conservation de plus en plus tendance est la lacto-fermentation. Cette technique de conservation est simple à préparer à la maison et permet de conserver différents légumes. La recette la plus connue est sans aucun doute celle de la choucroute. La lacto-fermentation consiste à laisser macérer des légumes dans une saumure (eau+sel) afin que les bactéries lactiques présentes dans les légumes s’activent et produisent de l’acide qui donnera le goût caractéristique à ces aliments. Si vous débuter en lacto-fermentation, je vous conseille d’utiliser du chou, des carottes ou des radis et de suivre une recette détaillée afin que chacune des étapes soit respectée et que vous n’ayez pas de mauvaise surprise.Quelques trucs pour ne rien jeter
Afin de ne rien perdre de tous ces bons légumes, voici quelques trucs pour utiliser des parties qui, la plupart du temps, se retrouvent au compost.- Vous faites des réserves de fraises congelées. Plutôt que de jeter les queues des fraises, utilisez-les pour faire une eau aux fraises. Pour ce faire, laisser macérer 500 ml (2 tasses) de queues de fraises dans 125 ml (1/2 tasse) d’eau. Vous pouvez ajouter un peu de sirop d’érable ou de miel si vous le souhaitez. Ajoutez-y de l’eau fraîche ou de l’eau pétillante pour en faire une boisson rouge fruitée.
- Plutôt que de jeter les fanes de vos légumes, comme celles des carottes, des radis ou des betteraves, utilisez-les pour faire un pesto.
- Autre truc : conservez un sac au congélateur dans lequel vous mettrez vos parures de légumes comme les pelures ou le vert des poireaux. Vous pourrez les utiliser plus tard pour préparer un fond de légumes en y ajoutant de l’eau et en laissant cuire pendant quelques heures. Vous aurez ainsi un bouillon pour votre prochaine soupe!
Quelques faits intéressants sur les abeilles et le miel :
– Pour produire 1 kg de miel, les abeilles doivent butiner 1 million de fleurs et faire 50 000 vols pour aller récolter le nectar. – Il faut 7 000 heures de travail aux abeilles pour produire 500 g de miel. – 12 abeilles produisent environ 15 ml (1 c. à soupe) de miel dans leur vie.Les causes de mortalité des abeilles mellifères
Depuis quelques années, vous avez sûrement entendu parler dans les médias de l’augmentation du taux de mortalité des abeilles. Cette hausse s’explique par diverses raisons : Comme nous, les abeilles ont besoin de se nourrir d’aliments variés. En effet, pour être en santé, elles doivent avoir accès à des arbres, des arbustes, des plantes herbacées, des plantes indigènes et cultivées. De plus en plus de milieux sauvages sont remplacés par des terres agricoles, ce qui diminue la diversité des plantes et engendre une alimentation non optimale pour la santé des abeilles. En limitant leur diversité alimentaire, elles s’exposent davantage à des maladies pouvant entraîner leur mort. Les grandes cultures très présentes riment souvent avec pesticides, et ces derniers peuvent causer des maladies et même la mort des abeilles. Comme plusieurs animaux, les abeilles souffrent aussi des changements climatiques puisqu’ils entraînent des bouleversements dans leur habitat. Afin de contrer cette augmentation du taux de mortalité, nous pouvons tous poser certains gestes qui pourront améliorer la vie de nos amis les pollinisateurs. Voici quelques idées que vous pourriez mettre en application si vous souhaitez les aider :Planter des fleurs
En plus d’embellir votre espace, les fleurs amélioreront la variété du garde-manger des pollinisateurs.Consommer des produits biologiques
En optant pour les produits biologiques, vous diminuez l’utilisation des néonicotinoïdes, des pesticides nuisibles aux abeilles qui sont interdits en agriculture biologique.Jardiner proprement
Comme nous savons que les pesticides sont nuisibles aux pollinisateurs et aux abeilles, évitez d’en utiliser dans votre jardin.Acheter du miel d’ici
En encourageant les apiculteurs d’ici, on les aide à protéger les abeilles en leur offrant une maison et un habitat adéquats.Installer un hôtel à insectes
Installez un hôtel à insectes pour leur offrir un lieu de repos; cela attirera les pollinisateurs qui, en échange, vous aideront à faire pousser votre jardin.. Vous pouvez même faire une activité en famille et le fabriquer vous-même. https://espacepourlavie.ca/blogue/bricoler-un-hotel-a-insectes Références : L’Association canadienne des professionnels de l’apiculture (2019). Canadian Association of Professional Apiculturists Statement on Honey Bee Wintering Losses in Canada. http://www.capabees.com/shared/ACPA-Enqu%C3%AAte-sur-la-mortalit%C3%A9-hivernale-des-colonies-dabeilles-au-Canada-2019-Fran%C3%A7ais_VF. pdf Food and Agriculture Organization of the United Nations (2020). Miel. http://www.fao.org/3/ca4657fr/CA4657FR.pdfPar Annie Ferland, nutritionniste et docteure en pharmacie
Les vacances sont un moment privilégié pour se reposer. Cependant, pour certaines personnes, c’est aussi une source d’anxiété associée à la peur de « perdre » ses bonnes habitudes alimentaires. Pour cette raison, il est important de trouver un équilibre alimentaire en vacances, en mettant le plaisir au cœur de l’assiette. Voici comment faire!
On change notre langage
Avouez que, pendant les vacances, on entend souvent des mots familiers comme tricher, contrôler, aliments cochons, bons, mauvais ou interdits et peur de devoir tout recommencer à zéro.
Toutefois, les vacances peuvent aussi être un bon moment pour faire la paix avec les aliments et pour remettre en question ces concepts « d’interdits » tout droit sortis des régimes amaigrissants. De plus, nous sommes toujours plus tentés de consommer certains aliments lorsqu’on se retient de les manger. Ainsi, il faut remettre les pendules à l’heure et changer notre façon de voir notre alimentation dans son ensemble.
On mange en pleine conscience
Ainsi, si on a envie de manger une crème glacée, de boire un cocktail ou de manger une frite, on le fait! Mais on n’oublie pas de les déguster avec toute notre attention pour en tirer la meilleure expérience possible. Une petite portion pourrait être suffisante pour ressentir tout le plaisir recherché!
Il faut savoir que manger de façon occasionnelle ou exceptionnelle des aliments plus riches en gras, en sucre ou en sel n’aura pas de grande répercussion sur la qualité globale de notre alimentation.
On cuisine nous-mêmes nos mets préférés
En cuisinant nous-mêmes nos mets préférés, on a entièrement le choix des ingrédients et de la méthode de cuisson. Par conséquent, on augmente la qualité nutritionnelle de notre repas. Une poutine maison aura toujours une longueur d’avance sur une poutine du resto à patates du coin. On peut opter pour des fromages locaux et des frites cuites au four (sans oublier de leur laisser leur pelure), et notre sauce maison sera franchement moins salée que celle du commerce. On aura aussi la satisfaction d’avoir cuisiné ce qu’on avait envie de manger. Et ça aussi, ça contribue au plaisir!
Bref, se faire plaisir en mangeant les aliments dont nous avons envie est nécessaire (et pas juste en vacances). Mangeons-les en les dégustant et en appréciant chaque bouchée. On les consomme avec modération et surtout, sans culpabilité.
Par Annie Ferland, nutritionniste et docteure en pharmacie
Alors que certains avaient l’habitude de faire un arrêt à l’épicerie chaque jour, avec le confinement, on doit maintenant limiter nos déplacements. Pour certaines personnes, faire une liste d’épicerie pour sept jours peut être un vrai casse-tête de logistique. Toutefois, on peut être astucieux et simplifier nos listes d’épicerie en prenant l’habitude de cuisiner avec peu d’ingrédients. Voici comment faire.
1. On cuisine cinq ingrédients
Bon nombre de sites Web de recettes bien connus, ainsi que certains livres, se spécialisent dans la cuisine avec cinq ingrédients. À la fois pratique, facile et économique, c’est le genre de recettes à adopter si on n’aime pas trop cuisiner ou si on manque de temps pour le faire.
2. On cuisine « touski »
Une fois par jour, le matin, on devrait faire rapidement le tour du réfrigérateur pour inventorier les restants, puis réfléchir à comment les transformer. Des fruits oubliés? On fait de la compote. Des légumes amochés? On fait un potage. Et, bien sûr, on n’oublie pas de cuisiner les grands classiques du « touski », comme une strata ou un riz frit.
3. On cuisine créatif
Être confiné, ça peut aussi être le moment parfait pour créer ses propres recettes en s’inspirant de recettes existantes, qu’on modifie simplement en utilisant les ingrédients qu’on a à la maison. Suivre une recette à la lettre n’est pas une obligation (sauf quand on fait de la pâtisserie). Faites des expériences et, qui sait, peut-être que votre nouvelle recette deviendra un grand classique de la maisonnée! Il faut simplement se dire que le pire qui peut arriver, c’est que notre recette soit un peu moins belle ou un peu moins bonne.
Bref, cuisiner avec moins d’ingrédients ne veut pas dire que ce sera moins bon… mais c’est certain qu’il y aura moins de vaisselle!
Du lait, 12 œufs, un poulet, du brocoli, des tomates… Une liste d’épicerie peut être aussi simple, sans plus de précision, mais plus que jamais, on veut lui donner une couleur locale! En effet, on ne fait plus seulement l’épicerie: on choisit des produits d’ici; on met dans nos paniers des articles québécois, de plus en plus présents sur nos tablettes.
Aujourd’hui, chaque geste peut aider à soutenir l’économie locale, et notre panier d’épicerie va faire une vraie différence. Sans grande transformation dans nos habitudes d’achat, nos repas n’en seront que meilleurs! Voici quelques conseils.
ACHETER PLUS DE PRODUITS D’ICI?
- Un produit à la fois. Remplacez vos articles habituels ou quelques-uns de vos produits essentiels par leurs équivalents québécois. Un fromage, une huile, une sauce, un pot de confiture…
- Renseignez-vous! Prenez quelques minutes avant de partir faire les courses pour passer en revue les aliments désirés sur leurs sites respectifs. Attardez-vous aux étiquettes, aux ingrédients et à la provenance de vos choix. Remarquez ceux qui arborent la pastille « Aliments du Québec ».
- Lancez-vous un défi! Remplir la moitié du panier avec de nouveaux produits du Québec? Tous les produits laitiers, la boulangerie ou la boucherie avec seulement des articles de chez nous? Ne choisir que des jus québécois? Quelle que soit la manière, notre liste d’épicerie peut devenir une course aux trésors gourmands québécois!
5 RAISONS d’acheter LES PRODUITS D’ICI
Tout le pays est sur pause, mais il s’ouvrira graduellement et nous retrouverons le plaisir de faire l’épicerie. Le moment est parfait pour réfléchir à ce que l’on va mettre dans son panier. Acheter local plus souvent? Voici pourquoi cela peut devenir un automatisme!
- C’est facile : le moyen est simple pour aider l’économie locale. Chacun peut poser son geste, selon son intérêt et selon ses moyens.
- C’est un geste solidaire : pour soutenir les producteurs et les entrepreneurs d’ici qui traversent cette crise sanitaire avec difficulté et qui ont besoin de nous pour continuer à fonctionner.
- C’est écologique : on choisit un produit qui aura moins voyagé, avec une empreinte écologique moins grande.
- C’est nous! : pour afficher sa fierté en choisissant un produit unique, dont on connaît la provenance.
- Ça change nos repas : avec des produits d’ici, on réalise des mets un peu différents et des repas aux saveurs d’ici. Nos menus deviennent alors des créations nouvelles et exclusives.
Quels sont les produits qui nous distinguent?
Soyez curieux : dans les allées de notre épicerie, repérez les produits d’ici et mettez-les dans votre panier! Marques reconnues, pastilles « Aliments du Québec », mais aussi provenances des matières premières et lieu de fabrication peuvent vous y aider.
Produits de boulangerie-pâtisserie
Vous aimez le bon pain, mais avez-vous essayé la baguette de blé bio À Chacun Son Pain? En provenance de Charlevoix et en exclusivité chez Rachelle Béry, cette entreprise offre des produits diversifiés de grande qualité. On peut aussi craquer pour les délices sucrés et bien dosés de Madame Labriski, une autre exclusivité de votre épicerie préférée.
Viandes
Vous faites attention aux viandes que vous achetez, et tous les critères sont à prendre en considération: votre santé, l’alimentation de l’animal, l’éthique du producteur, etc. Quelle que soit la découpe, on ne se trompe pas avec les volailles de la Ferme des Voltigeurs de Drummondville, avec les Viandes Biologiques de Charlevoix ou encore avec les viandes des producteurs regroupés sous les Fermes Valens à Huntingdon. Si vous préférez une alternative à la viande, tout en en conservant son goût savoureux, essayez les produits Vegeat, à base de protéines végétales.
Poissons et fruits de mer
Voilà du changement toujours délicat et très sain dans nos menus quotidiens! Pour des soupers légers ou des plateaux télé, on adore le saumon fumé ou le burger de saumon frais Saum-mom. Pour composer de superbes salades de la mer, la chair de crabe ou de homard, les crevettes ou les moules de Fruits de mer du Québec font merveille. Elles proviennent de Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, en exclusivité chez Rachelle Béry.
Prêt-à-manger et prêt-à-cuisiner
Faciles à emporter, très sains à manger : essayez nos salades exclusives de Mandy’s, les délices très bien composés de Crudessence, des plats cuisinés de chez Aux Vivres ou du Commensal ou encore les plats végétariens de la Cuisine de Jean-Philippe.
Fruits, légumes, fines herbes
Et tout cela se complète par les arrivages de fines herbes et de fruits et de légumes toujours frais. Ces aliments remplissent les étals tout au long de l’année puisque plusieurs produits sont cultivés en serres tels les laitues, les poivrons, les tomates, etc. Pensez aux délicieuses tomates Savoura bio de Mirabel, aux radis de serre bio Jag deSherrington, exclusifs à Rachelle Béry, ou aux endives Diva, de Saint-Clet. Et n’oubliez pas les pousses, qui ajoutent tonus et saveurs dans les salades et les smoothies : les Micro Pousses & Cie de Saint-Fulgence, les Aquafushia de Laval et Les Jardins Picoudi de Saint-Robert.
Voilà comment adopter le réflexe Québec dès maintenant… et pour longtemps!
Grâce à des légumes colorés, à des brochettes qui grésillent et à des burgers végétariens savoureux, vos barbecues véganes rempliront de joie les végétariens comme les carnivores.
Dans cet article, je vous présente des idées afin de réussir votre prochain barbecue végane et d’épater les sceptiques!
Optez pour le sans-viande
Même si je ne recommande pas de consommer des produits transformés au quotidien, les viandes végétariennes peuvent être une bonne option pour un barbecue aux saveurs traditionnelles. Il existe une panoplie de sans-viandes sous différentes formes : saucisses, croquettes, boulettes, etc.
Variez les sauces
Pour ajouter de la saveur, rehausser un burger ou tremper des légumes, j’aime proposer quelques choix de sauces ou de trempettes sur la table. Par exemple, une sauce BBQ, un chimichurri (Legrand), un houmous, ou le fameux mélange ketchup et végénaise. On ne se trompe jamais avec une bonne salsa et du guacamole, dont voici ma recette :
- 2 avocats mûrs, écrasés
- ½ échalote française, hachée finement
- Jus d’un demi-citron
- Sel et poivre au goût
- 2 c. à table de coriandre fraîche, hachée finement
- 1 tomate en petits dés
Mettre tous les ingrédients dans un bol et mélanger. Servir immédiatement.
Faites des brochettes de légumes
Simples, mais souvent négligés, les légumes grillés sont incroyablement délicieux au barbecue. Afin de les cuire uniformément et de faciliter leur manipulation sur le grill, j’aime les couper en cubes et les cuire en brochettes, et même ajouter des cubes de tofu. Badigeonnez les brochettes d’huile d’olive ou de sauce BBQ, puis assaisonnez-les et faites-les cuire de chaque côté… et voilà!
Servir des breuvages rafraîchissants
J’adore servir un bon verre de kombucha froid avec mes barbecues véganes! Je ne consomme pas d’alcool, mais j’aime offrir à mes invités quelques options alcoolisées. Il peut sembler difficile de trouver des boissons alcoolisées végétaliennes, mais il existe en fait beaucoup de choix lorsqu’on sait où chercher. Comme la bière est fabriquée avec de l’eau, du malt d’orge, de la levure et du houblon, la plupart des bières sont végétaliennes et sont idéales pour les barbecues. Cependant, certaines brasseries utilisent des produits d’origine animale dans leur processus de filtrage, et il est donc important de choisir ses produits avec soin. Le vin et les liqueurs peuvent être un peu plus difficiles à trouver en version végane, mais il existe de bonnes options, parfaites en apéritif.
Par Annie Ferland, nutritionniste et docteure en pharmacie
Que ce soit pour se sauver une visite à l’épicerie ou parce que certains ingrédients ne sont pas disponibles en magasin, je vous donne quelques substitutions indispensables pour pouvoir rester chez soi quand il ne manque qu’un seul ingrédient dans le frigo. Il ne faut pas oublier de laisser aller notre créativité et de faire preuve de souplesse. Ce n’est pas en substituant un ingrédient que notre recette sera ratée!
Voici mes dix substitutions pratiques à utiliser en temps de (et après!)
On remplace un œuf par…
- 5 ml (1 c. à soupe) de graines de chia ou de lin qui ont gonflé dans 45 ml (3 c. à soupe) d’eau pendant 5 minutes
- 45 ml (3 c. à soupe) d’aquafaba (liquide dans les conserves de légumineuses)
On remplace la farine blanche par…
- de la farine d’avoine, d’épeautre, de pois chiches ou de kamut
- de la poudre de flocons d’avoine ou d’amandes que l’on peut faire soi-même au robot culinaire
- la même quantité de fécule de maïs ou de pomme de terre
- du chou-fleur
On remplace le sucre blanc par…
- la même quantité de cassonade
- la même quantité de purée de dattes
- du miel (pour une tasse, on utilise 180 ml (3/4 tasse) de miel et on enlève 45 ml (3 c. à soupe) de liquide de la recette)
- du sirop d’érable (pour une tasse, on utilise 250 ml de sirop d’érable et on enlève 100 ml (1/3 tasse + 4 c. à thé) de liquide de la recette)
On remplace la pâte feuilletée par…
- une tortilla ou un pain plat
- une croûte de riz ou de quinoa pour les plats salés
- une croûte de biscuits Graham pour les plats sucrés
On remplace la chapelure par…
- la même quantité de craquelins réduits en chapelure au robot culinaire
- du pain séché au four 10 minutes à 350 °F et réduit en chapelure au robot culinaire
- des flocons d’avoine à cuisson rapide réduits en chapelure (ou non) au robot culinaire
On remplace la crème sure ou la mayo par…
- du yogourt nature grec
- du fromage cottage passé au mélangeur avec 30 ml (2 c. à soupe) de lait et 15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron
On remplace la viande hachée par…
- la même quantité de protéine végétale texturée (PVT) réhydratée
- la même quantité de lentilles vertes en conserve
- la même quantité de tofu émietté
On remplace l’oignon par…
- de l’oignon séché
- un oignon d’une autre couleur (n’importe laquelle)
- de la ciboulette fraîche ou séchée
- de l’oignon vert ou des échalotes grises
On remplace les pâtes alimentaires par…
- des pâtes à base de lentilles
- des vermicelles de riz
- des nouilles udon
- du riz
- des nouilles de légumes
- du riz de chou-fleur
On remplace l’huile d’olive par…
- de l’huile de canola, d’arachide, de caméline, de pépin de raisin
- du beurre
- de l’huile de coco
- de la compote de pomme (dans les desserts)
Avant de faire une substitution, je préfère toujours vérifier sur le Web les proportions à respecter. Par exemple, on ne remplace pas une tasse de sucre par la même quantité de miel! Plusieurs références crédibles sont à portée de main, il faut simplement s’en servir.