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Trois repas et quelques en-cas

Maintenant que vous maîtrisez l’assiette équilibrée, élargissez votre vision et apprenez ce qu’est l’alimentation équilibrée, du lever au coucher. Savoir quoi manger n’est pas tout, il faut aussi savoir quand manger. Déjeuner, dîner et souper sont donc trois incontournables où vous devez manger à votre faim. Pas trop. Pas moins. Vous ajoutez des collations entre les repas, à la demande de votre estomac. Vous déborderez ainsi d’énergie tout au long de la journée, en mangeant selon vos besoins et sans jamais souffrir de la faim.

Partir la journée du bon pied avec le déjeuner

Après 12 heures de jeûne, votre corps et votre esprit ont besoin d’une bonne dose d’énergie pour redémarrer. Visez à consommer au moins trois des quatre groupes alimentaires. Choisissez votre combinaison gagnante composée de fruits, de produits céréaliers, de produits laitiers ou de viandes et substitut comme les noix et les œufs.

Un dîner et un souper qui respectent les règles de l’équilibre

Vous vous rappelez de l’assiette équilibrée? Il n’y a rien de plus à y ajouter! Évitez de sauter des repas pour « couper des calories ». Si vous avez faim, vous mangerez plus au repas suivant et vous y perdrez en bout de ligne. À l’autre extrême, des repas copieux, riches en glucides et en matières grasses, pourraient vous assommer de fatigue en après-midi ou vous faire dormir d’un sommeil peu réparateur durant la nuit.

Pour les pauses café au boulot ou pour les fringales en fin de soirée

Une collation saine et surtout nourrissante, c’est un mélange de trois éléments essentiels. Vos petits creux de la journée devraient donc vous amener à déguster des aliments qui contiennent soit des protéines, soit des glucides, soit des fibres ou évidemment un heureux mélange des trois.

Des protéines pour la satiété!

Fromage, yogourt, lait, légumineuses et noix sont de bons exemples de sources protéiques qui sauront contenter votre appétit.

Des glucides pour l’énergie et des fibres pour vous rassasier à long terme!

Une diminution du taux de glucides dans votre sang peut entraîner des symptômes de fatigue, d’irritabilité, voire des maux de tête. Les légumes et les fruits ainsi que les produits céréaliers de grains entiers vous fourniront l’apport en glucides et en fibres nécessaire pour recharger vos piles rapidement et maintenir ce niveau d’énergie durant les quelques heures qui précèdent votre prochain repas. L’équipe de nutritionnistes de Rachelle Béry Nous n’avons toujours pas trouvé la fontaine de jouvence, mais nous en savons de plus en plus sur la santé et nous savons que l’adoption de saines habitudes de vie est un élément clé pour être en santé. Avoir un cœur en santé est une bonne base! Plusieurs facteurs influencent la santé cardiovasculaire. Certains sont héréditaires ou incontrôlables comme les antécédents familiaux, l’âge et le sexe. D’autres sont, avec une bonne dose de volonté, contrôlables en adoptant un mode de vie sain. Celui-ci peut se traduire par des choix alimentaires pour éviter l’embonpoint, l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle ainsi que  par le contrôle de la consommation d’alcool.

Concentrons-nous sur le cholestérol.

D’entrée de jeu, il faut comprendre que notre corps produit 80 % du cholestérol qui circule dans notre sang. Un petit calcul rapide et nous réalisons que nous contrôlons seulement 20 % du cholestérol sanguin. Aussi, il faut savoir que le cholestérol alimentaire n’est pas l’ennemi numéro un du taux de cholestérol sanguin, car il n’aurait pas ou très peu d’incidence sur ce dernier. Les gras saturés et les gras trans seraient plus néfastes à ce niveau. Pour certains, l’hérédité joue un très grand rôle dans le taux de cholestérol sanguin, et ce, même si leur alimentation est faible en gras saturés et trans. C’est une excellente raison de se concentrer sur le positif! Voici non pas une liste d’aliments à éviter, mais un palmarès des aliments à inclure dans votre alimentation.

Les mots-clés : oméga-3, protéines végétales et fibres!

Savourez les poissons pour leur teneur en oméga-3, mais surtout pour leur goût! Choisissez du saumon, de la truite, du thon ou encore du maquereau. Dégustez-les en papillote sur le barbecue ou au four avec des herbes fraîches, dont l’aneth, un classique, quelques tranches de citron et un filet d’huile. Cuisinez une panure maison à base de céréales de maïs et d’épices comme le paprika, le romarin et la poudre de chili. Les poissons sont aussi succulents froids, en salade-repas. Le mot « salade-repas » vous fait saliver? Ne vous retenez pas! Une salade-repas est un excellent choix! D’autant plus que vous pouvez y mettre des aliments vedettes. Comme une vinaigrette à base d’huile d’olive ou encore un mélange d’huiles d’olive et de canola. Aromatisez-la comme bon vous semble : choisissez un bon vinaigre, une touche de moutarde de Dijon, un ingrédient sucré comme du sirop d’érable ou du miel et des herbes fraîches au goût. Comblez votre portion de protéines par des légumineuses ou des noix et variez-les, il y a tant de diversité. Le soya, un incontournable! Très polyvalent, il se mange et se boit et on peut l’incorporer à une foule de boissons et de plats. Les fèves d’edamame, ce avec quoi les produits de soya sont faits, font d’excellents légumes d’accompagnement tout en vous fournissant une bonne dose de protéines! Vous les trouverez dans le rayon des légumes surgelés. Les formes les plus connues sont le tofu (ferme, soyeux et à dessert), les boissons de soya et tous les autres produits dérivés. Pour en découvrir plus sur les produits de soya, consultez notre blogue! Si vous avez déjà lu un peu sur le cholestérol, vous avez sûrement déjà vu les mots « stérols végétaux ». Bonne nouvelle, ils sont naturellement présents dans plusieurs aliments tels les noix, les graines, les produits céréaliers, les fruits, les légumes et les huiles de tournesol, de canola et de soya. Les stérols végétaux bloqueraient l’absorption du cholestérol dans la circulation sanguine. Celui-ci serait alors éliminé, ce qui diminuerait les taux de cholestérol. Attention, il ne suffit pas seulement de consommer des stérols pour avoir un cœur en santé, il faut que les stérols soient inclus dans une alimentation équilibrée.

« Fais de ton alimentation ta première médecine » – Hippocrate

Vous remarquerez que pour beaucoup de maladies chroniques, les conseils de base sont souvent très semblables… Un hasard? Sûrement pas! Beaucoup de recherches se font dans beaucoup de domaines de la santé. La science est toujours en évolution tout comme nos connaissances s’élargissent. Or, nous ne sommes toujours pas en mesure de comprendre tout ce qui se passe dans les aliments. Il existe une synergie entre les éléments qui sont encore inconnus. Ainsi, l’important c’est d’avoir une alimentation variée et équilibrée qui inclut le moins d’aliments transformés possibles et des aliments de tous les groupes alimentaires; des fruits et légumes variés, des protéines de sources animales, marines et végétales, des produits laitiers ainsi que des produits céréaliers à grains entiers. Tofu, tempeh, miso : qu’est-ce que ces aliments ont en commun? Ils sont tous faits à partir de la fève de soya. Le soya fait partie de la grande famille des légumineuses comme les pois chiches et les lentilles. Le soya et ses produits dérivés sont tellement variés qu’ils sont très faciles à introduire dans notre assiette. Faisons un petit tour d’horizon des différents produits de soya.

Les boissons de soya enrichies

La boisson de soya est obtenue par trempage des fèves de soya qui sont ensuite broyées. Ce mélange est chauffé puis filtré afin d’en recueillir le liquide. Les fèves de soya cuites sont pressées jusqu’à l’extraction d’un liquide ayant l’aspect crémeux du lait. Il est important de lire l’emballage afin de s’assurer que la boisson de soya est enrichie. Ses valeurs nutritives sont ainsi très comparables à celle du lait autant au niveau des protéines que des vitamines et minéraux. Choisissez la version nature qui contient beaucoup moins de sucres que les versions aromatisées. Les boissons de soya peuvent facilement substituer le lait dans vos plats préférés, les potages, les céréales et les smoothies.

Le tofu  

Fermes, soyeux, aromatisés : une multitude de variétés s’offrent à vous. Sans l’ombre d’un doute, l’une des plus grandes qualités du tofu est sa versatilité! Il a la capacité de prendre toutes sortes d’apparences, de textures et de saveurs. Le tofu est un substitut économique et écologique à la viande. Voici donc deux bonnes raisons de l’ajouter à nos assiettes. Pour en découvrir davantage sur le tofu, consultez notre blogue dédié exclusivement à cet aliment polyvalent!

Edamame

Edamame est le nom japonais pour désigner les fèves de soya consommées sous forme fraîche. Elles font partie des légumineuses qui contiennent le plus de protéines sans oublier qu’elles sont une bonne source de fer. Disponibles au rayon des surgelés, vous pouvez les retrouver en cosse ou écossées. Elles se préparent comme les légumes congelés. Il faut les cuire à la vapeur ou les faire bouillir avant de les déguster. Les edamames ont un goût légèrement sucré qui rappelle le pois vert. En cosse, elles sont délicieuses servies à l’apéro. Vous n’avez qu’à les cuire dans l’eau bouillante quelques minutes, les égoutter puis les assaisonner avec vos épices préférées. Lorsqu’elles sont écossées, elles peuvent servir à faire une trempette ou elles s’ajoutent simplement à une salade ou une soupe. Pour de l’inspiration, voici une recette de trempette à l’avocat et aux edamames.

Miso

Le miso fait partie de la grande famille des aliments fermentés qui sont de plus en plus populaires. Il est fait à partir d’une pâte de fèves de soya à laquelle on ajoute une céréale, du sel et un champignon qui fera la fermentation. Il est idéal pour cuisiner des vinaigrettes et des bouillons, et il suffit d’une petite quantité pour ajouter une tonne de saveurs. Ajoutez-le à l’eau de cuisson du riz et vous obtiendrez un riz savoureux. Le miso est très salé, alors lorsque vous l’utilisez, n’ajoutez pas ou très peu de sel à vos recettes.

Tempeh

Comme le miso, le tempeh est un aliment fermenté. Le tempeh est un produit à base de fèves de soya auquel on ajoute un champignon pour produire la fermentation. Contrairement au tofu, sa texture n’est pas lisse (on peut distinguer les fèves de soya à l’intérieur) et son goût est également plus prononcé. Il est délicieux coupé en dés, poêlé et ajouté à un sauté asiatique. Si vous souhaitez en découvrir davantage sur les aliments fermentés, consultez notre article qui fait le tour de cette catégorie d’aliments qui ont la cote.

Le quinoa ne cesse de gagner en popularité. Toutefois, cette plante venue d’Amérique du Sud est encore méconnue. Voici un petite tour d’horizon de cette pseudo-céréale. On qualifie le quinoa de pseudo-céréale, car il est le fruit d’une plante de la même famille que les épinards et les betteraves, contrairement au blé qui fait partie de la famille des graminées. Il est possible de trouver du quinoa blanc, rouge et noir. Un mélange des trois donne de la couleur et de la saveur à vos salades. Pourquoi cette nouvelle popularité? Plusieurs aspects expliquent ce phénomène. Tout d’abord, il ne contient pas de gluten, ce qui le rend très intéressant pour les gens qui ne peuvent en consommer. Côté nutritionnel, il est composé de protéines que l’on surnomme les protéines complètes, c’est-à-dire que les protéines qui le composent sont faites à partir de tous les acides aminés essentiels, ce qui est rare dans le monde végétal. De plus, le quinoa est une source de fer et de fibres. Sans oublier que l’industrie alimentaire aime bien se trouver de nouvelles vedettes : le quinoa n’en fait pas exception.

En cuisine

Avant de le cuisinier, le quinoa ne demande qu’à être rincé. Certains quinoas n’ont pas été débarrassés de leur enveloppe protectrice, la saponine, ce qui leur donne un goût amer. Le rinçage permettra de retirer cette enveloppe et, par le fait même, d’éliminer le goût amer. Pour la cuisson, vous pouvez le préparer comme des pâtes, c’est-à-dire le faire bouillir dans une grande quantité d’eau pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que le germe commence à apparaître, puis vous l’égoutter. Vous pouvez également le faire cuire dans deux portions d’eau pour une portion de quinoa. Pour faire ressortir les arômes du quinoa, vous pouvez griller les grains à sec dans une poêle avant de les plonger dans l’eau. En plus des grains de couleur blanche, rouge ou noir, il est également possible de trouver sur le marché de la farine de quinoa ainsi que des flocons de quinoa qui peuvent facilement remplacer les flocons d’avoine. Le quinoa s’utilise au sein d’une multitude de recettes. D’abord, ses petits grains savoureux s’apprêtent bien dans les salades, aux côtés de légumes et de légumineuses. Il peut facilement remplacer le riz en accompagnement. Fait étonnant, on peut aussi préparer le quinoa comme un gruau, arrosé de lait chaud auquel on ajoute des aromates comme de la vanille ou de la cannelle. Voici quelques idées de recettes pour vous inspirer, soit une salade de quinoa et lentilles ainsi que des barres faites à partir de flocons de quinoa.

https://www.rachellebery.ca/fr/recettes/salade-fraicheur-au-quinoa-et-aux-lentilles/

https://www.rachellebery.ca/fr/recettes/barres-denergie-proteinees/

1) Pour les soirs pressés ou les grands festins, il faut toujours avoir une bonne base sous la main. En tout temps, soyez en mesure de satisfaire votre appétit avec des « aliments dépanneurs » nutritifs. Dans le garde-manger
  • Épices
  • Vinaigres et huiles végétales
  • Farine de blé entier, son de blé ou d’avoine et flocons d’avoine instantanés
  • Pâtes sèches, couscous de blé entier, riz brun, quinoa et boulgour
  • Légumineuses en conserve Thon et saumon en conserve (dans l’eau)
  • Fruits en conserve et compotes de fruits (dans de l’eau ou dans leur jus, sans sucre ajouté)
  • Fruits séchés (sans sucre ajouté)
  • Légumes et tomates en conserve (moins de 240 mg de sodium par portion de 125 ml)
Au congélateur
  • Filets de poisson et fruits de mer surgelés
  • Fruits et légumes surgelés
  • Noix variées surgelées
  • Diverses coupes de viandes maigres (portions individuelles)
Au réfrigérateur
  • Œufs
  • Lait
  • Yogourt grec nature
  • Condiments (moutardes, mayonnaises)
  • Fruits et légumes frais ayant une bonne capacité de conservation (carottes, pommes et autres)
  • Citron, lime et concombre
Ils donneront une saveur rafraîchissante à votre eau pour remplacer les jus et les boissons 2) Une fois lancé, mieux vaut doubler! Une solution gagnante pour rentabiliser votre temps passé à préparer le souper : cuisinez en double et offrez à toute la maisonnée un lunch maison le lendemain! Pour ceux et celles qui redoutent la monotonie, vous pouvez aussi surgeler les restes en portions individuelles, à consommer quand bon vous semble. Aussi, au retour de l’épicerie, nettoyez, parez et coupez les fruits et les légumes que vous consommerez rapidement. Ils seront ainsi tous beaux et tous prêts pour vos fringales inattendues ou pour les soirs où le temps pour la cuisine élaborée vous manque. Aucune perte! Si vous ne les mangez pas, ils vous feront d’excellentes réserves congelées. 3) Le secret : la planification!
  • Prenez un moment dans votre semaine pour planifier vos repas et faites votre liste d’épicerie et vos courses à l’avance (cela vous évitera de courir à l’épicerie en finissant de travailler). Vous pouvez même consulter la circulaire lors de votre planification : cela vous permettra de faire des économies.
  • La fin de semaine, vous pouvez même préparer certains repas ou alors faire votre mise en place comme couper vos légumes ou faire mariner votre viande. Vous gagnerez ainsi du temps les soirs de semaine.
4) Cuisinez et variez les aliments.
  • Variez vos fruits et légumes : ils ajouteront couleurs et variété à votre menu. Lorsque cela est possible, conservez leur pelure, car elle renferme des fibres, des vitamines et minéraux qu’on ne veut pas jeter à la poubelle.
  • Variez vos sources de protéines et consommez des substituts de viandes telles les légumineuses, des noix et des œufs.
  • Ajoutez de la variété en intégrant au moins deux fois par semaine des poissons ou des fruits de mer à votre menu.
5) Muffins et gâteaux? Cuisinez-les à la maison.
  • Vous pouvez facilement remplacer la moitié du volume des matières grasses (huile, beurre) par une purée de fruits. Par exemple, remplacez le beurre par une compote de pommes sans sucre, des bananes écrasées ou de la purée de citrouille.
  • Vous pouvez facilement réduire de moitié la teneur en sucre raffiné de vos recettes sans aucune substitution.
  • Dans toutes vos recettes, ajoutez à votre goût fruits séchés et noix. Vous pouvez également ajouter des fruits frais ou congelés en ne changeant rien ou en réduisant un peu les matières liquides (eau et lait).
  • Vous pouvez aussi remplacer la moitié des farines blanchies par de la farine de blé entier sans modifier le résultat final de la recette.
Finalement, gardez en tête deux principes incontournables de la saine alimentation :
  •  jouez la carte de la variété;
  •  les aliments les moins transformés seront vos meilleurs alliés.
Les trésors de la nature sont nombreux et nous commençons à peine à en découvrir les secrets. Certains aliments peuvent facilement s’intégrer à votre alimentation afin d’ajouter couleur et saveur. Voici un aperçu de certains aliments encore méconnus.

Lucuma

Fruit d’Amérique du Sud anciennement appelé « l’or des Incas », le lucuma ressemble à un avocat avec la chair d’une orange et son goût rappelle celui de la papaye et de la patate douce. Il est difficile de retrouver le fruit au Québec. Par contre, vous pouvez retrouver du lucuma déshydraté en poudre sur nos étalages. Le lucuma en poudre s’ajoute facilement aux gruaux, yogourts et smoothies. Il peut également remplacer les œufs dans une recette : 20 g de poudre équivalent à un œuf. Il agit également comme émulsifiant, c’est-à-dire qu’il permet de mélanger l’eau et l’huile ensemble. Il peut donc également remplacer les œufs dans une mayonnaise.

Pollen

Le pollen ne sert pas seulement à nous faire couler du nez pendant la saison des allergies, il peut également se mettre dans nos assiettes. Le pollen est en fait la semence mâle produite par les fleurs. Les abeilles récoltent ce pollen et le ramènent à la ruche, elles l’utiliseront ensuite pour produire du miel. Le pollen renferme des nutriments ainsi que des antioxydants. Les gens qui souffrent d’allergies saisonnières ou qui sont allergiques aux abeilles ou aux produits d’abeilles seraient toutefois à risque de faire une réaction allergique s’ils en consomment. Le pollen est également à éviter chez les femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi que chez les enfants et les personnes âgées.

Le mesquite

La poudre de mesquite provient des gousses des arbres du même nom qui sont séchées et mises en poudre. Il possède une saveur sucrée rappelant la noisette et le caramel. Il peut agir à titre d’édulcorant naturel et il peut donc remplacer le sucre dans votre café, votre smoothie, votre thé et même votre gruau. Fait intéressant : le bois de cet arbre est également utilisé comme charbon dans les barbecues et les fumoirs.

Spiruline

 Déjà consommée au 16e siècle par les Aztèques, la spiruline est une algue bleu-vert comestible. Vous pouvez la retrouver au rayon des suppléments alimentaires sous forme déshydratée, en poudre ou en gélules. La spiruline fournit 3 g de protéines par 5 g de spiruline en poudre. Elle s’ajoute facilement à des smoothies ou à votre mélange de crêpe et elle apportera protéines et couleur à vos recettes. Pour en apprendre davantage sur la spiruline, consulter notre article dédié exclusivement à cette algue. https://www.rachellebery.ca/la-spiruline/ La saison des tourtières et des gâteaux aux fruits est déjà terminée! Pour certains, la période des fêtes se termine avec un brin de nostalgie et pour d’autres, c’est enfin le retour au calme et à la routine. Après quelques semaines à enchaîner les soirées entre amis et les « partys » de famille, c’est le moment de retourner au travail ou à l’école. Qui dit retour, dit boîtes à lunch, épicerie, préparation de repas, etc. Voici nos meilleurs trucs pour vous simplifier le retour à la routine :
  • Planifier votre menu de la semaine avant votre visite à l’épicerie. De cette façon, vous éviterez les allers-retours multiples à l’épicerie en pleine semaine.
  • Attribuez des tâches à tous les membres de la famille.
  • Lorsque vous cuisinez un repas, faites la recette en double ou même en triple! Tant qu’à cuisiner et à salir de la vaisselle, arrangez-vous pour en avoir des restants que vous pourrez congeler ou consommer en lunchs.
  • Faites cuire une grosse portion de grains céréaliers en début de semaine : quinoa, orzo, orge, riz, etc. Vous pourrez en faire réchauffer comme accompagnement d’une pièce de viande ou en ajouter à une salade pour en faire un plat plus consistant.
  • Faites cuire des œufs cuits durs en début de semaine. Vous aurez de quoi faire des sandwichs de dernière minute ou ils pourront ajouter une bonne dose de protéines à une salade-repas improvisée.
  • Ayez toujours quelques sortes de pains au congélateur : pain tranché, bagel, tortillas. Vous ne vous ferez pas prendre le matin même, sans pain pour vos « toasts ». De plus, vous aurez toujours quelque chose sous la main pour faire un sandwich.
  • Lavez et précoupez vos fruits et légumes dès votre arrivée de l’épicerie. Ils seront beaucoup plus alléchants et plus rapides à consommer. Ils feront des collations parfaites.
  • De temps en temps, prenez quelques heures pour préparer des plats cuisinés à congeler. Ils vous sauveront la vie lors de journées où vous arrivez tard et que vous n’avez rien prévu.
  • Pensez à la mijoteuse! Vous aurez un repas tout prêt à votre retour.
  • N’hésitez pas à vous tourner vers des produits semi-préparés : carottes prérâpées, laitue prélavée, fruits coupés, viandes marinées, fromage prérâpé, poulet rôti, etc. Parfois, l’économie de temps que vous sauvez avec ces produits vaut vraiment les quelques dollars supplémentaires.
  • Ayez toujours quelques conserves de légumineuses dans votre garde-manger. Elles sont économiques et surtout très pratiques. Ajoutez-les à votre sauté « vide-frigo » ou à une soupe-repas.
Et vous, quels sont vos meilleurs trucs? L’équipe de nutritionnistes de Rachelle Béry

À la conquête de l’érable

Qui dit mars, dit saison sucrée : la saison de l’érable. Vous aimez déguster le sirop d’érable sous toutes ses formes, mais connaissez-vous bien ce produit si délicieux?

Classification du sirop d’érable

Saviez-vous qu’il faut 40 L d’eau d’érable pour obtenir 1 L de sirop d’érable? Pour faire du sirop, il faut chauffer l’eau d’érable afin de faire évaporer l’eau et ainsi concentrer le sucre. La couleur et le goût du sirop d’érable varient au cours de la saison passant du pâle au foncé et d’un goût délicat à un goût prononcé. Depuis le 12 décembre 2014, une nouvelle classification du sirop d’érable a été établie. L’ancienne et la nouvelle classification utilisent la transmission de la lumière pour déterminer la catégorie à laquelle le sirop appartient. La nouveauté? Le goût entre maintenant en compte dans la catégorisation. Voici donc ce que vous pourrez maintenant retrouver sur les conserves de sirop :
  • Doré, goût délicat
  • Ambré, goût riche
  • Foncé, goût robuste
  • Très foncé, goût prononcé
La nouvelle classification permet de choisir le meilleur sirop selon vos goûts et l’utilisation que vous en ferez. Par exemple, pour cuisiner, il est préférable d’opter pour un sirop plus foncé, car il donnera davantage de goût à votre recette.

Les produits de l’érable

Qu’est-ce que le beurre d’érable, la tire et le sucre d’érable ont en commun? Ils sont tous faits à 100 % de sirop d’érable! Vous vous demandez peut-être comment du sirop d’érable peut avoir des textures aussi différentes à lui seul. Le secret demeure dans la température à laquelle il est chauffé. Beurre d’érable Malgré le nom de « beurre », le beurre d’érable ne contient aucun beurre. Il ne s’agit en fait que de sirop d’érable chauffé à 112 °C (234 °F), refroidi et ensuite fouetté au batteur électrique. Le respect des températures permet d’obtenir cette texture si onctueuse qui rappelle le beurre. Tire Si vous désirez transformer votre maison en cabane à sucre et faire votre tire, vous n’avez qu’à faire bouillir dans une casserole du sirop d’érable jusqu’à ce qu’un thermomètre à bonbon indique 114 °C (237 °F). Versez ensuite, à l’aide d’une cuillère en métal, le sirop sur un plat de neige bien tassée, puis dégustez! Sucre d’érable Pour obtenir du sucre d’érable, il faut amener le sirop a une température encore plus élevée, soit 124 °C (256 °F). Cela permet une évaporation de l’eau et une cristallisation du sucre. Vous pouvez également retrouver des flocons d’érable; ils sont idéals pour ajouter une touche de croquant à votre yogourt.

Meilleur pour la santé que le sucre?

Le sirop d’érable est un sucre qui n’a pas été raffiné, c’est pour cette raison qu’il contient plusieurs minéraux tels que le fer et le zinc. Attention toutefois! Il faudrait en consommer de grande quantité pour en tirer des bénéfices. Si vous optez pour le sirop d’érable, consommez-le plutôt pour son goût sublime que pour ses attributs nutritionnels.

Conservation

Si comme moi, au printemps, vous faites vos réserves de sirop d’érable pour l’année, il est préférable de placer vos conserves de sirop au congélateur pour garder toute la saveur.

En cuisine?

Savez-vous que vous pouvez remplacer le sucre d’une recette par du sirop d’érable? Le sucre et le sirop d’érable ont un goût tout aussi sucré, il est donc possible de les substituer en volume égal. La seule différence est la quantité de liquide qu’apporte le sirop d’érable par rapport au sucre. Il faut donc diminuer la quantité de liquide, le plus souvent de lait, de notre recette si nous substituons le sucre par le sirop. Voici un petit tableau pour vous aider à adapter vos recettes.
Volume de sucre Volume de sirop d’érable Quantité de liquide à retirer de la recette
250 ml (1 tasse) 250 ml (1 tasse) 60 ml (¼ tasse)
Vous pourriez également remplacer le sucre par le sucre d’érable sans diminuer la quantité de liquide de la recette. Par contre, le sucre d’érable est plus dispendieux, nous vous conseillons donc d’utiliser du sirop. Que cuisinerez-vous avec l’érable pour célébrer ce trésor de notre terroir?

Que l’on soit omnivore, flexitarien, végétarien ou végétalien, ou tout simplement passionné de «bouffe», essayer de nouveaux ingrédients est toujours enrichissant et excitant!

L’alimentation végétalienne est de plus en plus populaire et plusieurs nouveaux produits font leur apparition sur nos tablettes.

Voici un tour d’horizon des produits coups de cœur des nutritionnistes de Rachelle Béry, qui leur permettent d’inviter le monde végétal à leur table.

1. Le traditionnel bloc de tofu

Économique, polyvalent et pratique, le tofu figure sur la liste d’épicerie hebdomadaire. Il est pratique de toujours en avoir un (ou même 2!) dans son réfrigérateur. Notre préféré: le tofu fumé. Il est prêt à l’emploi, on l’utilise cru dans nos sandwichs ou nos salades, ou encore, on l’utilise pour remplacer le bacon, les lardons ou le Gouda fumé dans certaines recettes «végétalisées».

2. La levure alimentaire

C’est l’ingrédient tout indiqué pour donner un goût fromagé à vos recettes. On l’utilise dans nos houmus, vinaigrettes, sauces crémeuses traditionnellement fromagées ou encore, on la saupoudre sur le maïs soufflé et les pâtes. On y retrouve 2 g de protéines pour 5 g (soit 15 ml ou 1 c. à soupe) et elle est une excellente source de vitamine B12, une vitamine exclusivement présente dans le règne animal ou dans les produits enrichis. Le produit doit donc en être enrichi; vérifiez la liste des ingrédients et non le tableau de valeur nutritive. La vitamine B12 peut y apparaître sous le terme «cyanocobalamine».

3. Les beurres de noix de toutes sortes!

Le beurre d’arachides, c’est bon, mais pourquoi s’y restreindre? Le monde des oléagineux nous offre une foule de possibilités: beurre d’amandes, beurre de graines de citrouille, beurre de noix de cajou, etc. Chaque variété offre sa palette de saveurs distinctives et son profil nutritionnel bien à elle. On adore le tahini (beurre de graines de sésame) qu’on ajoute aux vinaigrettes, aux sauces à burgers ou aux sandwichs, ainsi qu’aux légumes grillés avec une petite touche de sauce soya.

4. Le fruit du jacquier (ou jackfruit)

Ce fruit vient carrément faire compétition au porc effiloché! Il n’est pas comparable à la viande pour son apport en protéines, mais il peut être une belle solution de remplacement pour reproduire la texture de la viande effilochée dans certaines recettes. Quoique rare, le fruit entier est en vente dans certaines épiceries asiatiques, mais le décortiquer et l’apprêter peut être laborieux. On vous conseille donc de vous le procurer en saumure chez Rachelle Béry, nature ou assaisonné.

5. Le tempeh

Le tempeh gagne à avoir sa place dans nos assiettes! Il s’utilise comme le tofu ferme, mais il se distingue de celui-ci par sa grande biodisponibilité en plusieurs éléments nutritifs et par son apport en fibres. On peut, entre autres, le faire revenir à la poêle et l’ajouter aux sautés de légumes, mais il est particulièrement bon mariné et grillé, puis ajouté aux burgers végé!

6. Les lentilles du Puy

Ces petites billes brunes encore méconnues sont délicieuses et sous-utilisées par rapport aux autres légumineuses.

7. Les fauxmages

Qu’ils soient à base de tofu, de noix de cajou, d’amandes, de lait de soya, il existe une panoplie de produits ingénieux pour remplacer le fromage traditionnel. On retrouve une large gamme de fauxmages sur le marché: en meule, en buchette, en tartinade, assaisonné, dur, crémeux, en tranches, râpé, à gratiner, etc. On a un coup de cœur pour la marque Zengarry, qui propose des fauxmages à base de noix de cajou tout simplement délicieux!

8. Les graines de lin

Pas étonnant que les graines de lin se retrouvent sur notre liste d’ingrédients coups de cœur: elles ont tout pour elles! Riches en fibres et en oméga-3 d’origine végétale, elles doivent être moulues pour qu’on puisse en assimiler les nutriments. Elles remplacent l’effet liant des œufs dans les recettes végétaliennes (15 ml [1 c. soupe] de graines moulues + 45 ml [3 c. soupe] d’eau = 1 œuf). D’un point de vue nutritionnel, la graine de lin ressemble beaucoup à la graine de chia. Par contre, la graine de lin est cultivée localement!

9. Les «fausses saucisses» Gusta et Field Roast

Celles-ci sont particulièrement intéressantes pour leur côté pratique et leur liste d’ingrédients épurée. Ces produits peuvent aussi être utiles pour les personnes qui transitent tranquillement vers une alimentation végétalienne.

10. La boisson de soya enrichie

Plus particulièrement en version nature non sucrée. La boisson de soya enrichie contient généralement la même quantité de protéines, de calcium et de vitamine D que le lait de vache. Elle offre donc une option qui se compare au lait traditionnel.

En espérant que cette liste vous donnera envie d’intégrer davantage le monde végétal à votre table!

– L’équipe de nutritionnistes de Rachelle Béry

Devant les options de plus en plus nombreuses sur le marché en matière de breuvages, il peut devenir complexe de faire un choix équilibré entre goût et santé. Pour son projet Bristol Chai, le premier bar à chai au Québec, l’équipe de la Maison de thé Camellia Sinensis a créé cinq recettes de chai originales qui s’inspirent du savoir-faire indien. Le chai latte, c’est santé? D’abord, si la caféine n’est pas considérée comme étant nocive en soi, elle peut éventuellement le devenir selon la quantité consommée. La quantité que contient le thé, bien qu’elle varie d’une famille à l’autre, est beaucoup moins importante que dans le café. Il est important de mentionner que celle-ci est assimilée différemment que pour le café : elle est retenue plus longtemps et de manière plus stable, et augmente la capacité de concentration. Dans le chai, on en trouve encore moins, puisque le thé noir est aussi mélangé à des épices. Le thé noir, tannique et aromatique, a également la capacité de bien soutenir le jeu des épices présentes dans le mélange chai. Vous êtes à la recherche d’une option sans caféine? Le mélange Scarlett, avec son rooibos, est le choix par excellence pour limiter au maximum la stimulation due à la caféine. Par ailleurs, les différentes épices contenues dans le chai lui confèrent d’autres propriétés intéressantes. Le mélange du gingembre et de la cardamome verte, un puissant duo antioxydant, agit en synergie afin de faciliter la digestion, de mieux oxygéner le corps et de combattre les bactéries. Jumelé à la cannelle et au poivre noir, on obtient le goût caractéristique du chai classique : réconfortant, chaleureux et subtilement piquant. … Et qu’en est-il du lait et du sucre? Le mot-clé est « modération ». Lorsque préparé avec 5 g de sucre et du lait de vache 2 % (ou un lait végétal d’amande, de soya, de noix de coco ou d’avoine), comme chez Bristol Chai, on peut certainement affirmer que le chai latte peut être une option intéressante. Il est également possible de ne pas ajouter de sucre, lorsque vous le préparez à la maison, quoiqu’une quantité minimale soit suggérée pour relever le goût des épices. En effet, comparativement au chai préparé en commerce, aux boissons gazeuses ou aux frappés, qui peuvent comprendre de 20 à100 g de sucre par 12 oz, le chai latte est un choix sensé et délicieux! La maison de thé Camellia Sinensis En tant que grande passionnée des voyages, j’aime découvrir de nouvelles recettes et retrouver l’esprit de mes vacances dans ma façon d’apprêter mes plats lorsque je reviens au Québec. Un moyen simple et peu coûteux de donner une nouvelle identité à un plat est l’utilisation d’épices, d’herbes et d’aromates. Épices, aromates ou condiments? Pas facile de se retrouver entre les différentes définitions existantes! De façon générale, les épices et les aromates sont d’origine végétale. Si les épices sont souvent transformées (par le séchage ou la fermentation, notamment), les aromates sont plutôt ajoutés tels quels aux préparations. Les épices ont donc un goût plus affirmé, plus relevé que les aromates. Les condiments, quant à eux, accompagnent les plats et sont préparés dans ce but : moutarde, ketchup, sel de table, etc. Les épices et aromates sont présents depuis des millénaires dans la cuisine de plusieurs pays et leur mariage peut créer une véritable explosion de saveurs en bouche. Dès l’Antiquité, des convois de caravanes chargées d’épices empruntaient la Route de la soie pour livrer ces produits exotiques en Occident. C’est donc dire que l’intérêt pour ces rehausseurs de goût ne date pas d’hier! On connaît les épices, aromates et condiments classiques (sel, poivre, persil, etc.), mais on gagne à sortir des sentiers battus et à essayer des épices et des aromates moins connus. Voici cinq coups de cœur : Graines de fenouil : En Italie, le fenouil était la nourriture des dieux, elle éloignait les démons et les mauvais esprits. Le petit goût anisé des graines de fenouil donne une touche exotique aux plats de légumes, et elles sont souvent utilisées pour parfumer les marinades et les chaudrées de poissons et de fruits de mer. Elles rehaussent aussi la saveur des pains et des craquelins maison. Essayez-les en infusion : vous serez charmés, je vous le garantis! Poivre rose : Le poivre rose n’est pas un vrai poivre. C’est plutôt une baie cultivée à la Réunion, à Madagascar et au Pérou. Cette baie a un goût un peu sucré et très aromatique, moins piquant que le poivre noir. S’il est souvent utilisé pour parfumer des poissons ou des haricots verts, il vous surprendra dans une salade de fraises, une crêpe au fromage de chèvre ou un dessert au chocolat noir. Garam masala : Le garam masala est en fait un mélange d’épices. Il est très populaire dans la cuisine indienne et signifie d’ailleurs « mélange » en hindi. Les proportions varient selon la personne qui fait le mélange, mais on retrouve presque toujours de la poudre de cumin, de la cardamome, de la muscade, de la cannelle, du clou de girofle et du poivre. On l’utilise pour assaisonner les viandes et le riz, ou pour parfumer les plats de légumes. La citronnelle : La citronnelle est une plante herbacée très utilisée dans la cuisine du sud-est de l’Asie. Elle se marie très bien avec le gingembre, le piment et la noix de coco. Ses feuilles séchées peuvent aromatiser des marinades, comme c’est souvent le cas dans la cuisine indonésienne et chinoise. Le centre de sa tige est ajouté aux soupes thaïes et vietnamiennes et aux sautés, mais de plus en plus de mixologues s’en servent pour créer des cocktails surprenants, avec du litchi ou de la menthe. Les baies de genièvre : Incontournables de la choucroute alsacienne et des marinades, les baies de genièvre séchées se marient bien aux poissons grâce à leur goût acidulé et sucré. Concassées et ajoutées à une sauce au vin rouge, elles transformeront votre traditionnel rôti de palette et vos braisés! Les épices, les herbes et les aromates ne doivent pas masquer les goûts des autres ingrédients, mais plutôt les relever, les mettre en valeur. Cela dit, le dosage est une question de goût personnel, alors faites des essais pour trouver la quantité qui vous convient! L’équipe de nutritionnistes de Rachelle Béry Appelé thé de l’immortalité, le kombucha serait originaire de Chine et les premiers écrits y faisant référence datent de 221 avant J-C. Démocratisé depuis quelques années, il est de plus en plus facile de trouver des kombuchas dans les grandes surfaces et petites épiceries. Les goûts se diversifient, au grand plaisir des amateurs de cette boisson pétillante aux 1 000 bienfaits. De la même famille que les boissons fermentées telles que le kéfir, le kombucha peut être décrit comme un thé acidulé (fait à partir de thé noir ou vert), fermenté et pétillant grâce à une « souche mère du champignon Kombucha » (aussi appelée la culture bactérienne). Il est tout à fait possible d’aromatiser son kombucha avec des herbes ou des fruits afin d’arriver à un résultat qui nous convient. Nous avons décidé pour cette recette de faire un kombucha à la menthe et à la chlorophylle qui donne à votre boisson un côté vraiment rafraîchissant! Nous avons pensé que ça pouvait être une excellente idée pour servir en apéritif pour les fêtes de fin d’année : le pétillant pour le côté festif, et le rafraîchissant de la menthe pour bien préparer son estomac avant le repas de Noël (aussi parfait comme digestif après le repas!). En ce qui concerne la fabrication, il faut savoir que la préparation du kombucha reste un procédé artisanal, car le champignon kombucha est une matière vivante. Ainsi, aucun kombucha n’est le même : d’un fabricant à un autre, d’une cuvée à l’autre, le résultat sera différent.

Les bienfaits

Le kombucha contient des flavonoïdes, de multiples enzymes, de l’acide folique, de l’acide acétique, de l’acide gluconique, des acides aminés et les vitamines B1, B2, B3, B6, B12 et C. Où trouver une souche mère du champignon Kombucha (symbiote)? Vous pouvez en trouver dans les épiceries santé ou en ligne, ou encore demander à un ami qui fait son propre kombucha. Le partage, l’échange, c’est aussi ce que j’aime dans la fabrication de kombucha. Vous pouvez offrir des souches mères à vos amis afin qu’ils brassent à leur tour leur propre kombucha. Si vous n’avez pas de souche mère (le champignon) et que vous n’en trouvez pas près de chez vous, vous pouvez simplement prendre une ou deux bouteilles de kombucha de supermarché, les verser dans un bocal de verre que vous fermerez avec un tissu en nylon et un élastique pour le recouvrir. Déposez le bocal dans un placard sombre, au chaud et à l’abri de la poussière. Attendez deux à trois semaines qu’une mère se développe à la surface de votre bocal de kombucha. Généralement, j’attends qu’elle fasse un demi-centimètre d’épaisseur avant de commencer ma cuvée de kombucha.

Les règles d’hygiène

Comme toute préparation d’aliments fermentés (choucroute, kimchi, etc.), la préparation du kombucha demande des règles d’hygiène assez strictes. Assurez-vous d’avoir bien stérilisé préalablement tous les objets qui seront en contact avec le kombucha dans de l’eau bouillante. Lavez-vous bien les mains avant de toucher la mère et rincez-les bien, car le champignon mère n’aime pas les résidus de savon. N’oubliez pas de couvrir le bocal avec un tissu propre et qui respire : le tissu permet de protéger l’intérieur de votre bocal contre les contaminants extérieurs comme les poussières et petites mouches (surtout en été).

Le choix des ingrédients

Il est important de prendre des ingrédients que vous connaissez et que vous aimez, surtout pour le thé. Optez pour un thé que vous avez l’habitude de boire et dont vous aimez déjà le goût. Pour la chlorophylle liquide, j’achète celle de la marque québécoise Land Art, car elle sans OGM, sans agents de conservation et la production se fait ici! Les bienfaits du kombucha se combinent très bien à ceux de la chlorophylle qui est détoxifiante, antioxydante et alcalinisante. Prêt à essayer? Consultez cette chronique pour concocter votre kombucha maison à la menthe, au gingembre et à la chlorophylle en 6 étapes faciles! Audrey Sckoropad