Un système immunitaire fort, des lavages de mains plus fréquents, une manipulation soignée des aliments: ce sont là quelques-unes des clés pour passer un temps des Fêtes en santé et à l’abri des infections courantes à cette période de l’année.
1. Renforcer son système immunitaire
Les occasions de rencontre étant nombreuses durant les Fêtes, renforcer son système immunitaire est la meilleure façon d’aider notre corps à mieux se défendre contre les infections. Cela commence par l’adoption de saines habitudes de vie, comme privilégier une alimentation équilibrée (incluant la prise de suppléments naturels), faire de l’exercice régulièrement et maintenir une bonne hygiène de sommeil.
Quelques aliments riches en vitamines et antioxydants à prioriser:
- les agrumes;
- l’ail;
- les légumes verts;
- les noix et graines;
- le gingembre;
- les aliments lactofermentés (yogourt, kéfir);
- les poissons gras;
- la tomate.
Des célébrations sans pression
Réduire son niveau de stress est essentiel au maintien d’une immunité forte et d’une bonne santé. Se relaxer et prendre du temps pour soi devrait faire partie de la liste des préparatifs. On n’hésite pas à confier certaines tâches à des gens de notre entourage si on sent qu’on en a trop sur les bras.
2. Se laver les mains
Nos mains, qui sont en contact avec de multiples surfaces, agissent comme vecteur de transmission microbienne. Bien les laver fait donc partie des gestes de base pour éviter la contamination. On réduit le risque de propagation des virus et des bactéries en se frottant les mains avec du savon pendant au moins 20 secondes* avant de les rincer à l’eau chaude. On peut aussi utiliser un gel antiseptique. Et dans tous les cas, on évite de se toucher le visage.
*Source: Santé Canada.
À la maison, il est nécessaire de désinfecter plus fréquemment:
- les poignées de porte et d’armoire;
- les interrupteurs;
- les télécommandes et manettes.
3. Aérer pour limiter la transmission des bactéries et virus
Une bonne circulation de l’air s’avère efficace pour réduire les agents pathogènes en suspension. En hiver, on n’hésite pas à ouvrir les fenêtres, ne serait-ce que cinq minutes, pour favoriser le renouvellement de l’air partout dans la maison.
4. Éviter la contamination croisée
En cuisine, le transfert de micro-organismes d’un aliment à un autre ou d’une surface à une autre peut mener à des intoxications alimentaires. On s’assure de séparer les aliments frais ou crus de ceux qui sont cuits ou prêts à manger. On recommande d’utiliser une planche à découper pour la viande et une autre pour les légumes, autrement il faut laver soigneusement celle qu’on a lorsqu’on coupe un autre aliment. On fait de même pour les couteaux et les ustensiles qui sont en contact avec les aliments.
5. Respecter les températures de cuisson
En matière de salubrité, la cuisson adéquate des aliments s’inscrit parmi les bonnes pratiques. À cette étape, le thermomètre est des plus utiles pour vérifier avec précision la température interne des viandes et des volailles qui seront servies. Par exemple, la température interne à atteindre pour une dinde entière est de 82°C (180°F) et celle de la viande hachée (pour les boulettes et tourtières) est de 71°C (160°F).
6. Limiter le temps d’exposition des aliments
Lors d’un buffet, on évite de laisser la nourriture reposer à température ambiante pendant plus de 2 heures* au risque de voir les bactéries proliférer. On s’empresse de réfrigérer ou de congeler les restes dans des contenants hermétiques qu’on range à la vue. En cas de doute sur la salubrité d’un aliment, on le met au compost.
*Source: Guide des bonnes pratiques d’hygiène et de salubrité alimentaires, Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.