On vient à peine de décrocher les décorations d’Halloween qu’on songe déjà à planifier les Fêtes. Qui reçoit qui? À quelle date? Pour souper ou pour le brunch? À tout ceci, il faut tenir compte des régimes alimentaires de chacun. Voici quelques trucs pour organiser des rassemblements festifs… et plus inclusifs!
Un potluck où personne n’est en reste
La formule bien connue du repas-partage convient parfaitement aux groupes, surtout lorsque plusieurs convives souffrent des restrictions alimentaires causées par une intolérance au gluten ou au lactose, une allergie, un taux de cholestérol sanguin élevé, du diabète ou des considérations éthiques et environnementales (régime végétarien ou végétalien). Ici, chacun apporte un petit quelque chose qui composera l’entrée, le plat principal ou le dessert.
L’hôte ou l’hôtesse devra coordonner le tout, en indiquant à chacun les restrictions à respecter. Bien sûr, il faut d’abord déterminer le nombre de personnes qui seront présentes (et évaluer leur appétit). Vous aurez ainsi une bonne idée des quantités de chaque plat ou d’accompagnement à cuisiner. Élaborez un thème afin d’harmoniser les saveurs (cuisine traditionnelle québécoise, italienne ou orientale, par exemple). On propose aussi de répartir la préparation des mets principaux entre les invités, ce qui évitera de surcharger la même personne.
La beauté du potluck, c’est qu’il permet d’offrir un menu varié, tout en proposant aux invités des options intéressantes malgré leur régime plus restrictif. Personne n’est donc en reste… mais on espère quand même se garder de délicieux restes pour le lendemain!
Idées en rafale
En entrée, demandez à vos invités d’apporter plusieurs sortes de salades, comme celle-ci à base de pommes de terre et crème fraîche (sans gluten). Transformez-la en recette sans lactose, en remplaçant la crème ordinaire par une préparation au soya de type Belsoy.
Le tofu laqué à l’érable et au sésame (100 % végane) ne manquera pas non plus de surprendre les convives, grâce à une texture croustillante et un goût à la fois sucré et épicé.
Quant à la fameuse couronne de crevettes, elle plaira à tous ceux et celles à la recherche de bouchées à l’index glycémique bas.
Pour le plat de résistance, on pense notamment aux tartares et à leurs croûtons de pain (sans gluten, au besoin), qu’on prépare avec échalotes, ciboulette ou oignon vert, cornichons, mayonnaise, sauce Worcestershire, moutarde à l’ancienne, sirop d’érable et sauce sriracha.
Tous vos convives seront épatés par des pâtés véganes confectionnés avec tofu extra ferme émietté, haché végétal, oignon, ail, céleri, champignons blancs, vin blanc et bouillon de légumes. Il suffit ensuite d’assaisonner de clou de girofle, de cannelle, de muscade, de moutarde de Dijon et de piment de Cayenne. En dessert, nombre de gâteaux, biscuits et tartes peuvent être facilement élaborés sans gluten (il existe des farines sans gluten qui donnent d’heureux résultats). Si on ne veut pas se risquer, on se tourne vers les mousses, sucres à la crème et fudges, qui se cuisinent également en version sans lactose grâce à de la crème de soya ou de coco, ou encore vers des carrés aux céréales de riz (avec de la guimauve végane, pourquoi pas?).
Vous recevez plutôt pour le brunch? On a préparé un menu 100 % végé avec des recettes sans gluten et sans lactose.
Un buffet où le choix ne manque pas
Le concept du buffet reprend un peu le même principe du repas-partage, soit proposer une multitude de mets. Si vous imaginez qu’on vous suggère de cuisiner jusqu’aux petites heures du matin, détrompez-vous! Il s’agit plutôt de réaliser un seul repas, pour lequel on offre différents ingrédients sur le côté. Les convives n’auront qu’à compléter leur assiette à leur guise.
Par exemple, si vous prévoyez une salade-repas de type niçoise, disposez séparément certains ingrédients, tels que le poulet, le saumon et le tofu rôti ou les œufs cuits durs. Concoctez une vinaigrette au vinaigre de vin rouge sans gluten, sans lactose et végane, puis laissez chacun composer sa recette parfaite.
On peut reprendre le même principe pour une soupe-repas, pour laquelle on prépare un bouillon que tout le monde peut consommer. On invite ensuite les gens à se servir pour finaliser leur plat : nouilles frites, nouilles udon, vermicelles de riz ou orge perlé, protéines (bœuf en tranches, boulettes de porc, pois chiches, lentilles, haricots, etc.), légumes (carottes, pommes de terre ou céleri en cubes, maïs, bok choy, oignon vert, champignons, etc.) et herbes fraîches (persil, basilic, thym ou coriandre). Disposez aussi la garniture séparément : bacon, croûtons, jeunes pousses, crème sure, etc.
Bien sûr, personne ne nous interdit d’offrir des fromages québécois, des charcuteries locales et des crudités en entrée ou encore un fabuleux butterboard.
Dans le doute, faire valider!
Si on souhaite prendre en charge le repas en entier, on fait parvenir notre menu à nos invités, incluant les recettes, afin que tout le monde puisse en vérifier les ingrédients.
Peu importe le régime alimentaire, sachez qu’il existe certainement une solution. Pour en savoir plus, découvrez ces aliments « antirestrictions » et encore plus dans cet article.