Oui, il encore possible de mordre à belles dents dans un burger sans avoir l’impression de participer à la fin du monde! En effet, certains producteurs, comme la ferme 8Acres, adoptent une agriculture régénératrice et des pratiques qui minimisent les impacts environnementaux de l’élevage de bétail. Voici comment mieux consommer notre viande!
Encourager les producteurs responsables
Il existe des producteurs qui se distinguent par leurs pratiques beaucoup plus responsables et qui révolutionnent les méthodes d’élevage traditionnelles. C’est le cas de 8Acres, avec son bœuf d’ici certifié biologique ou encore nourri à l’herbe (haché, en cubes, filet mignon, etc.). En plus de vouer un respect aux besoins naturels des animaux et à leur bien-être, le collectif agricole a développé une agriculture régénératrice qui intègre stratégiquement le bétail aux terres, notamment en lui permettant d’y errer librement 365 jours par année.
Les agriculteurs et éleveurs derrière 8Acres ont également compris qu’un avenir durable se construit sur leurs sols et que, pour qu’ils demeurent riches et nourriciers, il faut à tout prix éviter de les épuiser. Intégrant à la fois les cultures commerciales et l’élevage et conservant une saine biodiversité, les sols de 8Acres se renouvellent naturellement tout en stockant le carbone. Dans un constant souci d’amélioration, l’équipe de 8Acres analyse régulièrement les sols et dresse des bilans lui permettant de modifier ses pratiques de manière à les rendre toujours plus innovantes.
Calculer nos besoins en protéines
On a tendance à réserver une place très (trop?) généreuse à la viande dans notre assiette. Mais a-t-on besoin de toutes ces protéines? Parfois, un petit calcul s’avère nécessaire afin de vérifier combien de grammes de protéines on peut consommer quotidiennement, alors que plusieurs aliments autres que la viande, le poisson, le tofu et les légumineuses en renferment.
En effet, n’oublions pas que les noix et les graines, les céréales et les produits laitiers en contiennent tous aussi des quantités non négligeables. En sachant qu’un adulte a besoin entre 1,2 et 1,6 g de protéines par kilogramme de poids corporel par jour (les gens actifs peuvent aller jusqu’à 2 g/kg), à chacun de voir si on peut revoir à la baisse les quantités de protéines consommées à chaque repas.
Si on veut faire simple, on peut également s’appuyer sur les recommandations du Guide alimentaire canadien, selon lesquelles on devrait consacrer un quart de notre assiette aux aliments protéinés, la moitié aux fruits et légumes et l’autre quart à des aliments à grains entiers.
Revoir nos habitudes
Si on souhaite réduire davantage notre empreinte écologique, on peut évidemment consommer de moins grandes quantités de viande. Pour y arriver, utilisons à la fois de la viande et une protéine végétale dans une même recette. Le tofu rencontre poulet et crevettes dans des sautés, alors que le bœuf haché s’adjoint la tendreté des lentilles dans une sauce à spaghetti (on promet que les enfants n’y verront que du feu).
Si on veut y aller 100 % végé, on peut facilement substituer la viande à des options végétales dans plusieurs recettes bien-aimées. Le tofu frit remplace aisément le poulet pour un général Tao succulent, le tempeh devient le bœuf en tranches d’une soupe asiatique, alors que les lentilles font complètement oublier la viande hachée dans des tacos croustillants et bien relevés.
La cuisine végé propose aussi des recettes originales avec ses produits vedettes à impact environnemental réduit. Pensons au cari de lentilles, à la salade de pois chiches, au houmous, à la lasagne aux légumes et aux pâtes sauce tomate et basilic. On salive qu’à les imaginer!
Finalement, connaissant une popularité sans précédent, les produits de type substitution de viande, qui offrent des imitations de mets ordinairement préparés avec de la viande, comme des burgers, des saucisses, des boulettes et des cretons. Ils peuvent faire office de « gâteries » sans viande à manger de temps à autre (car ces produits demeurent souvent plutôt salés).
En choisissant soigneusement la viande qu’on consomme, nul besoin d’iradier complètement cette grande catégorie de produits de notre alimentation. C’est en consommant de la viande locale et en encourageant les acteurs de changement, comme 8Acres, que l’on fait une différence!